Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

31 mars 2006

Après deux jours de travail, la plage…

Caracas, Venezuela

Nous sommes vendredi et nous avons l’impression de n’avoir rien fait. Nous avions déjà les cotations pour un bateau vers le Panama et le Costa rica. Dans les dernières recherches, nous avons trouvé un bateau qui fait Puerto Cabello-Veracruz (Mexique). Nous allons réfléchir à tout ça. Nous devrons sûrement revenir à Caracas mais pour les deux jours qui viennent, nous partons de la Capitale.
Nous donnons le choix à Roxanne et William : la ville, la montagne ou la plage. Ils choisissent sans hésitation la plage!
Nous sommes prêts à sortir de Caracas vers 16h mais nous sommes épuisés, la circulation est infernale et les phares du West ne fonctionnent pas (une autre réparation que nous devons faire, ils ne sont pas brûlés). Nous décidons de retourner au stationnement dans le quartier Sabana Grande et de partir que demain matin.

30 mars 2006

Une journée de travail

Caracas, Venezuela

La saga se poursuit. La journée se termine, nous ne sommes pas plus avancé pour le bateau, nous ne trouvons toujours pas de pièces pour le West mais nos vêtements seront lavés et séchés pour demain. Heureusement que nous prenons le métro et des taxis car les activités de la journée sont plutôt plates pour les enfants.

29 mars 2006

La Capitale

Caracas, Venezuela

Nous demandons notre chemin à des pompiers pour sortir de la ville. À la grande surprise de Roxanne et William nous suivons le camion de pompier. Les enfants sont excités, ils dictent les moindres tournants ou indications à Hugues afin que nous ne perdions pas les pompiers de vue. Il n’y a que 300km qui nous sépare de Caracas. Nous croisons une très grande raffinerie de pétrole, en un bond, l’espace d’un instant j’ai été catapulté dans l’Est de Montréal, lieu de mon enfance. Beaucoup de souvenirs ressurgissent, des moments de vie que je ne croyais pas graver dans ma mémoire. C’est surprenant la mémoire olfactive.
À l’entrée de la ville la circulation se fait plus dense mais nous arrivons quand même pour dîner dans le quartier Sabana Grande. Le resto végétarien en question n’est pas très bon, nous mangerons mieux ce soir. Nous commençons dès maintenant nos recherches pour le bateau du West. Nous nous rendons en métro au bureau d’une compagnie de bateau qui nous a déjà fait une cotation. Nous avons plusieurs questions à poser. Ne vous en faites pas je n’écrirai pas tous les détails pour le retour du West, ça va durer sûrement plusieurs jours. L’idéal serait que d’ici vendredi tout soit terminé. Nous voulons aussi regarder pour les pièces de la direction, nous devons les trouver avant que le West ne perde une roue.
Le stationnement que nous avons déniché ne veut pas que nous dormions dans le West alors après avoir changé le pneu crevé, nous changeons de stationnement.

28 mars 2006

À vous de lire

Piritu, Venezuela

Nous avons tenu nos promesses, le blog pourra être mis à jour jusqu’au 20 mars. Nous retournons à l’Internet que nous avons trouvé hier. Hugues a perfectionné sa méthode, il réussi à tout mettre ce que nous avions préparé. Nous partons après le dîner en direction de Caracas. Nous n’y serons pas ce soir mais nous arrêterons en quelque part sur le bord de la mer des Caraïbes. Le temps nous amène à Piritu, une petite ville tranquille. Nous goûtons aux cachapas, se sont des crêpes plutôt épaisses pliées en deux avec du fromage local à l’intérieur. Si ce n’était pas aussi gras, ce serait délicieux. Nous dormons au bout de la plage en face du poste de la police municipale.

27 mars 2006

Trouvons-nous une raison pour rester

Ciudad Bolivar, Venezuela

L’endroit nous plait beaucoup, nous décidons de voir si nous ne pourrions pas trouver des pièces pour le West. Peter (le proprio de la posada) nous envoi à son agence où un taxi nous amènera à un garage. Comme dans les autres pays de l’Amérique du sud, les garages ne détiennent pas les pièces. Nous devons trouver les pièces et les apporter au garage. Le jeune mécano est confiant que nous allons trouver des pièces, il nous donne une adresse. Le taxi nous y conduit. Naturellement, ils ne connaissent pas le Vanagon de VW et ne savent que faire des numéros de pièces que nous avons. Nous remercions du même coup le chauffeur de taxi, nous n’avons pas besoin de lui. Nous nous débrouillons très bien seul, nous nous énervons à suivre quelqu’un. Juste à côté du marchand de pièces, il y a un Internet. Belle trouvaille, la connexion est rapide. Avant de dîner, Hugues tente de trouver le concessionnaire VW. Il se rend compte qu’il était à Guayana, tant pis. Nous dînerons d’une pizza chez Tony. Nous avons vu une grande épicerie Makro toute neuve. Nous allons voir ce que l’on peut y trouver. C’est en fait le cousin du Club Price, les quantités sont trop grandes pour nous. Je me vois mal avec vingt kilos de carottes.
Hugues et les enfants ont trouvé une boulangerie et ils achètent des pâtisseries, je soufflerai mes chandelles ce soir avec quelques jours de retard. Nous décidons de retourner à la Posada en se promettant de travailler à la mise à jour du blog. Les enfants sont contents de pouvoir se baigner à nouveau dans la piscine.

