Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

30 janvier 2006

La descente aux enfers!

Ubatuba, Brésil

30, 31 janvier et premier février

Après les hauts du Mato Grosso do Sul, nous avons pris une méchante débarque… Trois jours où les seuls dépensent se résument à essence, dîner, essence, souper. Nous avons dormi dans des stations d’essence avec nos amis les camionneurs, pas de tout repos! Nous ne comprenons toujours pas grand-chose du portugais, on se sent isolé. Nous partagerions bien une bonne bouteille de vin et un bon souper avec des amis. Les brésiliens raffolent des buffets et des plats facturés au kilo, nous nous détestons. Nous nous sommes fait amis, le temps d’une nuit, avec les toilettes. Serait-ce le buffet ou le moral qui était complètement à plat? Bref, nous avons eu besoin de deux jours à Ubatuba pour nous en remettre. Nous avons suivi les conseils d’un « paulistano » (habitant de São Paulo) et ne sommes pas arrêtés à São Paulo. Plus de dix-huit millions de personnes y vivent, c’est la troisième agglomération urbaine du monde. Les hommes d’affaires s’y déplacent en hélicos et une telle densité de population soulève des problèmes de tous ordre. Nous roulerons que sur le périmètre nord de São Paulo, nous rejoignons la SP070 pour entrer dans les montagnes à San José dos campos. Nous venons alors d’entrer dans un monde complètement différent. Nous roulons sur une route sinueuse dans les montagnes à travers les forets d’eucalyptus et les lacs artificiels. Nous rencontrons quelques villages au creux des vallées où vivent les agriculteurs. Par cette route, nous rejoindrons la Costa Verde. Nous dormirons à 12km d’Ubatuba dans un complexe éco touristique situé le long d’une rivière et en bord de mer. Le camping est superbe, les sites sont très ombragés. J’espère que ça nous remettra le moral du bon sens.

29 janvier 2006

Safari dans le Pantanal

Fazenda San Francisco, Mato Grosso do Sul, Brésil

Nous partons à 8h30 de Miranda encore un peu endormi. 30 km d’asphalte et 6 km de piste pour atteindre la Fazenda. Le safari-photo commence, c’est excitant, dès le commencement nous voyons deux fourmiliers et ce n’est qu’un début. Cette région est l’une des plus fortement peuplée d’oiseaux migrateurs. Les pluies abondantes transforment le Pantanal en un immense territoire d’étangs et de marécages où vivent tous les habitants des marais dont le « tuiuiu », grand échassier à large bec qui écume le fond des marais et aussi des milliers de caïmans qui se prélassent. La plaine nous permet de voir ces secrets de la vie sauvage des animaux contrairement à la jungle où les animaux s’y camouflent. Trois heures, spectateur attentif, silencieux, assis sur le bout des fesses, à regarder à droite, à gauche, devant, derrière. Vous l’aurez compris, j’ai adoré! Au total, nous avons observé une bonne trentaine d’espèces d’oiseaux, de nombreux caïmans, trois fourmiliers, des caipivaras (le plus gros rongeur du monde) et des éléphants (là je vous ai bien eu…nous ne sommes pas en Afrique!) C’était génial! Après un dîner copieux, nous partons en ponton sur la rivière. Le terrain de la Fazenda est immense, plusieurs milliers d’hectares, où des troupeaux de bovins broutent librement et des cultures diverses. Nous arrêtons pour pêcher le piranha. Je ne vous raconterai pas d’histoire de pêche mais les piranhas ont les a donné aux caïmans. Tout un spectacle! Encore deux heures de plaisir! Baignade dans la piscine (dans la rivière il y a des piranhas), sieste, rafraîchissement suivi du souper. À la tombé de la nuit, nous partons en JEEP à la recherche des animaux nocturnes. Le guide balaye la plaine d’une énorme lampe de cinéma. Hiboux, chouettes, cerfs et fourmiliers sont au rendez-vous. Observation intéressante des animaux dans leur milieu naturel. Les enfants épuisés auraient bien aimé fermé les yeux mais la curiosité et les nombreux animaux rencontrés sur la route les gardent éveillés. Nous portons de grosses lunettes pour nous protéger des insectes volants, énormes et non-identifiés (IVENI). Nous nous endormons avec tous ces animaux en tête et une petite pensée va à Nathalie et Sylvain qui nous ont ouvert les yeux sur le Mato Grosso do Sul, cette merveilleuse région. Quelle belle journée!

