Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

31 août 2005

De la Sierra à la Costa

Guayaquil, Équateur

Nous avons environ 4h1/2 de route à faire. Cuenca à Guayaquil. Nous partons à 2 500m d'altitude, passerons au-dessus de 3 200m pour redescendre au niveau de la mer (0m) à Guayaquil. Nous vivons tout un changement de paysage, à un moment, j'ai bien failli mettre le chauffage alors qu'en arrivant à Guayaquil j'ai pris une douche bien glacée pour me rafraîchir. Les shorts et les sandales sont sortis à la vitesse de l'éclair. Nous avions suivi le paquet contenant le permis et l'immatriculation sur Internet. Fedex prévoyait faire la livraison au consulat le 1er septembre mais il indiquait "mauvaise adresse". Ça nous tracassait. Alors la 1ère chose que nous faisons en arrivant à Guayaquil est de se rendre chez Fedex pour voir ce qu'il advenait de notre enveloppe. La dernière chose que nous voulions c'était que le paquet retourne au Canada. Fedex au centre-ville se souvient d'avoir eu l'enveloppe et le consulat l'a refusé prétextant ne pas avoir personne de ce nom là! (Une chance que nous les avions prévenu que nous attendons une lettre!) Nous nous rendons tout de suite au bureau chef à quelques kilomètres du centre-ville. Hugues a vérifié le paquet nous y attend. Après la présentation d'une pièce d'identité, la précieuse enveloppe lui est remise. J'attends impatiemment dans le West avec les enfants...Yahou!!! Nous avons un permis de conduire pour Hugues et l'immatriculation du West! Toute la famille saute de joie!!!

Les gens de l'hôtel à Guayaquil nous ont accueilli comme de vieux amis, ça nous a fait chaud au coeur. Les enfants se sentent à la maison ici, il y a un mois, nous y étions restés presque trois semaines en attendant le West. Même chose au restaurant où nous aimions aller, au El Toro, grosses poignées de main, sourire amical.

Nous dormons à l'air climatisé, le West en sécurité dans le stationnement de l'hôtel et pour changement des histoires, au plaisir des enfants un peu de TV avant de s'endormir.

29 août 2005

Ville coloniale

Cuenca, Équateur

Aujourd'hui visite de Cuenca, 3e ville en terme de population mais grande 1ère pour sa beauté et son charmant cachet coloniale. L'ambiance y est beaucoup plus relaxe qu'à Quito et Guayaquil. Nous suivons un petit itinéraire que j'avais préparé. Les nombreuses églises sont magnifiques. Un marché de fleurs se tient tous les jours et explose de ses superbes couleurs et de ses nombreuses odeurs. Les enfants amoureux des fleurs nous ont fait acheter un petit panier de fleurs coupées que nous installerons dans le West et que nous arroserons à tous les soirs! Lors de la colonisation les Espagnole ont obligés les métisses et les amérindiennes à porter le panama (chapeau blanc avec de larges bords en pailles tissés) afin de les distinguer des femmes Espagnoles pures. Contrairement à ce que l'on peut s'attendre ce chapeau est fabriqué en Équateur et non pas au Panamá. Il doit sa popularité aux nombreux travailleurs Européens qui l'adoptèrent lors du creusement du fameux canal de Panamá. Tout ça pour dire que Hugues s'en est acheté un. Au restaurant, le problème consistait à trouver en endroit pour déposer le chapeau, nous lui avons trouvé une chaise à nos côtés juste pour lui. Il reste 9 mois, va-t-il supporter le voyage! Dans l'après-midi, nous flânons sur le bord d'une des quatre rivières de Cuenca en attendant l'ouverture d'un musée que nous voulons voir. À quelques pas de là, il y a quelques vestiges de l'époque inca qui rappellent l'ocupation qui eut lieu à l'époque dans la vallée. Les Équatoriens de Cuenca parle plus rapidement et nous avons l'impression qu'ils chantent. La dame du stationnement a accepté que nous dormions dans le West. La nuit est tranquille et très reposante. Très bon choix d'emplacement!