26 mars 2006

Deux péages onéreux

Ciudad Bolivar, Venezuela

Les enfants ont besoin d’un peu plus de stabilité dernièrement. Ils nous demandent plus souvent de rester une deuxième nuit au même endroit. Il est vrai que les deux derniers campements étaient beaucoup plus agréables que les stations d’essence du Brésil.
Nous arrêtons à notre première grande ville, Guayana, pour retirer de l’argent au guichet et nous repartons aussitôt vers Ciudad Bolivar où nous dormirons. Nous avons croisé deux péages à 50 bolivares chacun (10 cents pour les deux), ce n’est pas ici que nous allons nous ruiner à rouler. Nous allons voir le fleuve qui se jette dans l’océan Atlantique. L’endroit est venteux, il y a un poste de police, ça pourrait être un lieu où dormir. J’ai trouvé dans le LP une Posada avec une piscine qui accepte les campeurs. Nous tentons de la trouver mais les informations que je détiens ne sont pas très explicites. Nous demandons à droite et à gauche, les gens semblent ne pas la connaître. Un homme en Jeep passe, il nous demande si nous cherchons la Posada La Casita et nous offre de venir nous y reconduire. Jamais nous n’aurions trouvé, il n’y a pas d’indication et aucune affiche à l’entrée. L’endroit est génial, tranquille, propre et accueillant. Peter, le propriétaire est alleman. Ce fût toute une surprise pour lui de nous voir arriver avec notre plaque du Québec. Avant de s’installer nous lui demandons s’il peut nous servir le souper. Il vérifie avec la cuisine, nous avons tout juste le temps de sauter dans la piscine. Le repas est délicieux, du poisson et du poulet servi avec patates et légumes. Presque incroyable, il n’y a pas de riz.
J’ai vu un concessionnaire VW, peut-être pourrons nous faire réparer le West. Nous verrons demain. Un bout de film et dodo.

25 mars 2006

Un bon repas

El Dorado, Venezuela

Nous nous mettons sur la route bien reposé, les enfants ont adoré cet endroit, c’est difficile de partir. C’est agréable de ne pas suer dès 8h du matin. Nous visitons quelques chutes. Hugues est heureux de pouvoir quitter la route des yeux et de jouir du paysage. Fini les routes trouées du Brésil.
Pique-nique à la sortie d’un village à un arrêt d’autobus à l’ombre d’un énorme manguier. Nous croisons de nombreux gros Chevrolet, des 6 et des 8 cylindres, en mauvais état, pas grave ici l’essence est peu chère. Vers 14h30, nous croisons un camping sur le bord d’une rivière, il est un peu tôt pour s’arrêter mais nous ne savons pas ce que nous allons trouver plus loin.
Sieste. Baignade. Souper sur place.C’est notre premier repas dans un restaurant vénézuélien à notre grande surprise, c’est bon! La viande n’est pas trop cuite, il y a des légumes et le riz n’est pas sec. Le camping appartient à un Suisse ce n’est peut-être pas représentatif du reste du pays mais ça fait du bien.

24 mars 2006

Le Venezuela en guise de cadeau

La Lava, Venezuela

Je me réveille en douceur, les bisous et les caresses arrivent de partout, c’est mon anniversaire aujourd’hui. Roxanne faisait le décompte depuis dix jours. En guise de cadeau, nous traversons au Venezuela après le déjeuner. Il Nous faut seulement 35 minutes pour passer le deux douanes, soit sortir du Brésil et entrer au Venezuela. La première ville est à quinze kilomètres, Santa Elena de Uairén. Nous y arrêtons pour prendre des bolivars, prendre les messages sur Internet et faire le plein d’essence. Nous avions lu et on nous avait dit que l’essence au Venezuela était bon marché, nous avions bien hâte de voir ça. À la station d’essence, il y a de grandes files d’auto immatriculée du Brésil qui attendent. Nous allons voir le militaire qui dirige les gens et nous lui demandons à quelle queue nous devons patienter. Il n’y a que quatre voitures devant nous. À la pompe le prix est de 217 bolivares le litre, c’est parce que nous sommes à la frontière nous explique le pompiste, sinon vous allez payer 97 bolivares le litre dans tout le pays. Je vous laisse faire le calcul, 1 dollar canadien égal 1700 bolivares, pour un plein nous avons besoin d’environ 50L. À combien nous revient le plein?
Incroyable! Dommage que le pays soit si petit!
Nous quittons la station d’essence et Santa Elena de Uairén. Le sourire aux lèvres, voilà ce qui fera du bien au budget. Nous sommes dans le Sabana Grande, une région où il y a beaucoup de chutes et de « tepuis » (formation montagneuse). C’est aussi la région des fameuses chutes Angel mais elles sont accessibles que par les airs et le West ne sait pas encore voler…
En passant sur la route, nous apercevons un autobus qui est arrêté près d’une chute, s’aurait été un bel endroit pour camper. Malheureusement William fait encore la sieste, pas question de le réveiller. Quatre kilomètres plus tard, William ouvre les yeux, nous faisons demi-tour. Avant de souper nous allons faire une saucette dans la rivière. La température de l’eau est parfaite, juste assez froide pour nous rafraîchir. Hugues prépare le souper, les enfants s’amusent dehors et moi j’écris dans le West en sirotant du vin. Il y a longtemps que nous avions cuisiné. Le ciel est rempli d’étoiles, il n’y a pas un bruit. Nous allons passé une super nuit ici.

