Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

31 juillet 2005

Vers le sommet de Chimborazo

Environs de Riobamba, Équateur

Ce matin le temps est très nuageux. Ce n’est pas la journée idéale pour gravir une montagne mais il y a quelques éclaircis, le temps en haute altitude peut changer très vite.
Après un super déjeuner dans le West constitué de pain intégral, confiture de mûres et de fromage local (délicieux, semblable à un cheddar de qualité) nous partons à la rencontre du plus haut sommet de l’Équateur, Chimborazo avec 6310m. La route est belle et asphaltée nous jouissons pleinement du paysage. Les enfants s’amusent beaucoup à regarder les animaux sur la route surtout des vaches, des moutons et des cochons. Nous sommes partis de Riobamba à 2700m et allons nous rendre à 4800m tout près du premier camp de base pour faire le Chimborazo. La vie est belle nous sommes des gens de montagne et nous profitons pleinement des jolies paysages qui s’offrent à nous. C’est grandiose! Au dire de William le vent fait de la musique sur le West, en fait le vent souffle si fort qu’il soulève du sable et des roches. Quelle belle peinture nous aurons! Oups, que se passe-t-il la lumière de la batterie allume, le moteur se met à chauffer…nous éteignons et essayons de repartir mais le moteur est beaucoup trop chaud. Faudra sortir pour s’apercevoir qu’il y a du liquide qui a coulé. Il faut alors vider la valise car le moteur est situé à l’arrière. Nos choses se retrouvent toutes sur le bord de la route pour pouvoir faire la réparation. Heureusement, ce n’est que la courroie de l’alternateur et de la pompe à eau. Le mécanicien est herbe doit alors nous montrer ses talents. Suite à une série de essai erreur, rempli la valise vide la valise nous repartons un peu craintif. Pendant la réparation, je m’occupais de faire manger les enfants car tout ça nous a retardé et l’heure du lunch est arrivée rapidement. Tout semble être ok, nous décidons alors de se lancer sur la route en serpentin de terre battue sur le Chimborazo. Au matin, il y avait un petit monsieur qui nous réclamait 10U$ par personne et maintenant plus personne. Notre problème mécanique nous aura fait économisé quelques dollars! Malheureusement le sommet est nuageux une petite éclaircie tente de se rendre mais d’autres nuages se maintiennent à la cime. Les enfants n’ont eu le temps de faire qu’une sieste de 5 minutes alors ils ne sont pas d’humeur à marcher et ils sont affectés par la haute altitude. Dommage, je serais bien restée plus longtemps à cette altitude, ça me rappelait de bons souvenirs de haute montagne. La descente fut très excitante, les enfants ont apprécié la présence de plusieurs « vicunas » sauvages (espèces de lamas).
Souper à Riobamba et dodo sans chichi dans une station de service un peu en banlieue.

(voir photos)

30 juillet 2005

Marché de Riobamba

Riobamba, Equateur

Tous les samedis le marché anime la ville. Nous aimons beaucoup nous balader au travers tous ses gens souvent venus des montagnes pour vendre leurs récoltes, de la viande, du fromage, des œufs ou encore de l’artisanat. Il y a de vieilles dames sans soulier vêtues des habits traditionnels, des plus jeunes avec un bébé en bandoulière. Le spectacle est toujours agréable. Nous découvrons de nouveaux fruits dont nous ne saurons probablement jamais le nom mais tellement délicieux. La marche dans le marché nous permet de mieux s’adapter à la haute altitude car nous sommes à 2700m et nous avons le souffle un peu court. Dans quelques jours, nous aurons plus de globules rouges dans le sang et notre respiration redeviendra normale.