28 août 2005

Marché aux alentours de Cuenca

Cuenca, Équateur

Visite de marchés dominicaux dans des petits villages près de Cuenca: Gualaceo, Chordeleg et Sigsig. Très peu visité par les touristes et très pittoresques. Chordeleg est reconnu pour ses bijoux en or et en argent, malheureusement les designs sont démodés. À Galaceo, il y avait plusieurs petits marchés éparpillés au travers du village. À l'heure où nous sommes arrivés à Sigsig le marché était quasi terminé et les enfants se sont amusés au parc et au terrain de soccer. L'arrivée à Cuenca se fait sur trois larges voies, nous nous rendons au "centro". Difficile de trouver un hôtel, après une heure de recherche, nous nous décidons de payer 30U$ pour la nuit. Le West dormira dans un stationnement payant en face de l'hôtel et qui(le stationnement) nous inspire pour la nuit de demain. Nous avions besoin d'une bonne douche et les lits sont douillets, 'est pourquoi nous passerons la nuit à l'Hostal Castellana.

27 août 2005

Une visite à Ingapirca

Cuenca, Équateur

Nous continuons la descente vers le sud. En après-midi, nous visitons un site archéologique. C'est un site pré-Inca, qui a été habité et construit en partie par les Cañaris. Je dis en partie car par la suite les Incas s'en sont accaparés et ils ont construit eux aussi sur ce site. Nous pouvons différencier les deux civilisations par la forme des maisons et des autres constructions. Les Cañaris construisaient tout en forme circulaire alors que les Incas, c'est plus connu, préféraient les trapézoïdes ou les rectangles. Je trouve toujours très étonnant de voir les connaissances qu'ils avaient à cette époque. A ce site, il y a un calendrier lunaire (une grosse roche avec 21 trous), qui leur indiquait les meilleurs moments pour semer ou encore la fertilité des femmes etc. Les ruines sont disposées autour d'une plateforme centrale qui servait probablement de lieu de culte qu'on appelle "Temple du Soleil". Il s'éleve a 3 200m, surplombant quelques maisons et de grandes parcelles de terrains consacrées a l'agriculture et l'élevage. Nous pouvons d'ailleurs y faire une randonnée et voir un visage sculpté dans les roches de la montagne. Nous nous sommes un peu trop attardés à Ingapirca car nous avons roulé à la noirceur pour se rendre à Cuenca. Nous nous sommes arrêtés en banlieue de la ville dans une station d'essence. Nous sommes dimanche et il n'y a pas beaucoup de restaurants d'ouverts. Les gens de la station nous indique un resto où nous pourrons souper de poulets frits et de "papas fritas"!. Nous réussissons à trouver du pain dans une pâtisserie pour le déjeuner de demain. Par contre, nous ne savons pas du tout où nous sommes. J'arrive pas à nous situer sur la carte (elle n'est pas assez grande et ne comprend pas la banlieue) et les pompistes ne sont pas capable de nous indiquer le chemin pour se rendre au "centro". Ils nous ont montré le dome de la Cathédrale en nous disant: c'est là le "centro"!

Nous nous réveillons en sursaut pendant la nuit par un bruit, qui le lendemain se révèle être une bouteille de bière brisée. C'est la premiere fois que nous nous faisons réveiller et que nous avons peur.

26 août 2005

Quelques kilomètres de plus pour du chocolat

Riobamba, Équateur

À environ 35km de chemin cahoteux du village de Guaranda, il existe un village du nom de Salinas. La spécialité est le chocolat et le fromage! Miam, miam, miam...
Les gens de ce village fabriquent plusieurs choses et ils organisent des tours pour visiter le village. Alors, nous avons dîner de truite de la rivière environnante et avons fait par la suite la visite avec une guide.
Visite super intéressante! Débutant par la fabrique de laine ensuite la fabrique manuelle de ballons de soccer (nous en avons acheté un), la céramique, le chocolats (dégustation et achats), le fromage, l'élevage de chèvres Suisses et la fabrication d'huiles essentielles. Beaucoup de ces produits sont pour l'exporation...en Italie! Surprenant! Un tout petit village comme ça perdu dans les andes et pas du tout facile d'accès. Les enfants ont bien suivi, ils avaient toujours hâtent de voir la fabrique suivante et ils ont fini par jouer à se faire peur avec la guide.

Pour le retour, nous passons par la route du Chimborazo (la fameuse où nous avons eu un bris mécanique) tout en dégustant de bons chocolats. Les paysages sont grandioses. Nous irons dormir à Riobamba, ville que nous avions déjà visité, nous savons à quelle station d'essence nous rendre.