28 janvier 2006

Direction Pantanal

Miranda, Brésil

Un peu d’Internet, de magasinage et nous nous lançons sur la route de terre rouge qui relie Bonito à Miranda. Il pleut et la piste en souffre, il y a de nombreux trous et c’est très boueux. Certains passages sont limites avec le West, nous pensons même retourner mais nous croisons des voitures dans le sens inverse. On se dit que ça ne doit pas être si pire. Voilà que le West fait quelques rots et puis plus rien, le moteur s’est arrêté avec un nuage bleu. Pas de panique, nous vidons le coffre arrière mais il faut tout mettre dans le West car (vous l’aviez oublié) il pleut. La dernière fois nous avions changé les bougies et aujourd’hui nous changerons les fils à bougies. L’humidité s’y est infiltrée. Nouveau départ, cette fois c’est le bon. Direction Miranda. Cette ville n’a pas d’attrait particulier mais elle est surtout le point de départ pour la visite du Pantanal. Nous avons choisi d’aller passer une journée et une nuit à la Fazenda San Francisco.

27 janvier 2006

Visite de la grotte

Bonito, Brasil

Le guide qui nous fera visiter la grotte parle le « portugnol » c’est un mélange, vous l’aurez deviné, de portugais et de l’espagnol. Le « portugnol » se retrouve surtout près des frontières avec les pays espagnols. Nous le comprenons très bien. Hugues sert d’ailleurs de traducteur pour des touristes qui font le tour avec nous et qui comprennent exclusivement l’anglais. Le temps de se rendre à la première marche de la grotte, Roxanne et William avaient déjà gagné le cœur de la guide accompagnatrice. Ils ont fait toute la visite main dans la main. Tant qu’à la grotte, nombreux stalagmites et stalactites et tout au fond un lac d’eau cristalline. Impressionnant!
Comme l’après-midi la chaleur devient insoutenable, nous sautons dans la piscine jusqu’à l’orage quotidienne où le temps se rafraîchit et nous permet de respirer un peu. Bonito est un petit village situé en lisière sud du Pantanal, demain nous entrerons vraiment dedans. Le Pantanal est une région coincée entre la Bolivie et le Paraguay sur les terres du Brésil. C’est une grande plaine traversée par de nombreux cours d’eau et peuplée de nombreux oiseaux et animaux.

