Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

27 février 2006

Le Carnaval se poursuit

Barra do Gramame, Brésil

Nous avons rendez-vous chez Denis vers 8h30, il nous a invité à fêter le Carnaval à sa cabane. Nous allons acheter avec lui tout ce qu’il faut soit de la bière, un brésilien ne boit jamais sans manger, et de la viande pour le BBQ. Nous ajoutons des légumes et des fruits, aliments souvent manquants sur les tables brésiliennes. Une bière est de trop pour fermer la glacière, je m’offre pour la boire. En moins de trente minutes, nous voilà arrivés. La cabane en question est une maison de pêcheur sur un terrain dans les mangroves en bord de mer. Les mangroves sont protégés et appartiennent au gouvernement. La vue sur la mer est très jolie car elle change beaucoup au gré de la marée. Le bleu de la rivière et le vert de l’océan se disputent tous les jours la vedette, la barre de sable tente de les réconcilier.
Denis nous remet notre outil de travail de la journée, soit un verre de styromousse pour garder notre canette de bière bien froide, nous nous mettons tout de suite au travail…ça promet!
Les amis arrivent et le party est commencé. La bière brésilienne n’est pas très alcoolisée au rythme d’une bière à l’heure il n’y a pas de problème à rester sobre.
Quand le thermomètre interne est trop élevé, nous allons nous refroidir dans la mer.
Nous arrivons à suivre les conversations et quand les mots nous manquent Denis ou Neuza nous traduisent.
Le terrain de Denis n’est pas très grand alors ses voisins nous invitent à garer le West, nous serons moins à l’étroit. En guise de remerciement nous leur offrons une bouteille de sirop d’érable. Je ne sais pas comment c’est arrivé mais ils ont mélangé le sirop d’érable avec de la cachaça (boisson local fait à partir de la canne à sucre). Ceci a donné un heureux mélange des deux cultures…la moitié de la bouteille de cachaça y est passée ainsi.
Le lendemain nous sommes plus sage mais la fête se poursuit. D’autres amis, un autre BBQ et la bière coule à flot. Nous décidons de dormir une autre nuit ici.

25 février 2006

Carnaval

Olinda, Brésil

25 et 26 février 2006

La nuit a été bruyante, on s’en doutait. C’est le Carnaval et les brésiliens sont les rois de la fête. Tam-tam et musique une bonne partie de la nuit. Un autre camping-car est installé se sont des italiens, ils ont pu dormir un peu mieux que nous car ils ont l’air climatisé et ils peuvent fermer toutes les fenêtres. Nous nous rendons avec Serge et Michèle au centre d’Olinda où les festivités ont lieu. Quelques groupes de musiciens paradent, les gens sont déguisés. Le Carnaval d’Olinda est très familial et sécuritaire. Il n’y a pas de grand défilé, de plumes et de paillettes comme à Rio mais c’est la fête du peuple. La musique résonne, les gens dansent et chacun trouvent son plaisir. À un moment où tout semble se calmer un peu, nous décidons de dîner mais ça reprend de plus belle. Le plus gros de la fête se passe entre 12h et 14h, aux heures les plus chaudes de la journée ce n’est pas pour rien que la bière coule à flot mais il n’y a pas de drogue.
Sieste.
Nous retournons sur le site en début de soirée. Nous soupons dans la rue, de brochettes de viandes et de fromages qu’ils font griller sur du charbon. L’ambiance est plus chaude, les rues sont devenues des poubelles et des urinoirs mais nous nous sentons en sécurité. Nous marchons dans la vieille ville escarpée et pentue, il y a de jolies maisons coloniales aux façades colorées. De retour au West les enfants se plaignent que nous n’avons pas vraiment soupé que ce n’était qu’une collation!
Nous sommes vendredi soir et nous nous attendons à une nuit plus bruyante que la précédente.
C’est peut-être qu’on s’habitue mais nous avons mieux dormi malgré la musique. Un jeune couple est venu se bécoter sur le West, le jeune homme n’a pas aimé qu’on les dérange…
Samedi matin, beaucoup plus de groupes, plus d’ambiance, super cool mais on s’entasse de plus en plus et nous nous demandons bien comment nous allons faire pour sortir d’ici. Nous décidons de suivre un bloc pour sortir du site. Bain de foule réussi.
Après le dîner, nous décidons que nous en avons assez vu du Carnaval, nous quittons Olinda. Les français et les italiens ont fait pareils. Les boums boums pleins la tête nous roulons jusqu’à João Pessoa. Hugues téléphone à un ami d’un ami qui est québécois et qui habite cette capital d’état. Nous avons rendez-vous avec lui, juste le temps de faire une baignade à la plage.
Denis et sa femme Neuza sont très accueillants. Denis est retraité, il nous a déjà proposé de nous faire visiter et Neuza est médecin dans une favela. Nous cassons la glace en soupant dans un restaurant au bord de la mer. Nous dormons dans les rues calmes de João Pessoa. En fait, c’est la première fois qu’un brésilien nous dit que sa ville est sécuritaire. Les brésiliens ont très peur des brésiliens.