25 août 2005

Tout le monde est heureux de faire de la route

Guaranda, Équateur

Nous avons roulé vers le sud une bonne partie de la journée. Nous allons faire une boucle que nous voulions faire en montant vers Quito. Il s'agit d'Ambato, Guaranda et Riobamba. La fin de l'après-midi est très relaxe, les enfants jouent au parc et le soleil descend tranquillement sur les montagnes qui entourent Guaranda. Nous soupons d'une pizza, la spécialité du village est le fromage, vous pouvez imaginer que la pizza est délicieuse.
Je m'étais informée au policier si nous pouvions dormir près du parc, la réponse était négative (trop dangereux) alors nous nous rabattons sur une station d'essence à environ 1km du village.

24 août 2005

Tannés t'attendre...

Quito, Équateur

La SAAQ n'a toujours rien envoyée et comme nous sommes tannés d'attendre à Quito nous réorganisons le tout pour faire suivre le courrier à Guayaquil (au consulat) comme ça nous pourrons visiter le sud du pays. Je profite de notre dernière journée à Quito pour me faire couper les cheveux après deux mois et demi de voyage.

23 août 2005

Visitons le Vieux Quito

Quito, Équateur

Toujours rien d'arrivée de la SAAQ. Nous décidons enfin de visiter le "Vieux Quito". Pour commencer, la ville de Quito est particulière car elle est entourée de volcans, elle est située à quelques kilomètres au sud de l'équateur (la ligne fictive qui divise le globe en deux hémisphères) et est perchée à 2 850m d'altitude. Elle est toute en longueur (sur plus de 30 km), la partie sud représente le "vieux Quito" et la partie au nord la nouvelle ville. Le "Quito moderne" se caractérise par les maisons très protégées de riches bourgeois, des grattes ciel, des centres commerciaux et des banques. Ici l'inégalité sociale est voyante. Le vieux Quito ou Quito historique est constitué de quartiers plus pauvres mais beaucoup plus beaux. L'architecture y est plus belle, plus riche d'histoire. La ville a été placé sous la tutelle de l'UNESCO et décrété patrimoine mondial de l'humanité. À l'intérieur de 500m2, nous pouvons apercevoir quatre églises! La plaza Grande (ou plaza de l'Indépendancia) est l'endroit où la ville fut fondée. Elle est entourée par les principaux monuments de la ville soit:

À l'ouest: Le Palacio del Gobierno, construit au 18e siècle, où siège l'actuel président de la république. Les soldats qui montent la garde sont paraîent-ils habillés de l'uniforme du 16e siècle.

Au nord: El Palacio Arzobispal, construit au 17e siècle.

À l'est: Le Palacio Municipal de contruction plus récente.

Et enfin au sud: La Catedral édifié au 16e siècle.

Les gens y fourmillent, les Amérindiens sont là pour vendre des gommes, des cigarettes et des bonbons, les enfants cirent les chaussures pour 20 cents. L'ensemble forme un tout superbe!

Nous continuons notre chemin vers la Basilica qui offre une vue imprenable sur la ville, nous pouvons gravir trois échelles pour atteindre la tour où est l'horloge et ainsi admirer à notre guise les alentours. Notre grimpeuse professionnelle, Roxanne, ne s'est pas fait prier pour nous montrer ses talents tandis que William s'est arrêté après la première échelle. La construction de cette basilique a débuté en 1892 et est toujours inachevée.

Retour en taxi au restaurant pour dormir dans le West.

22 août 2005

L'ordinateur s'en mêle...

Quito, Équateur

Pour continuer nos petits malheurs, voìlà que l'ordinateur nous a lâché. Nous avons bien essayé de le faire réparer ici mais ils sont trop occupés, ne peuvent pas passer notre ordinateur en priorité. De plus, ils n'ont pas ce modèle en Équateur et ça prendrait deux semaines pour faire venir les pièces de Miami. C'est dans ce genre de situation qu'il me manque du vocabulaire en espagnol pour argumenter et négocier...ça viendra. À ce rythme nous serons encore en Équateur pour Noël! Nous l'avons envoyé à Longueuil pour la réparation et ils nous le renverrons où nous serons rendus. En attendant , je dois me remettre à l'écriture...papier, crayon à vos postes!. Nous continurons de mettre à jour le blogue mais pour les photos je ne peux rien vous promettre car c'est un peu plus compliqué.

À moins que quelqu'un s'offre pour venir nous le porter? Nous sommes prêts à vous payer hébergement et nourritures pour une ou deux semaines. Ce n'est pas des blagues! Si vous saviez combien ça coûte envoyer un ordinateur par Fedex! Visiter Machu Picchu au Pérou dans environ deux, trois semaines ça vous dirait?