26 janvier 2006

Il pleut, nous relaxerons…

Bonito, Brésil

Le déjeuner est inclus avec le camping. Nous allons manger à la cuisine. Nous discutons de ce que nous voulons faire aujourd’hui. Conclusion : puisqu’il pleut, nous resterons à l’auberge, les enfants pourront jouer sous la hutte de palmiers. Hugues et moi allons voir quelques pamphlets qui se trouvent à la réception, nous nous informons pour la visite d’une grotte mais l’âge minimum est de cinq ans. William est trop jeune. Et puis, l’apnée dans le Rio Sucuri… il suffit de savoir nager! Et voilà, on oubli que nous voulions prendre ça cool aujourd’hui, nous partons faire de l’apnée avec les enfants. Vite, vite, nous devons ranger le West. Nous devons être parti dans 30 minutes. En route, nous expliquons ce que nous allons faire aux enfants, ils n’ont aucune idée de ce qu’est l’apnée, ni l’un, ni l’autre n’ont jamais mis de masque et encore moins un tuba. William nous parle de l’instrument de musique…Une fois arrivée sur le site, nous devons enfiler une combinaison, des chaussons de plongé et une veste de sauvetage. Nous passerons cinquante minutes dans la rivière à se laisser flotter, pousser par le courant et à regarder les poissons. Dans le camion qui nous amène à la rivière, nous faisons pratiquer les enfants à respirer dans le tuba. Roxanne y arrive assez bien mais William ne veut même pas le mettre dans sa bouche. Nous faisons, pour commencer, une petite balade dans la forêt. Nous découvrons où la rivière prend naissance, l’eau est cristalline et nous apercevons quelques poissons. Vient enfin le moment de se mettre à l’eau. Quelques ajustements, quelques explications et toute la famille semble correct pour mettre une première fois la tête dans l’eau. Quelques pratiques, une photo sous marine et nous voilà partis. Roxanne et moi devant et Hugues et William derrière. Main dans la main nous nous laissons flotter et examinons le fond de la rivière, quelques poissons, des coquillages et des algues. C’est une réussite, Roxanne et William font ça à merveille. Ils saluent les gros poissons, lèvent très peu la tête en dehors de l’eau. Malheureusement, les enfants ont froid et doivent sortir avant la fin, il restait environ 150m mais ils grelottaient tous les deux même si nous les collions contre nous. Ils étaient très heureux et nous très fiers d’eux. Quand je suis arrivée à la « fazenda » Hugues et les enfants s’étaient douchés, ils m’attendaient pour le dîner. Chacun se servait à sa guise dans de grosses chaudronnes de fonte. Nous étions affamés et c’était délicieux.
Au retour, les enfants font la sieste, nous décidons d’aller voir où sont les grottes. Les paysages sont magnifiques, le contraste de la terre rouge, la végétation luxuriante, des perroquets prennent leur envol, WOW! À l’entrée de la grotte nous apprenons que nous devons absolument acheter nos billets dans une agence à Bonito. De retour à Bonito, nous allons dans une agence (car celle du camping sait que William a quatre ans) et achetons des billets pour la « gruta azul ». La raison pour laquelle les enfants doivent avoir cinq ans, c’est qu’il y a 280 marches à descendre et remonter, nous savons que William est capable de le faire. De retour au camping, nous sautons dans la piscine! Roxanne apprend à plonger et à sauter sans se boucher le nez… toute une journée pour elle… avec en plus l’apnée!
À l’auberge de jeunesse, nous faisons la connaissance d’un Brésilien qui parle français. Il nous fait d’ailleurs de bonnes recommandations pour l’itinéraire de notre voyage. Ça fait du bien de discuter un peu car notre portugais n’est pas encore très bon. Même si lorsqu’on le lit ça ressemble beaucoup à l’espagnol les sons sont très différents : plus durs et plus saccadés. Nous soupons à l’auberge et comme bien souvent les cuisinières sont tombés en amour avec William, il a du charisme celui-là! Pendant le repas, nous nous remémorons la super belle journée d’aujourd’hui. On se souvient que ce matin nous voulions prendre ça relax…