23 février 2006

Youppi un camping!

Olinda, Brésil

23-24 février 2006

Nous quittons Praia do Frances le 23 en début d’après-midi, ce n’est pas que nous n’étions pas bien mais plutôt que l’argent commençait à nous manquer (il n’y a pas de guichet dans ce petit village) et le temps aussi. Nous avons encore beaucoup de kilomètres à franchir avant d’arriver à Belem. Arrivée à Porto Galinhas en début de soirée, faut dire que plus nous nous rapprochons de l’équateur et plus les journées raccourcissent. Le soleil se lève vers 5h45 le matin et se couche vers 18h. Les enfants ont adopté ce rythme en se réveillant vers 6h et nous nous couchons vers 20h alors qu’il fait très noir. C’est un horaire qui me convient davantage.
Porto de Galinhas est un centre très touristique mais nous y passerons qu’une nuit. L’information touristique est ouverte, nous allons demander s’il n’y aurait pas un camping. En peu de temps, nous sommes installés et nous soupons sur le site, des pâtes délicieuses avec un vin argentin. Après une bonne nuit de sommeil nous déjeunons sur les tables du resto et commandons un jus de fruit frais. Nous coupons les cheveux de tout le monde sauf moi, un peu de ménage et mise en place s’imposent. Nous faisons encore des kilomètres, nous allons à Olinda pour le carnaval. Nous dînons dans un restaurant au bord de la mer à deux pas du centre. Nous avons très peu cuisiné jusqu’à maintenant au Brésil.
Dans un stationnement, nous faisons la connaissance de Serge et Michèle, deux aimables français en camping-car. Ils viennent du nord du Brésil et se dirigent vers le sud. Le sens inverse de nous. Pratique, nous échangeons de l’information. Souper dans les environs, des hamburgers avec une tranche de filet mignon. Ils appellent ça un X-filé.

20 février 2006

De petites vacances

Praia do Frances, Brésil

20-21-22 février 2006

Après le déjeuner nous allons à la mer. Cette habitude matinale rend toute la famille de bonne humeur, ça aide à démarrer la journée malgré la chaleur. Sinon, nous flânerions toute la journée. Ensuite, visite du projet Tamar. Un groupe de biologistes ont décidé de venir en aide aux tortues de la région. Ils récupèrent les œufs que les tortues viennent pondre dans le sable pour les mettre à l’abri jusqu’à l’éclosion et ils remettent les tortues à la mer âgées de quelques jours. Nous partons de Praia do Forte après le dîner avec une bonne réserve de cajous frais. Je me sens un peu bizarre aujourd’hui, étourdissement je ne suis pas toute là, les effets secondaires du Lariam. Les kilomètres défilent, nous cherchons une station de service agréable (est-ce possible?). Nous nous arrêtons dans un stationnement d’un hôtel à l’abri des bruyants camionneurs. Un resto y est attaché, nous mangeons très bien, nous sommes à Propia à la frontière de l’état de l’Alagoas. Il fait nuit et mon livre des routes nous indique un tronçon en mauvais état, nous continuerons demain matin jusqu’à Praia do Frances.
La première impression de Praia do Frances est bonne, je crois que nous aimerons ce petit endroit. L’ambiance est relaxe, peu de touristes, un Internet et de bons petits restaurants. Nous dormons à l’arrière d’un resto qui fait face à la mer, le vent est bon et éloigne les moustiques. Nous restons deux nuits, trois jours où les activités se résument à se baigner, manger, jouer dans la mer, se rincer, manger et dormir. La plage est divisée en deux parties. D’un côté la mer forme une piscine naturelle et de l’autre il y a de fortes vagues pour s’amuser à surfer.
Nous sommes loin du pays du calcium!