Nous n'avons pas le moral très haut, nous avons bien hâte de continuer notre chemin vers un autre pays. Nous n'attendons que le permis de conduire à Hugues et les immatriculations du West pour poursuivre. Heureusement, nous avons trouvé un endroit génial pour dormir. Les enfants n'étaient plus tenables à l'hôtel. C'est tout près d'où nous étions. En fait, c'est un restaurant Allemand (le West se sent chez lui) où nous avions été dîner et qui a un grande porte (qui va nous servir de but de soccer) pour faire entrer le West et un bout de gazon. C'est centrale, pratique et sympathique. Nous n'avons toujours pas visité "le Quito historique", entre les courses pour reconstituer le portefeuille à Hugues, remplacer la façade du radio (c'est fait) et faire réparer l'ordinateur nous n'avons pas eu beaucoup de temps. Dimanche dernier, nus avons quand même visité le zoo de Quito, question de faire une activité pour les enfants et se changer les idées. De toute manière, le dimanche tout est fermé.

17 août 2005

Reconstituons le portefeuille!

Quito, Équateur

Ce matin, la priorité est la récupération du permis de conduire et de l’immatriculation du West. L’ambassade nous offre leur aide, qui se concrétise par un ordinateur pour des recherches sur Internet et un téléphone pour faire des appels au Canada, le tout sans frais. En quelques heures, Hugues réussi à obtenir les réponses à toutes nos questions. Nous avions une copie de l’immatriculation, l’ambassade la certifie en attendant le nouveau certificat que nous recevrons par la poste à l’ambassade. Le permis de conduire nous sera aussi poster à l’ambassade. Il suffi d’attendre quelques jours et nous aurons récupéré le tout et pourrons poursuivre notre voyage. L’après-midi est très relaxe avec une longue sieste.

16 août 2005

Ça va bien mal!

Quito, Équateur

La journée se déroule normalement, les enfants sont un peu fatigués mais quand même. Nous visitons le « new » Quito. En après-midi, les enfants se manifestent en disant qu’ils ont envie de faire autre chose. Alors l’idée nous vient d’aller faire un tour de « troler », espèce de tramway sans rail. Voilà deux stations que nous faisons et Hugues déclare « je n’ai plus mon portefeuille », quoi? Je m’empresse de répondre. Et oui, il a été victime d’un pickpocket! Afin d’être certain, il refait le chemin inverse de notre journée, mais rien. Il y avait bien sure de l’argent mais ça ce n’est pas trop grave, des cartes de crédit que nous avons annulé, son permis de conduire (il nous reste son permis international) et l’immatriculation du West (ultra nécessaire pour continuer le voyage). L’ambassade est fermée, nous leur téléphonerons demain pour voir ce qu’ils peuvent faire pour nous aider. Nous nous endormons très tard avec la tête bourrée de questions. Les enfants sont plus excités, plus tannants, ils ne sont pas du monde, ils ressentent notre nervosité j’imagine!

15 août 2005

Un pied au nord et l’autre au sud

La Mitad del Mundo, Équateur

Il y a toute une histoire en lien avec cette ligne qui divise les deux hémisphères, les uns disent quelle passe ici et les autres là, soit selon les équinoxes soit selon le GPS. Le site de la Mitad del Mundo est évidemment très touristique mais comme nous sommes lundi ce n’est pas si pire. Il y a un gros monument avec un globe terrestre et à l’intérieur un musée expliquant les différences entre les habitants, la manières de se vêtir et la façon dont ils vivent dans les diverses régions de l’Équateur. L’habillement se caractérise surtout par le chapeau, la couleur du poncho. Nous en savions déjà beaucoup grâce à la visite des pyramides de Cochasqui où nous avions eu une guide très intéressante. Le reste du site est rempli de restaurants et de boutique de souvenirs (le ¾ fermé en ce lundi). Au restaurant, j’ai mangé un blé d’inde, ici il le serve souvent avec du fromage, mais rien avoir avec notre maïs sucré qui en ce moment doit être succulent! En après-midi, nous n’allons pas très loin, voir le cratère de Pululahua. Les nuages sont très présents, c’est moins intéressant, nous ne faisons pas la randonnée pour descendre dans le cratère. Au retour nous pensions que les enfants feraient une sieste mais puisqu’ils ne dorment pas nous faisons la visite d’un autre petit musée. Au musée Solar Inti-Nan, nous avons bien du plaisir à faire des petites expériences. L’une d’elle consiste à faire couler l’eau d’un évier sur patte. Comme la légende le dit : l’eau coule en créant un tourbillon dans le sens horaire dans l’hémisphère sud et anti-horaire dans l’hémisphère nord, tandis que sur la ligne équatorial aucun tourbillon ne se crée. Le tout dans un rayon de 5m, c’est capoté! Il y a aussi l’œuf que nous sommes capable de faire tenir sur un clou grâce à l’attraction terrestre qui semble s’annuler sur la ligne de l’équateur.
Dodo dans le stationnement du restaurant où nous avons souper, un peu en banlieue de Quito. Avant de s’endormir nous regardons sur le portable une partie du film l’Aviateur que nous avons acheté en DVD pour la modique somme de 2U$ (évidemment à ce prix c’est une copie). Nous trouvons ainsi des copies de n’importe quels films même de ceux qui ne sont pas encore au cinéma!