23 janvier 2006

Sur la route vers le Pantanal

Bonito, Brésil

23 au 25 janvier 2006

Le Brésil est un pays très grand, les distances sont alors très longues à parcourir. Le budget va en souffrir car l’essence est chère et nous ferons plus de 5000km à travers tout le Brésil. Prix de l’essence : 2,75 réais (équivalent canadien 1,45 $)
Avant de quitter Foz do Iguazu, nous nous équipons d’un livre des routes du Brésil, et hop en voiture! Cette première journée se termine par une portion de route asphaltée mais avec d’énormes « nid de poule ». Au bout d’une heure à contourner tous ces trous et à dépasser des centaines de camions, tourne à droite, ralenti, tourne à gauche, accélère et vice versa, William se plaint d’un mal de cœur. Juste le temps de s’arrêter, mais non il était trop tard… Après un grand nettoyage nous reprenons la route, cette fois plus lentement. Dodo dans une station d’essence à Guaíra.
Les stations d’essence au Brésil sont hyper bien équipées, et le soir elles deviennent presque des petites villes. Nous y trouvons un resto, souvent une épicerie, des douches, quelques fois une discothèque ou un bar. Tous les camionneurs s’y arrêtent pour récupérer quelques heures de sommeil, les autobus permettent à leurs passagers de se dégourdir, bref beaucoup de gens et tout autant de bruits. La deuxième journée de route vers le Pantanal nous amène à Guia Lopes da Laguna. Nous dormons dans une station d’essence. Cette fois, nous dormons très mal. Le temps est tombé mort vers 20h, pas moyen d’avoir une petite brise. Il est minuit ni moi, ni Roxanne ne dormons. Je grimpe au deuxième étage du West pour aider Roxanne à s’endormir et du même coup, la fraîcheur (si on peut dire) me permet d’enfin fermer les yeux. Plus tard, j’imagine vers 2h, un itinérant se met à prier et à donner des coups de bâtons sur les arbres environnants. Son monologue me réveille à plusieurs reprise durant la nuit, on dirait qu’il aime être autour du West et cela dure jusqu’au matin… Hugues couché en bas (moins de bruit, plus chaud) pensait que quelqu’un parlait au téléphone!
La troisième journée commence alors très tôt, la chaleur est insupportable dépêchons nous de se mettre en route pour avoir du vent et de l’air. Arrivée à Bonito (notre destination) dans le Mato Grosso do Sul vers 9h du matin. La ville se réveille doucement, les boutiques et restaurants ouvrent peu à peu. Nous nous informons un peu sur ce qu’il y a à faire ici. Beaucoup d’activités possibles : plongée, visite de grottes, canyoning, arbres en arbres, etc. Le choix sera difficile à faire. Magasinage, les t-shirt sont jolis et originaux. Après le dîner, nous allons à l’auberge de jeunesse de Bonito, il est possible de faire du camping. Nous sommes super bien installé, nous sommes les seuls campeurs. Beaucoup d’ombres, une piscine, des hamacs, une cuisine et le déjeuner inclus, génial! Nous nous faisons un BBQ, le bœuf n’est pas aussi succulent qu’en Argentine, ce n’est pas la même espèce de vache. Elle est plus souvent blanche avec une bosse à la hauteur du cou. Dodo tôt, tout le monde a du rattrapage à faire.

22 janvier 2006

Et les chutes!

Foz do Iguazú, Brésil

Nous avons très bien dormi. Nous voulons faire deux visites soit un zoo d’oiseaux et une petite balade dans le parc d’Iguazú du côté du Brésil. Nous donnons le choix de la première activité aux enfants; ils choisissent le zoo. Allez hop!
Belle visite, tout le monde a adoré, beau site et superbes oiseaux avec en prime quelques caïmans. Des oiseaux de partout dans le monde, de toutes les couleurs. La partie sur le Pantanal nous intéresse car c’est notre prochaine destination. Nous dînons sur le site et allons aux chutes ensuite. Encore une journée très chaude, nous marchons lentement, buvons beaucoup d’eau et faisons attention aux coups de chaleur. La vue des chutes du côté brésilien est différente mais toute aussi belle que du côté argentin. Il y a beaucoup moins de randonnée, ça nous semble un peu moins sauvage. Maintenant, nous pouvons dire que nous avons vu les chutes de tout bord, tout côté. Elles n’ont plus de secret pour nous mais elles restent majestueuses et impressionnante sous tous ses angles. Beauté de la nature…

21 janvier 2006

Pas capable d’attendre…

Foz do Iguazu, Brésil

Aujourd’hui, les parents retournent seuls à Buenos Aires. Et nous, nous continuons notre route vers de nouvelles aventures. La séparation n’a pas été facile pour les enfants mais nous avions prévu une activité qui leur plairait. Nous visitons un hôpital d’oiseaux. Après cette visite et le dîner, nous tournions en rond, alors Hugues et moi nous nous sommes regardés et tout de suite nous savions que nous allions dormir au Brésil ce soir. La frontière est facile à passer, c’est une des rares fois que la douane se traversait assis dans l’auto pour les Argentins et les Brésiliens car nous nous avons eu besoin de descendre pour faire les formalités du véhicule. Rapide et gratuit. Un petit bureau d’information touristique me permet de prendre les renseignements sur les campings disponibles. Nous tournons un peu pour trouver une banque, nous avons besoin de réal. Nous avions vu un resto libanais, ça nous a inspiré, pas mal le hummus et la taboulé, ça fait changement. Nous retrouvons le bon vieux West et un camping pour dormir. Nous avons installé les moustiquaires (porte latérale et arrière) un peu d’air nous aide à s’endormir.