(voir photos)

29 juillet 2005

Nous sommes libres

Guayaquil vers Riobamba

Nous quittons enfin la ville de Guayaquil, toute la famille est excitée. Nous sortons de la ville facilement car depuis le temps que nous y sommes nous connaissons bien les rues. Nous avons l’impression de retrouver notre liberté. La route est belle, il y a peu de circulation et nous rejoignons la route des volcans (la Panaméricaine). Les montagnes sont cultivées jusqu’au sommet et leurs couleurs passent du brun terre à vert foncé sans oublier les blonds des blé d’inde séchés et les verts tendres des nouvelles pouces. Au village de Cajabamba se dresse la plus ancienne chapelle du pays, érigée en 1534, la Balbanera. Nous nous y dégourdissons les jambes et prenons une collation. Beaucoup d’amérindiens vêtus de ponchos très colorés nous sourient et nous saluent. Nous avons enfilé nos pantalons et nos chandails à manche longue, ici, il fait froid, environ 16°C. En chemin, nous avions croisé deux campings, nous espérons en trouver dans les environs de Riobamba. Nous avons le temps de faire une bref visite de Riobamba avant de retourner à la station de service où nous passons la nuit car il n’y a malheureusement pas de camping. Nous nous endormons difficilement, nous avons perdu l’habitude de dormir dans le West. Ici, les nuits sont froides alors les enfants dorment sur des tapis de camping sur le plancher du West (oui, oui dans le quatre pieds carrés) et nous gardons le toit fermé.

(voir photos)

28 juillet 2005

Nous avons récupéré le West



Guayaquil, Équateur

Les activités, de la fin de semaine, préparées pour la fête de Guayaquil étaient décevantes. Alors, nous n’en parlerons pas.

Par contre, la sortie du West fut plutôt éprouvante.
Suite à la résolution de plusieurs problèmes, des courses en taxi, de nombreux pourboires, des heures d’attente, de nombreuses discussions en espagnol, de multiples consultations du dictionnaire, la libération du West a eu lieu mercredi soir (27 juillet) à 22h30. Pour différentes raisons nous devions sortir le West du port dans le « conteneur » à l’aide d’un camion pour ensuite sortir le West du « conteneur ». Je sais tout cela est bien compliqué mais c’est ainsi. Dû à l’heure tardive (19h30) aucun entrepôt ne voulait nous faire entrer pour délivrer le contenu du conteneur. Nous avons donc arrêté la circulation à l’aide de la police afin de descendre le West sur une rampe de fortune!!! Moi et les enfants avions déjà quitté les lieux vers 19h45 mais Hugues s’impliquait pleinement afin d’éviter une catastrophe.



Aujourd’hui les enfants étaient très heureux de retrouver le West et ils nous ont demandé de faire une balade. Ils ne veulent pas dormir à l’hôtel ce soir…mais nous partirons que demain pour la route des volcans, plus précisément Riobamba.

La découverte de l’Amérique du sud débute enfin presque deux mois après notre départ de Longueuil.
(photo du west devant notre hotel a Guayaquil)

22 juillet 2005

C’était écrit dans le ciel

Guayaquil, Équateur

C’est aujourd’hui que le bateau, le « conteneur » et le West sont finalement arrivés. Depuis déjà 2 jours que nous essayons d’avoir des informations et des papiers pour nous préparer à récupérer le West. Rien. De peine, avons-nous eu deux numéros de téléphone, un fax et un e-mail, même pas capable de savoir si le bateau est vraiment arrivé. Vers 15h, nous décidons de se rendre au port maritime, négocions un taxi pour nous rendre (il n’y a pas de compteur), soudoyons le gardien de l’entrée du port (2U$) pour pouvoir continuer en taxi car ils n’ont pas le droit d’entrer, rencontrons pleins de gens. Au bout de quelques minutes, nous comprenons rapidement que le fax ne sera pas suffisant et qu’il faut l’original du « Bill of Landing ». Comment se procurer l’original? Un gardien de la douane à qui le chauffeur de taxi a dit de bien s’occuper de nous, nous demande les papiers que nous avons. Il téléphone à la compagnie qui figure sur le fax et nous griffonne l’adresse sur un bout de papier. Pendant ce temps, les enfants grignotent une collation. Leurs présences nous facilitent toujours la tâche. Nous devons nous présenter à cette adresse, le bureau ferme à 17h, dépêchons-nous car il est 15h45. Nous négocions un autre taxi adresse en main. Assise dans le taxi, je demande à Hugues de voir l’adresse et je m’aperçois que le bureau est à environ 4 coins de rue de l’hôtel. Et dire que Hugues a dépensé une dizaine de dollars à téléphoner à ce bureau!
Sur place, une dame super aimable nous fournit l’original du « Bill of Landing » en échange de 75U$ et nous explique les étapes nécessaires pour récupérer le West. Tout à l’air si simple, un vrai jeu d’enfant, nous vous raconterons la suite dans quatre ou cinq jours une fois le West sur les routes de l’Équateur.