14 août 2005

Promenade

Environ d’Otavalo, Équateur

La matinée est relaxe, nous quittons le camping vers 11h. Il y a des endroits que nous voulons visiter autour d’Otavalo, le cœur n’y est pas, nous avons l’impression de voir des voleurs partout. Les gens du nord ne sont pas aussi souriants. Nous optons pour la visite d’un site archéologique, les pyramides de Cochasqui. Ce site est constitué de quinze pyramides tronquées, est situé à environ 5km de la ligne équinoxiale et ces origines remontent à l’an 150 de notre ère. Les recherches archéologiques se poursuivent sur le site. La visite était très intéressante et la vue très belle sur les régions avoisinantes. Ça nous a remis un peu plus de bonne humeur.

13 août 2005

Célèbre marché

Otavalo, Équateur

Nous sommes arrivés hier à Otavalo, nous ne voulions pas manquer le marché d’artisanat si réputé. Nous avons fait un bivouac dans une station de service à environ un kilomètre de la ville de sorte qu’à 9h30 nous arrivons à la plaza de los ponchos. Les amérindiens sont venus des montagnes pour vendre leurs produits. Le choix est varié, la qualité n’est pas toujours présente mais nous trouvons des souvenirs magnifiques à rapporter dont des petites marionnettes de doigts en laine pour les enfants. Après un dîner un peu tardif suivi d’un super morceau tarte maison, nous retournons au West. Le système d’alarme nous indique qu’il y a eu une infraction. De la porte coulissante, à la première vue rien de spécial. Mais après avoir attachés les enfants derrière, je m’aperçois que ma porte est débarrée, en fait la serrure a été défoncé avec un tournevis plat, le contenu du coffre à gant est sur le plancher. Hugues revient de la pâtisserie avec le déjeuner de demain. Je lui montre ce que j’ai découvert et l’on se rend compte qu’il manque la partie détachable de la radio et une lampe frontale. Nous avons été volé! Merde! Hugues demande aux commerçants environnants d’appeler la police mais personne n’a le téléphone. Nous sommes à trois coins de rue du poste de police, nous l’avions vu en matinée. Nous y allons. Le reste ressemble beaucoup à chez nous, questions et réponses, rapport de police pour les assurances, bla, bla, bla. Le dictionnaire dans ce cas nous est très utile…Le policier nous indique un endroit où faire réparer la porte car maintenant il ne faut qu’un tournevis pour l’ouvrir. Le serrurier est fermé, nous tentons de trouver autre chose mais nous devrons attendre lundi.
Nous allons faire l’épicerie pour se faire un BBQ et aller dormir dans les montagnes au nord d’Otavalo, un peu débinés…