20 janvier 2006

Les chutes en bateau

Puerto Iguazu, Argentine

Aujourd’hui le groupe se sépare en deux: Gilles, Denise, Gisèle et les enfants restent à Puerto Iguazu et Léo, Hugues et moi allons aux chutes faire un tour de bateau et voir la « gorge du diable » un point de vue que nous n’avons pas eu le temps de faire. Le tour de bateau commence en fait par un tour de camion dans la jungle. Le soleil brille mais les explications sur la jungle sont minimes par rapport au tour d’hier soir à la pluie. Ensuite, vient le moment du tour de bateau. Tout le monde en maillot de bain car nous aurons droit à une douche. Nous remontons le rio Paraña, dans les rapides, à toute vitesse. Le bateau fait des zigzags pour amplifier les sensations. Nous arrêtons au pied des chutes pour prendre des photos et ensuite en avant dans la chute. Tout a été mis dans des sacs étanches. La brume qui d’abord nous rafraîchit devient vite de grosses gouttes et puis plus moyen de garder les yeux ouverts, nous sommes sous une cascade. Wow, quelle sensation! Nous avons beaucoup de plaisirs, les trois entassés sur la banquette du bateau. Et le scénario recommence, nous avançons le plus près possible de la cascade pour ensuite se laisser repousser par la puissance de l’eau. Beaucoup de rires et de cris! Une fois le manège terminé, le bateau nous dépose au bas du circuit inférieur où nous trouverons quelques roches plates en guise de chaises pour pique-niquer. Nous avions tout ce qu’il faut pour dîner avec en prime une bouteille de vin à la grande surprise de Léo! Ensuite, il faut remonter tout le circuit. Hugues se fait plaisir en prenant des photos des chutes au plein soleil. Nous prenons le train écologique pour nous rendre au circuit de la Gorge du diable. Le soleil est très fort et très chaud, nous nous assurons de boire suffisamment et nous nous badigeonnons de crème solaire. La passerelle traverse la rivière et nous arrivons tout près du Brésil. Léo nous explique la visite qu’ils ont fait du côté brésilien, nous pouvons très bien voir. La quantité d’eau est impressionnante et il se crée des arcs-en-ciel sous le soleil radieux. Nous retournons tout doucement en train. Nous sommes épuisés de notre journée. Que d’émotion!
Nous pensions faire un BBQ mais par la chaleur qu’il fait, Hugues n’a aucune envi de se retrouver en face d’un poêle. Nous optons pour le resto à l’air climatisée, après une baignade dans la piscine de l’hôtel. Le repas au restaurant est délicieux et ne nous fait pas regretter le BBQ de Hugues. Viandes et poissons succulents! Un des très bons restos de tout l’Argentine.

19 janvier 2006

Ah! Les chutes!

Puerto Iguazú, Argentine

Les chutes du côté argentin :
Entre le petit train, les sentiers tout tracés et la foule de touriste, on se croirait un peu dans un parc d’attraction. Nous n’avons pas oublié d’apporter beaucoup d’eau, un chapeau, un répulsif anti-moustique et une bonne crème solaire; ça tape!
Les meilleurs moments pour visiter le parc sont au lever et au coucher du soleil, car c’est à ces instants-là que l’on peut le mieux observer les animaux et les oiseaux. Il parait aussi que les soirs de pleine lune, le parc prend un aspect magique.
Pour les amateurs de balades, un sentier de 6km part de la gare centrale pour aller jusqu’aux chutes. De la gare Cataratas, il y a deux circuits différents. L’inférieur et le supérieur. Sur la gauche (circuit inf.) le sentier mène au bord des chutes en traversant une végétation tropicale resplendissante. Plusieurs points de vue permettent d’observer les chutes du côté brésilien comme du côté argentin. En vingt minutes on parvient au belvédère de la chute « Bozetti » l’une des plus somptueuses qui nous rafraîchira autant qu’une douche puisqu’on peut s’en approcher à presque la toucher. Grondement des eaux impressionnant! Puis le sentier se transforme en escalier. Tout en bas un bateau fait la navette avec l’Isla de San Martin, au pied des chutes et vue splendide du côté brésilien.
Il faut prévoir au moins une journée de chaque côté pour voir tous les points de vue, faire si possible une balade en bateau (que nous ferons demain) et profiter du parc. Superbes oiseaux à observer dont le toucan, symbole d’Iguazú. Nous aurons passé trois belles journées à contempler ce beau spectacle des chutes. C’était notre but premier, ce beau rêve que nous avons réalisé. N’est-ce pas magnifique!