22 mars 2006

Dernières journées au Brésil

Pacaraima, Brésil

22-23 mars 2006

Nous poursuivons notre route sur la BR174 en direction de BoaVista et ensuite la frontière du Venezuela sans faire d’autre erreur de parcours. La route passe dans une réserve indigène, il est interdit d’y pénétrer entre 6h et 18h et de s’y arrêter. Sur cette portion de route l’asphalte et la forêt se livrent une bataille sans répit, la forêt a au moins un demi mètre d’avance. Nous revoilà dans l’hémisphère nord, nous avons croisé l’équateur pour la 4e fois dans ce voyage. Il y a un monument pas très beau et une ligne jaune qui traverse la route pour souligner le changement d’hémisphère. Nous avons pris quelques photos puis nous sommes repartis. Nous avons profité de la grande ville de Boa Vista pour faire un arrêt dans un grand supermarché. Nous ne savons pas ce que nous trouverons au Venezuela surtout que la route par laquelle nous allons entrer n’a pas de village de plus de 5000 âmes sur plusieurs kilomètres. Nous avions prévu dormir dans une station d’essence un peu au nord de Boa Vista mais les enfants font la sieste nous poursuivrons jusqu'à la ville frontalière Pacaraima. Petite balade pour nous dégourdir. Les enfants avaient quelques réais à dépenser, nous avons fait les boutiques. Les prix sont beaucoup plus élevés que dans le reste du pays. Quand nous demandons un prix ils nous le donnent d’abord en bolivars (monnaie du Venezuela). Au restaurant, nous buvons notre première bière vénézuélienne, les cannettes sont minuscules, 222ml, de la Polar avec comme emblème un ours polaire! Je vous rassure, il n’y a pas d’ours polaire par ici…
La nuit est tombée, un vent de fraîcheur envahi la ville, nous sortons les sacs de couchage, il fait 24,9˚C, nous avons froid! Est-ce la Polar qui fait son effet…
Si nous résumons brièvement notre périple au Brésil, sur 27 états nous avons roulé sur les routes de 18 d’entres eux. Pas mal mais là nous en avons assez des restos au kilo, de la viande trop cuite, des camionneurs, du portugais, même la bière ne nous dit plus rien! Du changement nous fera du bien.
Nous dormons à 100m de la frontière.

21 mars 2006

Six heures de route pour cent kilomètres

Presidente Figueiredo, Brésil

Au réveil, les enfants ont remarqué que nous n’étions pas à la même place, ils se posent bien des questions. De retour à Manaus, nous cherchons une banque. Au Brésil nous trouvons des HSBC, ils ont toujours le système PLUS, notre carte de guichet fonctionne à tous les coups. Nous ne pouvons pas en dire autant des Banco do Brasil, le système informatique fait souvent défaut et le guichet qui fonctionne avec le système PLUS n’est pas identifié alors je suis obligée de tous les essayer. Une fois les poches bien remplies, nous nous rendons au port, nous voulons voir la rencontre des eaux. À environ 8km de Manaus le Rio Negro et le Rio Solimões se rencontrent mais ne mélange pas, sur plusieurs kilomètres chacun coulent en ignorant l’autre. C’est la différence de densité, de vitesse et de température qui produit ce phénomène. L’un est noir et l’autre est café au lait. La plupart des gens prennent un tour dans une agence qui incluent le dîner sur un restaurant flottant et d’autres activités que nous n’avions pas envie de faire. Nous avons alors négocié serré pour qu’un bateau nous amène, nous étions les seuls passagers à bord. Nous avons dîné à notre retour au port et nous sommes partis en West sur la route vers le Venezuela. Du moins c’est ce que nous pensions…
Ce n’est qu’au bout de 180km, arrivé à Itacoatiara que nous nous sommes aperçus que nous avions loupé l’embranchement. Difficile de se rendre compte avant cela car jamais il n’y a eu de numéro de route ou de direction. Nous avons mis de l’essence, seulement 50 reais parce que le prix est de 2,99 le litre et nous sommes repartis dans le sens inverse. Nous avions mille et une interrogations sur le comment et le pourquoi nous avons abouti dans ce bled perdu pourtant nous avions demandé notre chemin. C’est la première fois que cela nous arrive depuis notre départ le 1er juin 2005. À bord du Santerem, nous avions fait une escale dans ce village et j’avais dit à Hugues que se serait moins long de descendre ici et de prendre l’autobus car en bateau le trajet dure douze heures. Nous ne savions pas, à ce moment là, si la route était asphaltée, maintenant nous pouvons le confirmer, elle l’est! Bref, en repassant sur la route nous étions très attentif et nous avons repassé tout droit. Finalement, nous l’avons raté parce que l’embranchement de la route n’est tout simplement pas indiqué. Nous avons roulé dans la bonne direction environ 100km, jusqu'à 19h.