Pourquoi quatre ou cinq jours me direz-vous?

C’est que depuis notre arrivée en Équateur, nous savions qu’à Guayaquil s’était jours fériés les 24 et 25 juillet. Nous avions tout planifié pour avoir quitté la ville à ces dates ou du moins avoir récupérer le West.
Mais nous participerons aux festivités puisque le port est fermé jusqu’à mardi matin, ce que nous redoutions, et le West est toujours dans le « conteneur »! C’était écrit dans le ciel!
À mardi, mon West!
Peut-être…

15 juillet 2005

Un écureuil parmi nous

Puerto Lopez, Équateur

Ce matin nous nous réveillons avec un écureuil dans la chambre. Roxanne a un côté du visage tout enflé. Depuis quelques jours, elle se plaignait d’avoir mal à la joue, nous avions regardé et nous pensions qu’elle s’était mordue. Nous l’examinons de nouveau, rien de spécial sauf cette enflure et la douleur. Elle a de la difficulté à prendre son petit déjeuner, il faut faire quelque chose. Nous sommes dimanche dans un petit village, nous pensons retourner à Guayaquil (où il y a des hôpitaux pour enfants) mais s’est à au moins quatre heures de route. Je demande au propriétaire de l’hôtel pour une clinique, il m’en indique une mais il ne sait pas si elle est ouverte le dimanche. Puis, il regarde son carnet de téléphone et m’inscrit un nom d’hôtel et un nom de médecin : Dr Julio Salazar. Après plusieurs questions, nous décidons de s’y rendre. Le cabinet est attaché à l’hôtel et une petite pharmacie y est jointe. Le médecin est déjà en consultation, nous patientons dehors en regardant les nombreux diplômes et certificats accrochés au mur. Des gens s’ajoutent, nous sommes déjà un peu plus en confiance. Notre petite Roxanne a une infection à un ganglion, il nous suggère un antibiotique mais nous préférons utiliser ceux que nous avons apportés avec nous. La consultation nous coûte aussi peu que 10 US.
Lundi, Roxanne a encore la joue enflée mais son humeur coquine est de retour.
Mardi, tout est redevenu normal.

En fait, s’est la deuxième fois que nous consultions un médecin. Hugues a eu une otite la semaine dernière et nous avions vu un médecin à la clinique de Guayaquil. Nous avons perdu une ½ journée non pas à attendre de voir le médecin mais plutôt pour faire l’administration entre notre assurance et l’hôpital et, en fait, ce n’est toujours pas fini!
Cette fois-là le médecin parlait anglais.

Le reste de la journée de dimanche s’est déroulé tranquillement avec une sieste en après-midi et le visionnement d’un match de soccer à la télévision d’un bar. Guayaquil se rend en final, ils ont gagné 2-0! C’est à suivre…

(Voir texte du 6 juillet, j'avais oublie de le publier)