11 août 2005

4 800m à 3 ans et demi

Parque National Cotopaxi, Équateur

Nous attendions la journée parfaite pour faire le volcan le plus connu de l’Équateur : Cotopaxi (2e plus haut sommet). Nous entrons par la porte nord du parc, la route est faite de roches entassées, le roulement n’est pas doux. Après plusieurs virages, nous apercevons enfin la cime enneigée du volcan de Cotopaxi. Nous dînons de sandwiches aux œufs que nous préparons et dégustons avec des chips aux bananes « picantes ». Il est possible de se rendre à 4 500m en West et ensuite il ne reste que 300m d’altitude à gravir pour se rendre au refuge à 4 800m. Ça semble facile! Mais le sentier est difficile nous marchons dans du sable volcanique, c’est très mou, il faut environ une heure pour le faire. Avec les enfants, il nous a fallu presque deux heures en traînant William de force (il n’avait pas envie de marcher) tant qu’à Roxanne le simple fait de savoir que nous allions manger des Smarties la faisait avancer très vite. De ces 5 897m, le glacier de Cotopaxi est magnifique! Étrangement, il fait chaud presque 20˚C. Nous avons croisé des gens qui se préparaient à faire le sommet la nuit suivante. Nous les envions. Les sommets des volcans en Équateur ne sont pas très difficiles et ne nécessitent pas beaucoup de techniques. Après avoir appréciée l’altitude, la vue du refuge sur les environs et mangé les Smarties et les arachides promises nous descendons, il est déjà 16h. En vingt minutes, nous nous retrouvons au pied de ce superbe volcan!
Le West à cette altitude a de la difficulté à démarrer, probablement dû à la rareté de l’oxygène, cette fois-ci il ne fait pas exception, un Français nous offre son aide pour le partir par compression. Finalement, nous avons besoin de tout l’autobus d’Européen pour pousser le West dans la bonne direction pour démarrer. J’étais au volant pendant que tout ce monde s’affairaient et s’essoufflaient (il ne faut pas oublier que nous sommes à 4 500m) à pousser le West centimètre par centimètre. Une fois le moteur vrombissant nous leurs crions un gros GRACIAS, pas question de s’arrêter maintenant. Nous sortons du Parc par l’entrée principale de sorte que nous pouvons admirer des faces du Cotopaxi que nous n’avions pas vu. Et, avec le soleil qui descend et qui donne à la neige des couleurs orangées, nous oublions rapidement les désagréments de la mécanique du West. De retour sur la Panaméricaine nous ne savons plus très bien où nous sommes (car nous n’avons pas sorti au même endroit que nous avions entré) mais à quelques mètres il y a une auberge où l’on peut camper. Souper délicieux tout près du feu de foyer, ici il fait froid nous sommes en montagne, et dodo dans le West avec nos vêtements les plus chauds.

10 août 2005

Trop nuageux

Pasochoa, Équateur

La route des volcans est plutôt ennuyeuse quand les nuages sont bas. Nous voulions faire Cotopaxi mais nous révisons notre programme. Nous irons dans la réserve de Pasochoa où nous pouvons observer des oiseaux et des plantes rares qui ne restent que dans cette région de l’Équateur. Nous sommes à environ trente kilomètres de Quito, la capitale. La réserve est décevante, le prix d’entrée exhaustif et très peu d’explication sur les différentes espèces résidents dans cette forêt. La randonnée est quand même agréable car les enfants jouent au guide comme Carlos dans la jungle, ils nous arrêtent ici et là pour nous montrer différentes plantes. La route est trop longue et difficile d’accès pour penser à retourner en fin d’après-midi. Nous dormirons, ici, dans le stationnement de la réserve. Les enfants sont toujours enchantés à l’idée de cuisiner et manger dans le West. Au menu : entrée de concombres (coupés par Roxanne), pâtes aux tomates fraîches et fines herbes (brassé par William), Cabernet Sauvignon (qui a fait le chemin depuis Longueuil) et biscuits gaufrés à la vanille. Il fait très noir, le silence s’est installé. Ouf! Enfin un soir sans chiens qui jappent et un matin sans coq pour nous réveiller.