20 mars 2006

En plein coeur de l’Amazonie

Manaus, Brésil

Réveil familial vers 6h30. Je m’empresse de regarder par le hublot. Eh oui! C’est bien vrai, l’eau du fleuve est passée du brun au noir. C’est le Rio Negro. À 7h, nous déjeunons sur le quai du port. Notre préoccupation : récupérer le West avec tout ce qu’il contient. Nous n’avions pas le choix de laisser les clés alors ils ont accès à tout son contenu. Nous devons prendre un autobus pour quitter le port et un taxi pour nous rendre à un autre port, celui des marchandises. Une fois arrivée, la première chose que je vois c’est le camping-car des Argentins embarqué sur la même barge que le West. Génial, le West est arrivé! En moins d’une demie heure, je suis assise à droite de Hugues prête à poursuivre notre grande aventure. Nous avons vérifié, le contenu du West est intact, tout est là. Nous sommes en plein cœur de l’Amazonie.
Retour dans le centro de Manaus, sensation quand même bizarre de rouler à bord du West après 5 jours de bateau. Nous allons visiter le Théâtre de Manaus, il n’est pas encore 9h, ce n’est pas ouvert. Nous patientons à la magnifique plaza San Francisco où nous revoyons quelques passagers du Santarem venus eux aussi faire la visite. Le théâtre est de toute beauté, de plus un orchestre pratique des pièces de Wagner, c’est magnifique! Beaucoup de matériaux nécessaires à la construction ont été importé d’Europe. Du bois et du marbre sont arrivés par bateau de l’Italie, du Portugal, entre autres. De grands Opéra sont venus pendant le boum du caoutchouc. Le théâtre a été très animé de 1899 à 1925 mais il s’est éteint pendant plus de 70 ans pour reprendre vit en 1997 avec l’aide financier du gouvernement. Depuis 1997, de nombreux spectacles prestigieux ont eu lieu et ont redonné une seconde vie au théâtre. Dans une semaine se tiendra le Festival des Opéras, pendant près d’un mois les Opéras les plus connues y seront joués. C’est l’endroit le moins cher dans le monde pour assister à de tels spectacles. Du balcon la vue est superbe sur la plaza San Francisco et son église.
Le reste de la journée nous avons déambulé au travers des rues piétonnes et du marché. Vers la fin de l’après-midi, nous nous sommes rendus à Ponta Negra pour jouer avec notre nouveau jeu de dominos, souper et dormir. Normalement il y a une très grande plage mais en ce moment le fleuve est très haut (saison des pluies) et il n’y a plus de plage. Nous stationnons le West près du bord du fleuve pour y dormir après m’être renseigné auprès de la flanelle du stationnement. Ils appellent les flanelles les hommes qui surveillent les stationnements car ils se promènent toujours avec un tissu pour essuyer les voitures. La flanelle m’avait dit « tranquilo » et « seguro » mais les gens venaient prendre une bière tout en écoutant de la musique à tue tête. Beaucoup de véhicules au Brésil sont équipés de système de son digne d’une discothèque, les coffres sont remplis de haut parleur.
Nous avons déménagé, Roxanne dormait en haut et William en bas. Ils ne se sont rendus compte de rien.

19 mars 2006

6e nuit à bord du Santarem, nuit extra

Toujours la même routine avec quelques variantes. Nous réussissons à savoir que nous devrions accoster à Manaus vers 22 ou 23h. Des passagers nous ont dit que nous pouvions dormir à bord du bateau, c’est ce que nous ferons. Nous nous voyons mal se chercher un hôtel à cette heure si tardive. Nous arrivons au port de Manaus avec du retard vers 1h de matin, la nuit est bruyante car ils commencent à décharger le bateau. Il y a beaucoup de va et vient. Tout au long de la traversé nous avons croisé plusieurs barges mais nous n’avons pas eu la chance de voir le West.

18 mars 2006

5e nuit à bord du Santarem

Une petite routine s’est établie. Le matin, on nous réveille pour le déjeuner vers 7h30, ensuite nous prenons l’air sur le pont. Une fois les poumons bien aérés, Hugues et les enfants retournent dans la cabine. Hugues fait du budget, les enfants s’amusent avec des figurines. Moi je m’installe sur une table dehors et j’écris. Nous nous retrouvons à la cabine vers 11h30, le dîner est servi à 12h30. Après le dîner qui se compose de riz, spaghetti, salade, farofa et viande (surtout du bœuf), nous sortons de nouveau sur le pont. Le paysage défile lentement. Contrairement à ce qu’on nous avait dit, nous sommes toujours près d’une rive et il y a toujours quelque chose à voir.
Nous faisons une sieste et ressortons pour prendre une collation ou jouer aux cartes avec les enfants. Une petite séance de photo suit pour le couché du soleil. C’est déjà l’heure de souper. Le souper est composé des mêmes aliments que le dîner avec la salade en moins. C’est bon mais redondant. Pendant les repas nous discutons un peu avec les autres passagers.
Le film commence vers 19h30 et nous dormons vers 21h. Les journées s’écoulent à une vitesse folle.

17 mars 2006

On oubli les plages, y mouille!