14 juillet 2005

Visite de Puerto Lopez


De Las Tunas à Puerto Lopez

Ce qu’il y a à faire de juillet à septembre à Puerto Lopez se sont des tours de bateau pour voir des baleines. Super attraction dans tout le village. Tous les gens nous parlent des baleines. Nous décidons d’y aller. Il est 10h et le bateau part à 10h, vite, vite, vite. Nous ne sommes pas déçus puisque des baleines il y en a beaucoup. William et Roxanne disaient des « wow » et des « oh » et « encore des saltos ». Les baleines que nous avons vues ne sont pas de la même espèce qu’à Tadoussac. L’heure et demi de retour fût un peu plus pénible, nous n’avons mangé qu’un morceau de gâteau aux bananes offert par l’équipage en guise de dîner ...
Nous avions tous le cœur sur les lèvres, Roxanne a vomi, William s’est finalement endormi dans mes bras et Hugues prenait de grandes respirations. La mer était très houleuse.
Le départ s’était fait à toute vitesse et comme nous voulions payer avec la carte de crédit nous n’avions pas eu le temps de le payer. Un jeune homme nous attendait sur la plage pour régler les comptes ainsi que de très jeunes enfants (6-7 ans) avec des chaises et de l’eau pour nous laver les pieds. Avec la carte s’était compliquée, ils ont mis au moins 30 minutes à avoir l’autorisation pour finalement déchirer la transaction et payer avec de l’argent comptant car il nous facturaient des frais de 20%.
Nous avons dîné à 15h45.
Voir les photos, Hugues a réussi à prendre de très beaux « salto »!

13 juillet 2005

Tous en autobus

Guayaquil à Las Tunas, Équateur

Nous attendons le lavage pour partir. Nous sommes à Guayaquil et nous voulons nous rendre à Las Tunas. Nous nous sommes renseignés et nous devons prendre deux autobus, le premier nous amène à Santa Elena vers l’est et le second vers le nord (Ruta del sol) jusqu’à Las Tunas. Ce sont des autobus publics (non climatisé et poules incluses). Nous sommes chanceux nous n’avons pas du tout attendu pour le transfert. Pour faire environ 200 km, nous avons mis 4h, c’est bon. Pour ceux qui nous suivent sur une carte, je ne suis pas certaine que vous trouverez puisque même le chauffeur d’autobus ne savait pas où ça se trouvait exactement. Il nous a débarqué en plein milieu de rien! Là, le West nous manquait…J’ai fait deux ou trois tours sur moi-même pour apercevoir quelqu’un. Je lui ai demandé l’hôtel que nous cherchions et il m’a indiqué un chemin de terre et m’a dit que nous étions à 500 mètres. Ouf! Nous marchons jusqu’au grillage de l’hôtel ça semble désert… un monsieur apparaît nous visitons la chambre, il n’y a pas d’autres clients. Il demande 70US pour une chambre avec quatre lits superposés, c’est trop cher mais avons-nous d’autre choix ?
Il semblerait qu’il existe un autre hôtel dans le village, nous marchons quelques cents mètres, une affiche est visible. Finalement, nous trouvons une chambre à un prix beaucoup plus économique. Nous avons du temps avant le souper, une marche sur le bord de la mer est indispensable pour les enfants et nous voulons trouver le dépanneur du village pour y faire des achats. Les vagues sont impressionnantes, très hautes et elles forment de gros rouleaux. La plage est belle mais à certain endroit elle est rocailleuse. En entrant dans le village par la plage nous ne voyions pas de mini market, il suffit de demander et un vieux monsieur nous sert la main et vient nous reconduire. Évidemment, il n’y a pas beaucoup de choses mais nous trouvons ce que nous avons besoin soit de l’eau, du pain (pour le déjeuner de demain), des bananes et des biscuits. Rencontres super sympathiques! Souper à l’hôtel. Nous dormons très rapidement.
(voir photos)

12 juillet 2005

Mauvaise nouvelle

Guayaquil, Équateur

Le West ne quittera pas le port de Panama city avant le 15 juillet. Grande déception nous pensions l’accueillir aujourd’hui ou demain…se sera plutôt le 21 ou 22 juillet.
C’est dans 9 jours!
Nous ne resterons pas à Guayaquil tout ce temps-là.
« Brainstorm », nous décidons de partir en autobus vers la côte ouest, une région que nous ne pensions pas faire.