17 février 2006

Introduction au carnaval

Salvador de Bahia, Brésil

17-18-19 février 2006

Pour se rendre à Salvador de Bahia il y a deux possibilités: la route ou le bateau. La seconde option nous épargne cent kilomètres. Nous devons passer par l’Ilha Itaparica où nous dormirons tout près du Club Med dans le village de Mar Grande à 50m de la plage avec vue sur la ville de Bahia. Nous n’hésitons pas à nous baigner avant le souper ainsi qu’au petit matin avant de partir. Nous avons dormi au vent et au son des vagues. La traversée vers Salvador de Bahia dure une heure. Nous sommes samedi, la ville est en pleine activité, il y a du monde partout, plus de 2 500 000 habitants. Nous nous rendons dans la ville haute mais les préparatifs du carnaval nous empêchent de circuler dans ces quartiers. Un jeune homme propose de le suivre jusqu’à un stationnement intérieur, lui est à pied, nous sommes en West. Il fait très chaud, il court devant nous. La porte du stationnement trop basse ne nous permet pas d’y entrer. Il nous amène à un deuxième stationnement où les autobus de touristes peuvent se garer, c’est parfait pour nous. Nous lui refilons quelques « reais » en guise de remerciement. Nous dînons dans le West avant de visiter. Salvador de Bahia est la ville ayant le plus d’influence africaine du Brésil, c’est un peu comme notre introduction au prochain voyage (nous ne savons pas encore quand mais…). Les préparatifs pour le carnaval vont bon train, des personnages gigantesques sont disséminés dans les rues, l’ambiance est chaleureuse et sensuelle, les tam-tams se font entendre, nous sommes envoûtés! Nous nous désaltérons dans une petite ruelle entre deux rues touristiques et c’est là que nous pouvons ressentir toute l’atmosphère de la ville, populaire et familiale. Nous décidons de louer une chambre pour prolonger notre séjour, faire une sieste en fin d’après-midi et dormir plus tard ce soir. Nous assisterons à un spectacle de danse folklorique. Superbes prestations des vingt danseurs et dix musiciens. Le rythme nous a envahi, les enfants en redemandaient. Les influences africaines sont très présentes.
Nous avons souper dans une école hôtelière, les étudiants font la cuisine et le service, un buffet comprenant plusieurs plats représentant la gastronomie bahianaise disposés dans une salle à manger immense et magnifique. Balade dans les rues pour sentir tout le plaisir qu’ils ont à faire la fête et participer un peu. Retour à l’hôtel émerveillé par cette ville. Le lendemain matin, il pleut, nous sommes dimanche et toute la ville est endormie. Nous profitons de ce moment pour sortir le West de la ville et poursuivre tout doucement sur la côte. Les plages se succèdent les unes après les autres en laissant de doux souvenirs de cette région. Un petit arrêt dans un resto familial nous permet de partager un moment de vie avec les brésiliens qui nombreux se rendent à la plage le week-end. Nous arrêtons notre route à Praia do Forte. L’endroit se vide tranquillement, je dis l’endroit car je ne suis pas certaine qu’il y ait un village. On aurait dit que tout ça a été construit pour en faire un centre touristique. Baignade, souper, dodo. Une routine bien établie maintenant.