Escale à la ville de Sanatrem et quatrième nuit à bord du Santarem

Le bateau a pris du retard, normalement nous devions accoster à Santarem vers 5h du matin. Il est 10h30. Nous ne sommes pas fachés, il pleut sans arrêt depuis le matin. Il y a parait-il, une plage super avec du sable blanc sur le bord du fleuve mais inutile d’y aller aujourd’hui. Une fois sorti du bateau, nous nous abritons sous un toit en attendant que cela se calme et le temps de décider ce que l’on fait. Un autobus marqué « centro » passe nous lui faisons un signe, le chauffeur arrête, nous montons. La pluie n’a toujours pas cessée. Au pire nous ferons le tour de la ville en autobus. Nous descendons au marché de la ville, nous serons à l’abri et nous achèterons des fruits. La pluie s’arrête enfin, le soleil sort presque aussitôt, les centigrades montent rapidement. Nous nous attablons pour prendre une bière et regarder l’activité autour. Nous dînons de hamburgers, ça nous change de la nourriture du bateau. Alors que nous finissons notre crème glacée, au saveur de fruits de l’amazonie, l’autobus que nous avions pris plus tôt passe dans le sens inverse. Vite fait, nous y montons. De retour au Santarem, nous déposons nos lourds paquets et allons patienter sur le bord du fleuve jusqu’à 14h. Hugues et les enfants observent des pêcheurs s’exerçant au filet. Moi, je me rafraîchis en buvant du lait de coco froid : « coco gelado ».Tout le monde est content de remonter sur le bateau, la vie y est si simple. Depuis notre départ le 1er juin 2005, c’est la première fois que nous n’avons pas besoin de décider quelle route nous devons emprunter, où nous prendrons notre repas, où nous dormirons, si l’endroit est sécuritaire pour y dormir, placer le West pour la nuit etc. On ne se rend pas compte mais c’est exigeant de voyager comme nous le faisons. Ces cinq jours de bateau nous permettent de se reposer, de mettre à jour le blog et le budget. Nous avons apporté le portable et le soir nous écoutons des films avant de dormir. Heureusement que sur le bateau il y a du 110V. J’avais donné aux enfants un sac à dos qu’ils ont remplis eux-mêmes de jouets, ils s’amusent bien.

16 mars 2006

3e nuit à bord du Santarem

Je crois que tout le monde était réveillé mais relaxait dans son lit quand à 7h45 la femme de ménage a cogné à la porte pour nous aviser que le déjeuner était servi. Nous sommes les derniers arrivés, nous devons nous empresser de nous servir car les gourmands ou les affamés s’entassent rapidement pour en reprendre, s’ils le pouvaient ils nous passerait par dessus!
Sur le bateau, tout comme à la ville, nous retrouvons toutes les couches de la société mais grandeur miniature. Le premier jour tout le monde est un peu coincé mais après le vrai visage des gens ressort. Il y a le rigolo, le charmeur qui du coin de l’œil vous fait rougir, l’opportuniste, l’intello toujours un livre à la main, la petite famille, les joueurs de cartes et de dominos, l’alcoolo la bière à la main, le paresseux, le généreux toujours prêt à offrir et bien sur l’emmerdeur. On n’y échappe jamais, il y en a toujours un! Plus de 80% des voyageurs sont brésiliens, les autres dont je fais parti viennent d’un peu partout dans le monde.
Nous croisons notre premier village Almeirin, un peu avant le dîner, nous nous empressons d’aller voir sur la carte le chemin parcouru. Maintenant, nous sommes convaincus que la croisière durera cinq jours, si ce n’est pas plus! Almeirin ressemble à bien d’autre village avec l’électricité, des voitures ou motos, son église et son port. Nous ne sommes pas arrêté longtemps, le temps de débarquer quelques passagers, d’en faire monter d’autres, certains se sont risqués à acheter du fromage et nous repartons.
Le paysage a changé. Les maisons sont sur pilotis en plein milieu du fleuve, une petite passerelle les relie à la toilette. Les minuscules bouts de terre sont occupés par des animaux de la ferme quand les pâturages ne sont pas carrément inondés. Les cocotiers sont presque disparus pour laisser la place à des feuillus. Les gens du Santarem n’ont plus de sac à lancer, les villageois ne sont pas venus s’accrocher au bateau. C’est plutôt tranquille!

15 mars 2006

Deuxième nuit à bord du Santarem

Nous avons bien dormi, c’est encourageant. Un coup d’œil au hublot et la jungle est tout près, le canal dans lequel nous naviguons est très étroit et les deux rives nous révèlent ses beautés.
Premier matin à bord, nous apprenons que le déjeuner est à 8h et est servi dans un endroit que nous n’avions pas vu hier. Il est composé d’œufs, de pains, de fruits, du jus et du café. C’est bon mais les derniers arrivés resteront un peu sur leur faim.
Sur les rives, il y a quelques cabanes sur pilotis, les habitants sont en pirogue construites à même un tronc d’arbre et attendent froidement et passivement les sacs remplis de vêtements jetés par les passagers du Santarem. Quelques uns plus audacieux viennent s’agripper au bateau tel un comboy avec son lasso, il s’y attache. Surtout des femmes avec des gamins souvent nus, des jeunes filles et des garçons mais pas d’homme. Drôle de vie quand même que d’attendre ainsi les cadeaux venus d’un autre monde, d’une autre réalité. La végétation est dense, luxuriante, toute la gamme des verts est présente. La lumière est superbe, toujours un peu jaune comme au couché du soleil. J’imagine qu’au bout de 5 jours on s’en lasse mais ce matin c’est magnifique! L’avant-midi passe ainsi à regarder le paysage défilé. Chaque membre de la famille s’est trouvé une activité et un espace pour s’occuper. Les hommes,je les ai vu cette après-midi, ils viennent vendre des cœurs de palmiers, des crevettes et des fruits exotiques qu’on ne trouve qu’ici en Amazonie. Ils sont accompagnés de leurs fils, qui eux grimpent aux étages supérieurs du bateau comme de savants petits singes.