11 juillet 2005

Toujours en attente du West

Guayaquil, Équateur

Au matin, nous nous empressons de regarder le journal car hier nous sommes allés voir un match de soccer au Stade Monumantal de Guayaquil. C’était le match pour la semi finale entre Quito et Guayaquil et se sont les jaunes (Guayaquil) qui ont gagné. L’ambiance dans le stade était au délire, tout le monde sautait de joie. William suivait le match avec beaucoup d’attention et d’émotions tout comme son père. William était épuisé après avoir passé la majeure partie du match à sauter et crier.
Belle expérience!

08 juillet 2005

Que l’aventure commence…

Guayaquil, Équateur

Quelle semaine!
Le 5: Mise en boîte du West
Le 6 : Visite de la vieille ville de Panama et anniversaire de Roxanne
Le 7 : Visite du centre ville de Panama
Le 8 : Nous prenons l’avion pour l’Équateur

Aujourd’hui, c’est un jour où tout semble facile.
Dans l’autobus pour l’aéroport nous étions assis sur le premier banc. Après avoir pris possession de nos billets achetés sur Internet, nous avons passé aux douanes sans problème. Les enfants ont posés beaucoup de questions dans l’avion mais tout s’est bien passé même que William a fait une sieste. Nous partions à 11h45 de Panama city et nous sommes arrivés à Guayaquil à 15h avec un arrêt à Quito d’environ vingt-cinq minutes. C’est un des plus beau vol que j’ai eu la chance de faire, les montagnes étaient magnifiques et les nuages comme ont les dessinent. Arrivé à Guayaquil les douanes sont rapides à passer et notre sac (10 kg!) était déjà là. L’aéroport n’est pas très loin du centre ville alors nous sautons dans un taxi. Le chauffeur nous fait changer d’idée, nous débarquons à l’hôtel California, nous négocions une chambre et à 16h nous nous baladions dans une nouvelle ville. Ce soir là, les enfants ont faits des tours de 4x4 électriques sur la grande place le long de la rivière et nous avons mangé dans un restaurant en forme de bateau d’où nous avions une vue splendide. Toute la famille avait un peu froid, nous venions de passer sous les trente degrés Celsius et le vent soufflait.
Wow! Moins qui pensait que la journée à voyager allait être perdu.
Nos premières impressions sur la ville de Guayaquil sont très positives.

Bonne nuit, beaux rêves!

06 juillet 2005

Bonne fête Roxanne!

Panama city, Panama

Princesse Roxanne a 5 ans.
Depuis déjà quelques jours nous avions commencé à se préparer à cet événement. La chandelle avait été achetée plus tôt au Costa Rica, les cadeaux deux jours avant pendant que Hugues faisait le lavage avec les enfants et les décorations le jour même. Nous avons décorée la chambre de poissons tropicaux. Les cadeaux ont été donnés après la sieste (les nôtres et celui de Mamie Gisèle que nous cachions depuis notre départ). Le désir de Roxanne était de manger dans notre chambre d’hôtel. Nous avions une petite table ronde avec deux chaises, un tabouret et un coin de lit pour s’asseoir. Naturellement, aucun service aux chambres! Hugues est sorti acheter de la pizza (chose très rare et assez coûteux ici) et des friandises ainsi qu’un gâteau blanc auquel nous avons ajouté, croyez-le ou non, du crémage au chocolat « Duncan machin… »!!
Résultat : une fête très réussie même si ses amis n’y étaient pas. La soirée s’est poursuivie plus tard qu’à l’habitude en s’amusant avec son ami préféré William et ses nouveaux jouets.
William ne cessait de répéter qu’il allait avoir bientôt 4 ans et qu’il voulait une fête comme Roxanne. Les prochains six mois vont lui paraître bien long…

Merci à tous ceux qui ont envoyés des vœux via le blog, vous avez rendu une petite fille très heureuse.