09 août 2005

Superbe Lagune



Lagune de Quilotoa, Équateur

Nous avons dormi autour de la place dans le petit village amérindien de Zumbahua. Un seul hôtel de disponible alors il y a très peu de touristes. Au matin, je me réveille tôt et me précipite dehors afin de prendre quelques photos de l’activité matinale de ce petit village. Tout va au ralenti sauf les chiens qui m’ont réveillé et qui se chamaillent. Le ciel est bleu presque mauve. Une dame se balade avec sa fille et un lama, nous ne passons pas inaperçus, elle vient nous quémander, nous lui remettons deux tranches de pains de notre déjeuner. Après avoir rangé le West, s’être dégourdi les jambes au soccer et demandé la direction à suivre, nous partons vers la Laguna Quilotoa. En chemin, nous embarquons des gens de la région, c’est sympathique et nous sommes ainsi certain de ne pas se tromper de chemin! Les enfants restent toujours silencieux mais une fois les gens descendus ils nous posent des millions de questions. Perché à presque 4 000m d’altitude le vent souffle très fort et il fait très froid, c’est souvent comme ça quand le ciel est dégagé. Nous sommes couvert de poussières dans le temps de le dire, les enfants n’apprécient pas beaucoup et auraient préférés demeurer dans le West. La vue de la lagune du bord du cratère parfaitement circulaire est superbe et d’un vert émeraude. Nous entreprenons une randonnée mais le sentier est mou, difficile et n’arrête pas de descendre, nous décidons de rebrousser chemin après un moment. Ça s’avère un bon choix car les enfants ne sont pas d’humeur à marcher et ils « babounent » pendant tout le retour. Une fois rendus au West plus moyen de les faire ressortir! Pique-nique à Zumbahua où nous avions dormi, les enfants ont retrouvés leurs sourires, le soleil est chaud. Nous sommes un peu déçus de cette randonnée, mais nous avons de magnifiques photos!

Bonne Anniversaire Nathalie!

07 août 2005

On remonte la pente

Baňos, Équateur

Ce matin ce n’est pas la grande forme mais quand même. Nous faisons tout au ralenti. Après le dîner, nous décidons de quitter Baňos pour continuer vers le nord soit Latacunga. La route que nous empruntons est la Panaméricaine mais ici il l’appelle la « Ruta del volcanos ». De cette route, nous pouvons voir les plus hauts volcans de l’Équateur, c’est magnifique. Le ciel est dégagé et nous avons le plaisir de voir le volcan de Cotopaxi dans toute sa splendeur, WOW! Nous oublions nos petits bobos!

La ville de Latacunga est complètement déserte le dimanche et tout est fermé, même les restaurants. Nous nous rabattons sur un restaurant chinois. Même chose que chez nous, grosses portions, vraiment pas cher et goût semblable. Toute la famille va mieux sauf moi qui traîne un peu de la patte. La police refuse que nous dormions autour de la place. Bivouac dans une station d’essence

06 août 2005

Tout le monde sur le dos

Baňos, Équateur

J’ai été malade une bonne partie de la nuit, ce matin s’est l’enfer. Mal de cœur et tout le reste! Hugues ne se sent pas très bien non plus. Mais, nous avons du lavage à faire tout le linge que nous avons ramené de la jungle est mouillé, une bonne douche ne ferait pas de tord non plus, alors un petit coup de pied et nous y allons. Tout est pénible. Retour au West afin que les enfants s’amusent au parc pendant que maman et papa relaxent. Tout à coup, voilà que le petit William blêmi et c’est parti…L’heure du dîner arrive, Hugues va chercher quelque chose à manger pour Roxanne la seule de la famille qui dînera. Toute la journée va ainsi et Roxanne est épargnée. Au souper, je vais un peu mieux et me joint à Roxanne pour des pâtes au pesto que nous cuisinons nous même afin de s’assurer de la fraîcheur des produits. Dodo très tôt, au grand désarrois de Roxanne qui aurait bien aimé que quelqu’un joue avec elle ou même lui lise une histoire avant de s’endormir…
C’est dommage, nous sommes samedi et il y avait un marché pittoresque à voir dans un village dans les montagnes.

05 août 2005

2e jour dans la jungle

Puyupungu, Équateur

Réveille un peu pénible, nous aurions mieux dormi dans le West que sur ces lits trop durs. Déjeuner à 9h, des crêpes, des fruits, du pain, et de la bouffe plus qu’il n’en faut. Au courant du repas, Carlos nous explique un peu la journée, lui-même ne sait pas vraiment car avec les deux enfants il doit modifier son itinéraire habituel. Départ en pirogue sur la rivière, deux autres touristes hollandais se joignent à nous. C’est agréable, nous admirons la jungle sous un autre angle, les enfants adorent les petits rapides. Ensuite, un camion nous embarque, moi en avant avec les enfants et les autres se retrouvent dans la boîte à l’arrière dans des pirogues! Nous nous rendons au pied d’une colline que nous escaladons pour avoir une vue sur la rivière Patzala, beaucoup plus impressionnante. En descendant, surprise, le camion nous attendait. Même scénario pour se rendre un peu plus loin, moi en avant et les autres derrière. Une randonnée nous amène à une superbe chute où nous pouvons nous rafraîchir car dans la jungle, c’est chaud et humide! William a adopté Carlos, il ne veut plus avancer s’il ne lui tient pas la main. Nous avons beaucoup d’explications sur différentes plantes, arbres et insectes, notre curiosité de biologiste est grandement satisfaite, Carlos connaît bien la jungle, nous en sommes ravis. Nous avons même dégusté des fourmis au goût de citron! Le retour aux cabanas se fait par un raccourci qui surprend et réjoui Hugues. Et, comme les autres repas, le tout est délicieux! C’est déjà la fin de notre périple dans la jungle, nous devons retourner à Baňos…88km et 2h de West avec Carlos. La tradition veut que nous donnions un pourboire pour remercier le guide, nous le faisons mais à notre façon, en lui remettant un robe qui ne fait plus à Roxanne pour sa petite fille de 5 ans (les gens sont plus petits ici) et deux CD de musique qu’il avait beaucoup apprécier pendant le trajet. Il était aux oiseaux!!!