14 mars 2006

1ère nuit à bord du Santarem

Réveil heureux des enfants, nous partons en bateau aujourd’hui. Les dodos se sont écoulés. Depuis une semaine la température a changé considérablement. Il pleut plus souvent, la saison des pluies est commencée. Ce matin, nous retournons à la police fédérale pour finaliser la demande de prolongation des visas. Nous n’avions besoin que de quelques jours de plus mais nous demandons 30 jours, c’est accepté.
Une promenade au marché s’impose, nous achetons fruits, légumes et noix du Brésil pour le voyage en bateau. On nous a bien avisé : ce n’est pas un bateau de croisière mais un bateau de ligne. L’alimentation des brésiliens se compose principalement de riz, viandes et légumineuses.
Retour à l’hôtel, nous faisons livrer une pizza et préparons nos bagages. Tout le monde aura quelques choses à transporter. À 15h, nous libérons la chambre. L’embarquement ne se fait pas au port prévu, nous devons prendre un autre taxi pour s’y rendre.
Le bateau est déjà bien rempli, des hamacs sont suspendus les uns sur les autres. La capacité, dans un espace de 25 X 50 pieds, est de 102 hamacs. Le chargement du bateau va bon train. Les boîtes glissent sur une planche qui part du port et rejoint le bateau. Après s’être inscrit comme passager, nous nous empressons curieux de voir notre cabine. À peine plus grand que le West, deux lits superposés, un casier de rangement, quelques crochets, une salle de bain avec douche et l’air climatisé. C’est dans cet environnement que nous passerons les cinq prochains jours. Hugues le visage tout en sueur et la respiration un peu courte demande qu’on le laisse sortir. La visite du bateau est vite faite, Roxanne a résumé à cinq endroits où nous pouvons être : au 1er, au 2e, dans la salle à dîner, dans la cabine et dans la salle de bain. Elle s’exclame « Ça fait pas beaucoup, hein! » et William qui répond « c’est vraiment pas beaucoup! » Bon changeons de sujet et espérons que le paysage sera assez intéressant…Pour le moment, l’activité autour du bateau les passionnent. Nous quittons le port vers 19h30 avec déjà 1h30 de retard. Belem est illuminé et la lune joue à la cachette avec les nuages.
Pour dormir, les enfants sont installés sur des matelas bleu de camping que nous avions heureusement pensé apporter, Hugues se couche en haut près de l’air climatisé et moi en bas. Après l’histoire et les chansons quotidiennes les enfants se sont endormis sans rechigner. Hugues a pris une gravol et moi j’ai tourné un peu.

13 mars 2006

Le West sur la barge

Belem, Brésil

William a décidé d’aller avec son père. Moi et Roxanne allons à l’Internet. Nous nous retrouvons vers 13h, nous avons dîné et les gars vont se chercher quelque chose. Nous devons nous rendre à la police fédérale pour prolonger notre visa, il expire le 21 mars et nous arrivons le 19 à Manaus. Nous avons peur d’être un peu coincé dans le temps pour sortir du Brésil. Il y a beaucoup de monde et comme ils ferment à 16h, nous devrons revenir demain pour terminer les formalités.
Nous soupons à l’Estaçâo das Docas. Il s’agit des anciens docks du début du XXe siècle qui ont été rénové dans un esprit très moderne avec des structures métalliques et du verre tintés. Ils renferment plusieurs restaurants, trop à mon avis, et quelques boutiques d’artisanat. Nous dégustons des bières artisanales faits sur place et un repas de cuisine régionale.

12 mars 2006

Dimanche familiale

Belem, Brésil

Visite du musée et parc Emilio Goeldi. C’est un grand parc où l’on a reconstitué une mini forêt amazonienne. Il présente autant la flore, les animaux et les poissons de cette région si riche. Nous y avons vu nos premiers nénuphars géants armés de centaine d’épines très pointues. J’y allais un peu de reculons, je pensais aller au zoo, mais j’ai été agréablement surprise.
Nous avons décidé de prendre une chambre d’hôtel dès ce soir car demain Hugues doit amener le West vers 10h pour la barge. Nous utiliserons la colle en tube des enfants pour marquer les portes des compartiments du West, ça n’empêche pas de voler mais si ils ouvrent une porte nous le saurons. Nos préparons nos bagages.
La recherche d’un resto un dimanche n’est pas facile. Puisque nous avions mangé des sandwiches ce midi, nous voulions un bon repas mais il n’y avait que des hamburgers sur la rue. Nous avons fait un grand tour pour finalement revenir à l’hôtel. Hugues en allant au supermarché est tombé par hasard sur un restaurant, nous y sommes allés.