13 février 2006

Retour sur la côte

Araial d’Ajuda, Brésil

13-14-15-16 février 2006

De Pedra Azul nous allons jusqu’à Vitória où nous passerons quelques heures seulement et poursuivons sur la côte atlantique à Linhares (pour dormir) et jusqu’à Araial d’Ajuda (pour profiter de la plage). Pendant ces nombreux kilomètres les enfants parlent beaucoup de l’école, c’est le sujet de l’heure alors que Hugues nous casse les oreilles avec son odomètre qui ne fonctionne pas. Il s’empresse de le réparer pour ne pas fausser nos statistiques. Au total, il ne manquera que 250km. La première nuit à Araial d’Ajuda, nous trouvons un camping pas trop loin de la plage et pour la St Valentin nous nous offrons des sushi. J’en avait le goût depuis un moment déjà mais c’est plutôt difficile à trouver. La deuxième nuit, nous sommes campés dans le stationnement de la plage. Génial! Au petit matin alors que les propriétaires des restaurants s’affairent à nettoyer et placer les chaises de plage, nous faisons trempette. Les heures d’ouverture des restaurants ou bars sont de 9h à 18h (au coucher du soleil). J’envie ces gens qui n’ont qu’un maillot comme habit de travail, assez simple la vie, non! Le propriétaire du restaurant où nous avons dormi nous offre un tour de kayak. La marée est basse et nous avons beaucoup de plaisir à surfer sur les vagues, belle expérience avec les enfants! La location du kayak payera la nuitée…
À 10h, nous sommes sur la route et la journée est déjà bien entamée. Nous dînons à Porto Seguro. C’est là que les Portugais ont découvert le Brésil en 1500. Ils ont du flair quand même, ils sont arrivés sur les plus belles plages de la région! Nous avons visité la vieille ville et repris la route pour dormir dans une station d’essence à Itagimirim.

11 février 2006

Au pays de l’or noir

Ouro Preto, Brésil

11 et 12 février 2006

Nous embarquons sur l’autoroute bien reposée, poursuivons et arrivons à Ouro Preto vers midi. C’est une jolie ville tout en montagne aux rues en pierre bordées de maisons coloniales blanches aux contours de fenêtres colorées. Plusieurs églises simples à l’intérieur magnifiquement décoré. Antônio Francisco Lisboa, dit l’Aleijadinho est un artiste reconnu dans tout le pays. Il sculpta la plupart des œuvres religieuses de la ville et aussi de toute la région. Cette ville a vu le jour grâce à une mine d’or que nous visiterons demain mais nous profiterons du stationnement et du parc pour souper et dormir.
Nous sommes à quelques kilomètres d’Ouro Preto. L’activité de la mine d’or de Passagem s’est terminée en 1985, se fut la mine d’or la plus riche. Plus de 35tonnes d’or extrait depuis le début du 18e siècle. Il l’appelait l’or noir (Ouro Preto) car une pellicule d’oxyde de fer entourait les pépites. La descente de plus de 120m se fait dans un chariot de bois sur rail de plus de 70 ans. De là, nous visitons les galeries et tout au fond une lagune d’eau cristalline. La remontée s’effectue dans le même chariot.
De retour sur la route, nous dormons à Pedra Azul en direction de Vitória. Toujours dans les montagnes, cette grande pierre attire notre attention et nous décidons d’y passer la nuit.

10 février 2006

Ville impériale

Barbacena, Brésil

Le matin est agréable, 25˚C. Pétropolis se dit ville impériale. Plusieurs bâtiments nous rappellent la présence jadis de familles prestigieuses. L’église São Pedro abrite les tombeaux du roi Dom Pedro II et la de la famille impériale. Elle est imposante et entourée d’arbres exotiques. Nous n’avons pas de carte de la ville, nous n’avons pas encore compris comment elle est construite, pas de rue parallèle, nombreux sens unique. Ça nous amène à faire plusieurs fois le tour.
Visite du musée du Palacio Impérial, beaucoup de richesse et des planchers de bois magnifiques. Les enfants sont impressionnés par les couronnes énormes parées de pierres précieuses.
En fin d’après-midi, nous roulons. Nous avons trouvé pour dormir une station de gaz naturelle et comme les gros camions n’y font pas le plein, nous passons une nuit tranquille. J’ai oublié de parler du souper de ce soir, un filet mignon délicieux, un des meilleurs souper jusqu’à aujourd’hui au Brésil.