03 juillet 2005

Un petit village entre les volcans

El Valle, Panama

Dimanche matin, tout va de travers, les enfants sont bougons, le genre de matin que tu as le goût de te recoucher et de recommencer la journée d’une façon différente.
Nous avions prévu aller dans un petit village « El Valle » à environ 60 km de Playas Santa Clara (l’endroit où nous dormions). Nous ne parlons pas de remettre l’excursion mais c’est dans l’air…
Petit à petit tout se replace.
Nous partons, pour la première fois au Panama nous quittons la Panaméricaine et nous empruntons une route secondaire. La route est belle. Les paysages au passage sont superbes, nous sommes légèrement en altitude et l’air est plus frais, on ne s’en plaint pas! Contrairement à un village traditionnel où tout se passe autour de la plaza, ce village est fait tout en longueur. Tout les gens de la région et aussi quelques touristes Panaméens se retrouvent ici. C’est dimanche, jour de marché. Nous trouvons des fruits, des légumes, des plantes et de l’artisanat local. Il y a beaucoup de monde et l’ambiance est relaxe. Nous en profitons pour faire quelques achats dont un bracelet tressé par une indienne pour Roxanne car son anniversaire est dans 3 jours.

Retour au camping en fin de journée, les enfants ont fait la sieste dans le West.

01 juillet 2005

Vers le sommet de Chimborazo

Environs de Riobamba, Équateur

Ce matin le temps est très nuageux. Ce n’est pas la journée idéale pour gravir une montagne mais il y a quelques éclaircis, le temps en haute altitude peut changer très vite.
Après un super déjeuner dans le West constitué de pain intégral, confiture de mûres et de fromage local (délicieux, semblable à un cheddar de qualité) nous partons à la rencontre du plus haut sommet de l’Équateur, Chimborazo avec 6310m. La route est belle et asphaltée nous jouissons pleinement du paysage. Les enfants s’amusent beaucoup à regarder les animaux sur la route surtout des vaches, des moutons et des cochons. Nous sommes partis de Riobamba à 2700m et allons nous rendre à 4800m tout près du premier camp de base pour faire le Chimborazo. La vie est belle nous sommes des gens de montagne et nous profitons pleinement des jolies paysages qui s’offrent à nous. C’est grandiose! Au dire de William le vent fait de la musique sur le West, en fait le vent souffle si fort qu’il soulève du sable et des roches. Quelle belle peinture nous aurons! Oups, que se passe-t-il la lumière de la batterie allume, le moteur se met à chauffer…nous éteignons et essayons de repartir mais le moteur est beaucoup trop chaud. Faudra sortir pour s’apercevoir qu’il y a du liquide qui a coulé. Il faut alors vider la valise car le moteur est situé à l’arrière. Nos choses se retrouvent toutes sur le bord de la route pour pouvoir faire la réparation. Heureusement, ce n’est que la courroie de l’alternateur et de la pompe à eau. Le mécanicien est herbe doit alors nous montrer ses talents. Suite à une série de essai erreur, rempli la valise vide la valise nous repartons un peu craintif. Pendant la réparation, je m’occupais de faire manger les enfants car tout ça nous a retardé et l’heure du lunch est arrivée rapidement. Tout semble être ok, nous décidons alors de se lancer sur la route en serpentin de terre battue sur le Chimborazo. Au matin, il y avait un petit monsieur qui nous réclamait 10U$ par personne et maintenant plus personne. Notre problème mécanique nous aura fait économisé quelques dollars! Malheureusement le sommet est nuageux une petite éclaircie tente de se rendre mais d’autres nuages se maintiennent à la cime. Les enfants n’ont eu le temps de faire qu’une sieste de 5 minutes alors ils ne sont pas d’humeur à marcher et ils sont affectés par la haute altitude. Dommage, je serais bien restée plus longtemps à cette altitude, ça me rappelait de bons souvenirs de haute montagne. La descente fut très excitante, les enfants ont apprécié la présence de plusieurs « vicunas » sauvages (espèces de lamas).
Souper à Riobamba et dodo sans chichi dans une station de service un peu en banlieue.


(voir photos)