11 mars 2006

À la découverte de la ville

Belem, Brésil

Aujourd’hui samedi, le bateau et la barge sont des affaires classées nous pouvons enfin découvrir cette ville. Promenade au marché Ver-O-Peso, le long du port. J’adore les marchés et celui-ci ne me laisse pas indifférente. L’animation y est agréable, les couleurs et les odeurs de l’Amazonie. Tout ces fruits et poissons aux noms inconnus, quel exotisme! Nous dînons sur le marché, c’est un des endroits les plus économiques pour se restaurer. Nous pouvons aussi être certain de la fraîcheur des ingrédients. Nous revenons au West en passant par les petites boutiques de vêtements. Nous dénichons un chandail de soccer pour Hugues, pas facile de trouver, les brésiliens sont petits.
Pour éviter les heures les plus chaudes de la journée, nous allons au centre d’achat climatisé. Achat de musique et divers articles nécessaires. Nous poursuivons la journée par un tour de ville en West, les enfants font la sieste et nous découvrons les quartiers populaires. Sur l’avenue Brás de Aguiar, nous aimons l’ambiance et décidons d’y prendre une bière et une pizza aux canards. Belle soirée, assis sur la terrasse à regarder les allés et venus de tous et chacun. Une fête se prépare au fond du resto, des gens en tenu plutôt chic entre avec des cadeaux pleins les bras. De notre imagination galopante surgit une histoire rocambolesque…

10 mars 2006

Barge et bateau

Belem, Brésil

Nous n’avons pas très bien dormi, une bruyante usine de bouffe animal nous a réveillé plusieurs fois et l’odeur de moulés nous a écœuré. Nous allons du côté de Icoaraci pour trouver une barge pour transporter le West jusqu’à Manaus. La barge trouvée, nous retournons à Belem pour dîner et prendre nos messages sur Internet. Nous avions demandé à Sylvain, qui est maintenant en Guyane, de voir les possibilités de passer par le Suriname pour aller au Venezuela. Comme nous l’imaginions, puisque c’est la saison des pluies, le passage est selon lui quasi impossible. Nous nous résignons à ne pas aller en Guyane, nous aurions aimé saluer nos amis, ce n’est que partie remise…
En après-midi, nous achetons nos billets de passagers pour Manaus et finalisons les modalités pour le West. La langue est un grand obstacle quand vient le temps de parler sérieusement. Il y a un gros dilemme car nous devons laisser nos clés et comme dans le West rien ne se ferme à clé, nous ne savons que faire. Nous réservons quand même notre place sur la barge, nous trouverons bien une solution!
Nous n’avons pas encore eu le temps de visiter la ville. Belem est la porte de l’Amazonie, le fleuve est un élément important dans la vie de tous les jours, tout gravite autour.
Nous retournons à Ver-A-Rio pour dormir mais nous stationnons le West assez loin de l’usine.

06 mars 2006

Roulons

6 au 9 mars 2006

Il nous faut ensuite quatre jours pour effectuer les 2500km qui nous séparent de Belem. Pendant ce parcours nous effectuons qu’un seul arrêt pour une visite à Morro Branco à environ 100km au sud de Fortaleza. En ce jour de semaine, l’endroit est tranquille presque désert. C’est notre dernière chance de se baigner dans la mer au Brésil, nous ne la raterons pas! Le paysage se compose principalement de belles plages de sable blanc mais aussi de falaises superbes aux multiples couleurs. Nous découvrons les cajous torréfiés, avec une bière c’est délicieux! Nous faisons une réserve en prévision de la croisière sur l’Amazone, ça s’en vient.
Balade originale dans les nombreux labyrinthes que forment les falaises, nous suivons nos guides expérimentés qui depuis le début du voyage nous font découvrir bien des sites, Roxanne et William.
Tout le monde dans le West, nous avons beaucoup de route qui nous attend. Il y a un mauvais tronçon de 250km entre Alto Alegre do Maranhão et Boa Vista do Gurupi dans l’état du Maranhão. Nous prenons la sage décision d’effectuer un détour de 450km. Nous évitons de briser le West et de ramasser les dégâts de William…
On dit que les trous sont gros comme des nids de vache!
Arrivée à Belem, ville mythique pour nous, vers 15h, ça nous permet déjà de voir les possibilités de bateaux et de barges pour Manaus. Les bateaux sont moins dispendieux que l’on pensait, nous laissons tomber l’idée de l’avion.
Nous dormons dans le West sur le site Ver-a-rio.