09 février 2006

Nuit curative

Pétropolis, Brésil

Super! Nous avons très bien dormi. Nous sommes en forme pour continuer. Aujourd’hui visite du Pain de Sucre. Les enfants sont heureux, nous allons prendre deux téléphériques. Le ciel est nuageux, par chance nous avons fait le Christ hier car aujourd’hui il n’y aurait rien vu à voir. Nous sommes à 395m. Il y a un groupe qui escalade, pas vraiment difficile, il monte sur une grande dalle. Le plus pénible doit être la chaleur de la roche. Après un dîner au kilo nous poursuivons notre route, cette fois, vers l’intérieur. Nous abandonnons la côte, nous la retrouverons dans quelques jours à Vitoría. Au Brésil, les routes sont très bien indiquées, ça évite beaucoup de « on retourne »! Nous sortons sans trop de problème de Rio mais le flux élevé de véhicule (surtout des camions) nous ralentit, nous mettons plus d’une heure pour sortir. Par la suite, la route grimpe dans les montagnes et nous sommes vite rafraîchit. La végétation est abondante et l’air est vivifiant.

08 février 2006

Fini le camping

Rio de Janeiro, Brésil

Après Copacabana, la visite incontournable: Le Christ rédempteur du Corcovado. Il est sur une montagne et il domine Rio du haut de ses 710m. Pour s’y rendre en West nous avons emprunté la splendide route qui passe par Alto do Boavista par le parc national de Tijuca. Plus grande forêt urbaine du monde. Au pied du Christ un ascenseur et des escaliers roulants sont à notre disposition, très touristique, c’est sûre. Les points de vue par contre sont indiscutables, magnifiques et impressionnants. Une vue sur 360˚ et le superbe Pain de Sucre. Ça c’est l’autre visite incontournable à faire à Rio. C’est seulement d’ici que l’on peut comprendre la topographie complexe de Rio. Nous dînons d’empañadas avant de redescendre et d’aller à un autre point de vue. Le Dona Marta situé à 360m d’altitude, tout nous semble à la portée de la main. Derrière nous le Christ, devant le Pain de Sucre, les plages, j’ai préféré. Le site est moins aménagé donc plus naturel et très peu de touristes prennent le temps de venir ici.
Nous décidons de ne pas retourner au camping. Nous cherchons une chambre, nous avons besoin de dormir une bonne nuit afin de récupérer des mauvaises nuits passées au camping. Nous trouvons un petit appartement à Copacabana dans une rue tranquille. Le stationnement pour le West est plus difficile à dénicher, il n’y en a pas à l’extérieur et à l’intérieur la porte d’entrée n’est pas suffisamment haute. Hugues revient à l’hôtel avec le déjeuner pour demain, le West en sécurité. L’appartement a eu le temps de se rafraîchir.

07 février 2006

Copa…Copacabana…♪♪♪

Rio de Janeiro, Brésil

Cette nuit se sont les maringouins qui nous réveillent. Ils sont touts petits et voraces. Une heure à faire la chasse pour finir par tout fermer et partir le ventilateur. C’est vrai que les nuits précédentes, les maringouins nous avaient un peu dérangé mais pas autant! William a le torse tout piqué, Roxanne au 2e n’en a pas du tout et nous se sont les jambes les pires. Il a fait encore très chaud, j’arrive pas à récupérer. Je n’ai pas envie de rien faire mais nous sommes à Rio faudrait bien aller à Copa…♪ Copacabana…♪
Ok, nous rangeons le West pour partir. Ah oui! Le bruit d’hier soir…c’était un pneu qui dégonflait…un enjoliveur de roue mal installé a coupé la valve…on retourne au garage…explication…il répare la crevaison gratuitement…mais nous avons encore perdu au moins une heure. Nous gardons l’objectif en tête : se baigner à Copacabana. Nous sommes encore à une trentaine de kilomètres. L’heure du lunch arrive vite. Il ne nous reste qu’à trouver une place de stationnement, dîner, se mettre en maillot.
Comme c’est rafraîchissant! Nous avons vite fait d’oublier les soucis.
Nous y sommes allés, Copacabana ♪ , nous y sommes baignés!