Pizza au souper, pour faire changement des plats traditionnels de l’Équateur. Et dodo dans le West autour du parc à Baňos.

04 août 2005

La jungle

Baňos à Puyupungu

Le tour dans la jungle se déroulera un peu différemment car comme nous avons notre West nous embarquons le guide avec nous. C’est plus agréable que de se retrouver dans un autobus rempli de gringos! Ce matin nous l’embarquons, lui et tout le nécessaire pour la jungle (bottes de caoutchouc, nourriture, papier toilette…). La veille nous avions dû magasiner des bottes pour les enfants car il ne pouvait pas nous en fournir pour eux. Les enfants sont heureux et très excités d’essayer leurs nouvelles bottes. Nous voilà alors partis pour la jungle, notre guide se nomme Carlos. En route, nous nous arrêtons pour regarder des chutes : Manto de la Novia (où nous avons pris une petite nacelle jucher à 100m au dessus de la rivière) et Pailŏn del Diablo. Carlos nous explique beaucoup de choses et les enfants sont silencieux, notre invité les gênent. Vers 12h30, nous arrivons à l’endroit où nous dormirons, il y a de magnifiques cabanas au bord d’une rivière et beaucoup de gringos!!! Nous relaxons dans des hamacs pendant que Carlos prépare le dîner. Après avoir bien mangé, nous traversons la rivière à bord d’une pirogue pour visiter un village Quechua. Il faut le croire sur parole car nous n’avons pas vu personne dans le village sauf une jeune fille qui est venue nous faire des maquillages et elle était vêtue d’un jeans! Nous nous sommes quand même bien amusés au lancer de la sarbacane. Retour de l’autre côté de la rivière en pirogue et relaxation jusqu’au souper. Les enfants ont joués avec leurs nouvelles bottes dans la rivière…nous avons dus les mettre au sec de la tête au pied! Bon souper accompagné de la musique magnifique de la jungle (criquets, cigales, carpeaux et autres inconnus) et dodo dans notre cabanas sous le moustiquaire de notre lit car ici il y a des moustiques. Roxanne adore, le rêve d’une princesse se réalise!

02 août 2005

La ville des bains chauds

Baňos, Équateur

Nous sommes à Baňos. C’est une ville très touristique d’environ 25 000 habitants située à 1 900m d’altitude, elle doit son nom aux bains thermaux qui se trouvent aux alentours et qui prennent leurs sources au pied du volcan Tungurahua. Nous en profitons pour faire un brin de toilette à la piscina de la Virgen. L’eau dans le bain le plus chaud est à environ 53 ºC et le plus froid je ne le sais pas mais on n’y fait que s’y saucer!
D’ici nous pouvons nous rendre soit dans les montagnes soit dans la jungle. Il y a beaucoup d’agence qui offrent différents tours, c’est facile, il suffit de choisir. Les possibilités sont le rafting, les promenades à cheval, les expéditions de hautes montagnes, le vélo de montagne, la découverte de la jungle et nous pouvons même louer des 4x4.
Suite à un consensus familial nous optons donc pour la jungle!
Mais, entre temps, nous en faisons une petite randonnée à un point de vue le Mirador de la Virgen Del Agua Santa d’où nous avons une vue superbe sur la ville de Baňos et une balade en West pour admirer le volcan Tungurahua la montée était impressionnante et cette fois le West a tenu le coup!
Nous bivouaquons en plein cœur de la ville de Baňos autour d’un parc d’enfant, quoi de mieux?!