05 mars 2006

Émotions dans les dunes

Lajes, Brésil

À 6h du matin, la ville est déjà bien réveillée. Les gens profitent de la fraîcheur matinale pour marcher, faire leurs exercices et passer le balai. Départ de Ponta Negra à 8h en buggy, les enfants sont fous de joie. Wagner notre chauffeur a une gueule bien sympathique. Hugues est assis devant et moi derrière avec les enfants. Le buggy n’est pas couvert à l’arrière, la crème solaire ne sera pas un luxe.
Premier arrêt l’aquarium, notre visite est commentée par un guide qui parle suffisamment l’anglais pour nous apprendre un tas de choses. Nous continuons notre balade en buggy jusqu’à une rivière que nous traversons en barge. La barge est à peine plus grande que le buggy, nous devons rester assis dans la voiture. Jusqu’à Genipabu, nous roulons tantôt dans les villages et tantôt sur le bord de la plage. À Genipabu, il y a d’immenses dunes de sable, Wagner en profite pour nous payer la traite en montant et en descendant rapidement dans le sable mou. Nous arrêtons au sommet d’une dune, vue sur la mer et les cocotiers. Des chameaux attendent les touristes, nous l’avions promis aux enfants, ils font un tour et du même coup moi aussi. Roxanne est nerveuse, elle sait que les chameaux lèvent les pattes de derrière en premier pour se lever.
Nous poursuivons ensuite vers un site où l’on peut effectuer une descente en tyrolienne, au tour de Hugues à se faire plaisir, il se lance dans le vide et abouti dans une lagune. Youpi!
Derrière activité, la descente en planche à sable. Roxanne un peu craintive participe et en redemande mais William a besoin que j’embarque avec lui, nous arrivons dans un bassin d’eau. C’est différent de chez Pépé Léo où l’on arrive dans les arbres! Cool! S’exclament les enfants!
Avant le dîner, nous nous rafraîchissons dans la mer et ensuite dans une lagune. Les émotions et toutes ces activités nous ont ouvert l’appétit.
Repas et temps libre avant de retourner à ponta Negra.
Wagner nous pose beaucoup de questions sur notre aventure depuis le Canada, il est impressionné par le West. Et comme si nous n’avions pas assez roulé aujourd’hui, nous parcourons 150km avant de s’arrêter à Lajes dans une station d’autobus pour souper et dormir.

04 mars 2006

Départ pour Natal

Ponta Negra, Brésil

Nous faisons nos au revoir à Neuza et Denis. Les enfants auraient aimé rester pour la TV avec les dessins animés toute la journée!
Trois heures nous séparent de Natal, nous dînerons là-bas. Nous trouvons un buggy pour faire un tour dans les dunes demain. Aujourd’hui nous allons voir un arbre à cajou de plus de 120 ans qui ne cesse de pousser à une vitesse surnaturelle de 2m par an. Un autre record qui sera homologué dans le livre Guinness, nous allons devenir de vrai spécialiste!
La journée se termine par une baignade et un souper à Ponta Negra un peu au sud de Natal. Une grande dune dévale vers la mer, notre campement est joli.

03 mars 2006

Au tour de William…

Jaoã Pessao, Brésil

Cette nuit, William a fait de la fièvre. Ce matin, il ne va pas vraiment mieux, je commence à me dire que nous avons attrapé un virus. Il fait très chaud et le mieux pour lui serait d’être à l’air climatisé. Hugues me dépose au centre d’achat avec les enfants. William reprend des forces avec l’air frais et une crème glacée. Hugues et Denis vont courir les pièces de premier soin du West, soit bougies, fils à bougie, cap distributeur et rotor. Les indispensables! Hugues vient ensuite me rejoindre au centre d’achat où nous dînons. Nous retrouvons Denis sur le bord de la mer pour boire une bière. À discuter avec Denis, nous sommes maintenant convaincus que nous devons partir demain.
Nous allons souper à Cabedelo le seul endroit dans la région où le soleil se couche dans l’eau. Un saxophoniste à bord d’une barque vient jouer le Boléro de Ravel à tous les soirs au couché du soleil. Il sera bientôt homologué dans le livre des Record Guinness, ce n’est pas une blague! Les touristes, surtout des brésiliens, apprécient beaucoup le spectacle. Il y a longtemps que l’on ne s’est pas retrouvé dans un endroit aussi touristique.

02 mars 2006

Visite avec commentaires en québécois

Jaoã Pessoa

Visite de la ville en compagnie de Denis. Nous apprenons beaucoup sur le Brésil surtout la région du Nordeste. À Jaoã Pessoa, nous sommes au point le plus à l’est de l’Amérique du sud. Il n’y a rien à voir mais un panneau souligne cette particularité géographique. Nous avons vu sur l’océan.
C’est au tour de Roxanne de ne pas se sentir bien.
Nous retrouvons Neuza pour le souper, elle retournait au travail ce matin après les congés du Carnaval. Elle nous fait découvrir un sushi bar au kilo!
Nous réalisons, ce soir, que nous sommes déjà en mars et qu’ils nous restent encore beaucoup de kilomètres à parcourir d’ici Belem. Nous discuterons de l’itinéraire avec Denis demain.

01 mars 2006

Petit Paradis

Barra do Gramame, Brésil

Denis et Neuza sont invités pour le Carnaval, ils ont la gentillesse de nous laisser les clés de la cabane. Nous passerons une journée de plus dans ce petit paradis, cette fois la tranquillité a pris toute la place. Nous décidons de sortir pour visiter le village voisin Jacuma. Au restaurant le service est très lent, la fatigue et la chaleur font leur effet. Je ne me sens pas très bien même après avoir mangé, je fais une sieste de deux heures. Hugues s’est amusés avec les enfants dans la mer, loin du West pour me laisser dormir.Nous dormons à la cabane une nuit de plus.