06 février 2006

Journée au garage

Rio de Janeiro, Brésil

Lundi matin, au boulot! Nous allons chez un concessionnaire VW pour la réparation de la direction. Ils ne peuvent pas nous aider, pas le temps, pas les pièces…Ils nous réfèrent à un autre garage spécialisé, non pas en VW mais en direction, alignement et amortisseur. Nous sommes déçus, nous pensions trouver plusieurs pièces bons marchés au Brésil. La liste était prête! Au premier contact, ils ne veulent pas réparer le West mais nous demandons tout de même qu’ils regardent. La réparation est nécessaire pour la poursuite du voyage. Le West est monté dehors. Les gars ne travaillent pas très vite, moi non plus je ne serais pas très efficace à plus de 40˚C au soleil. Ils essayent de trouver des pièces compatibles. À 13h, ils ont passé l’air un peu partout dans les feins, sur le moteur, il y a longtemps que Hugues voulait le faire, et nous attendons une pièce. Nous décidons d’aller dîner, tout juste la porte à côté se tient un resto au kilo. Il y a un bon achalandage, nous ne risquons pas trop d’être malade. Je déteste ces buffets où tout le monde patauge dans les plats.
Nous passons l’après-midi et une bonne partie de la soirée au garage. Nous avons fait des bricolages, écouté la télévision, lu des histoires, fait l’école bien au frais à l’air climatisée. Bonne nouvelle le West est réparé ce n’est pas parfait mais nous ferons un bout de chemin comme ça. Au souper, difficile de garder les enfants encore assis, ils ont besoin de bouger après une journée entre quatre murs. Nous mangeons de la pizza à volonté, plusieurs variétés.
Retour au camping. Une fois couché, Hugues me dit : « c’est quoi ce bruit? » mais je dormais déjà…

05 février 2006

Match de soccer

Rio de Janeiro, Brésil

Nous faisons la grâce matinée afin de récupérer de notre nuit. Une discothèque à l’extérieur du camping nous a tenu réveillé entre 1h et 4h du matin. Pas besoin de vous dire que je n’ai pas beaucoup rêvé. Nous débutons la journée tranquillement par une baignade dans la mer. Beaucoup de plaisir. Les vagues sont d’environ un mètre et demi. Il n’y a pas d’enfants en bas de 10 ans qui se baigne tellement la mer est forte sauf Roxanne et William mais ils ont tous les deux leurs vestes de sauvetage. William est très bon pour surfer à plein ventre sur les vagues, il y met toute son énergie. Le sable est comme du gros sel, les genoux deviennent vite rouges.
Nous dînons chez « Out Back Steak House » un cousin de la « Cage aux Sports » et poursuivons notre route vers le centro en direction du stade Maracanã. Cela permet aux enfants de faire la sieste. Je descends à la billetterie acheter deux billets (les enfants ne payent pas) pour le match de soccer de cet après-midi qui débute dans dix minutes…
Pas le temps d’aller stationner les West plus loin et de prendre le métro comme prévu. Après avoir fait le tour complet du stade, nous entrons par la bonne porte, le match est commencé. Malheureusement, nous ne sommes que 17000 spectateurs dans un stade pouvant en contenir de 90 à 120mille. Serait-ce la chaleur qui a retenu les brésiliens dans la mer?
Par 41˚C à l’ombre, deux joueurs sont tombés, coup de chaleur! Le match s’est terminé 2-1 pour Botafogo. L’équipe locale a gagné. La foule était très animée, c’est toujours aussi enivrant d’assister à une partie. Nous n’avions pas apporté la caméra, ça fait moins touriste, nous avions la vue sur le Christ. C’est dans ce genre d’activité que l’on se rapproche du peuple.
Retour au camping, la nuit n’est pas tellement plus fraîche, je me lève en pleine nuit pour prendre une douche. Je suis partie trop vite (je n’en pouvais plus) que j’ai oublié ma serviette.

04 février 2006

Je rêve à Rio…♪ (Robert Charlebois)

Rio de Janeiro, Brésil

Paraty est une petite ville coloniale très bien préservée, vieilles maisons aux balcons en fer forgé et toits de tuile, rues pavées de pierre. Nous ferons la visite en calèche pour faire un peu plus 18e siècle. C’est par ici que passaient l’or, les pierres précieuses, la soie et les épices entre le Portugal et le Minas Gerai (état du Brésil). Jolie mais malheureusement très touristique. Nous sommes au Brésil depuis deux semaines et c’est la 1ère ville que nous visitons!
L’après-midi est consacrée entièrement à abattre des kilomètres. Je me répète mais le pays est grand, nous devons remonter jusqu’à Belem.
Arrivée à Rio de Janeiro nous faisons un détour par le centre pour nous donner un aperçu de la ville. Ce n’est pas le chemin le plus court pour aller au camping situé à environ quarante kilomètres en banlieue de Rio. Le camping n’est pas génial, pas de table de pique-nique, sanitaire vieillot mais il a l’avantage d’être en bord de mer. Nous soupons les deux pieds dans le sable avec comme toile de fond le couché du soleil. Pas mal!Nous fredonnons gentiment : Je rêve à Rio devant ma radio…♪ ♪ ♪

03 février 2006

Plouf!

Paraty, Brésil

L’avant-midi file a toute allure, nous nous baignons à la très belle plage du camping. Le sable est fin, presque blanc et derrière nous une forêt, de la verdure. Un bac nous permet de traverser la rivière pour atteindre la plage. Au retour, nous la traverserons à pied, question de se désaler. Seulement une cinquantaine de kilomètres nous sépare de Paraty, nous partons en milieu d’après-midi après le dîner. Une fois arrivée, le temps de trouver la buanderie, de s’installer au camping et nous voilà encore dans la mer. Celle-ci est bien différente de ce matin. Plus chaude et sans vague. Bof! À peine rafraîchissante! Nous devenons difficile…

02 février 2006

Mais où est notre moral?

Ubatuba, Brésil

Nous avons très bien dormi et ainsi nous avons récupéré un peu de sommeil. En sortant du chemin de terre qui mène au camping, un bruit étrange se fait entendre au niveau de l’amortisseur du coté de Hugues. À regarder, comme ça, on ne voit rien, nous irons voir un garagiste plus tard. L’immense épicerie de la ville nous permet de refaire le plein et de dîner dans un petit parc à l’ombre d’énormes arbres où quelques fourmis me chatouillent les orteils. La visite chez le garagiste nous révèle des problèmes au niveau de la direction… il manque quelque caoutchouc. À Ubatuba, y’a rien à faire, ils n’ont pas de pièces. Il n’y a pas de danger à rouler ainsi malgré les bruits plutôt inquiétants. À Rio de Janeiro, nous devrions trouver tout ce qu’il nous faut, une liste des pièces à changer en portugais nous facilitera la tâche. Allons maintenant à l’aquarium. La disposition des bassins d’eau est originale, il y a même des poissons au-dessus de nos têtes. Poissons de toutes les couleurs, toutes les grosseurs, quelque tortues, des caïmans, bien sur les enfants ont adoré mais les parents aussi. Retour au camping, nous nous baignons et soupons. Nous sortons notre « cinéma camping » et regardons le début du film « C.R.A.Z.Y. » (mon cadeau de noël de Léo et Gisèle) avec les enfants. Une fois ceux-ci couchés et endormis impossible de résister à l’envie de continuer le film. Nous avons beaucoup aimé et sommes restés avec la musique en tête plusieurs jours…J’avais vingt ans ♪ …♪