Texte de Mamie Gisèle Thibaudeau

18 janvier 2006

Dans deux pays

Puerto Iguazú, Argentine

Le matin, je m’assure que tout est ok pour les parents. Ils embarquent dans une auto taxi et ils traverseront la frontière entre l’Argentine et le Brésil. Nous descendons tous prendre le petit déjeuner. Nous nous sommes faits tout un programme : faire les visas pour le Brésil, trouver une cabaña ou une autre chambre plus sympathique pour les parents et visiter Puerto Iguazú (la ville).
Après à peine une heure, nous avions nos passeports avec les visas nécessaires. Nous pensions que la cabaña serait plus dur à trouver mais sans trop d’effort nous avons déniché quelque chose de bien. Nous nous sommes ensuite baladés dans la ville. Je me suis achetée des gougounes (pour les plages qui s’en viennent), du maté (espèce de thé beaucoup bu en Argentine) et Hugues un couteau de gauchos. Nous sommes satisfait de notre journée et entrons faire la sieste à l’hôtel en après-midi. Les parents reviennent, très heureux de leur journée au Brésil, vers 17h. Pendant le souper, tout le monde raconte leur belle journée.

17 janvier 2006

Pas facile de trouver…

Puerto Iguazú, Argentine

Départ pour Puerto Iguazú. Arrêt du West dans un nuage bleu. Pas besoin de chercher de midi à quatorze heures, les bougies sont à changer. Depuis plus d’une semaine que je disais à Hugues de le faire. Nous faisons à peine plus de 10 000km. Les parents sont impressionnés par les talents de mécanicien de Hugues!
Les paysages changent, c’est de plus en plus beau. La végétation est plus luxuriante. Sur la route nous pouvons acheter des ananas fraîchement cueillis, délicieux et juteux.
Déception au niveau de la cabaña (chalet) que nous avions réservé depuis St-Ignacio. Elle est trop petite nous devons trouver autre chose. Nous avons du mal à trouver tout est plein ou pas à notre goût. Nous nous retrouvons à l’hôtel Tropical, chambre plutôt moche, pas du tout ce que nous avions en tête mais tout le monde est tanné de chercher. Après une sieste, nous nous retrouvons pour le souper au resto de l’hôtel. Heureusement, le souper est mieux réussi que la décoration des chambres! Hugues et moi, nous informons pour faire la visite des chutes du coté Brésilien. Les parents passeront la journée de demain au Brésil alors que nous nous ferons les formalités pour le visa Brésilien. La visite des chutes (en une journée) ne nécessite pas le visa.
Dans les chambres, il y a des lits extra, la famille se retrouve chez pépé Léo pour la nuit. L’humidité et la chaleur sont suffocantes.

16 janvier 2006

Un peu fou, quand même!

San Ignacio, Argentine


Visite de la mission Jésuite. Nous marchons très lentement et cherchons le moindre petit coin d’ombre. Le soleil est intense, il faut boire et se badigeonner de crème solaire régulièrement. Nous réussissons à faire la visite complète du site. La couleur de la terre est rouge et les ruines le sont tout autant, c’est très joli.

Après le dîner, nous décidons d’aller visiter l’ancienne demeure d’un écrivain Horacio Quiroga. Selon les guides nous devions marcher 1km dans la jungle mais nous nous sommes retrouvés à marcher au plein soleil par plus de 40ºC. Une folie! Nous marchions 100m et nous nous réfugions sous un arbre pour se rafraîchir. Hugues fini par aller chercher la voiture et il va voir où cette maison se trouve. Nous embarquons en deux groupes, c’était trop chaud pour marcher. Le terrain où se trouvait la maison a vu sur le Paraguay. La visite est intéressante mais la chaleur si intense que seul Hugues, Léo et moi finissons le tour. Retour à l’hôtel en voiture. Tout le monde se refroidit par une douche et un bon melon d’eau pour se réhydrater. Ouf! Quelle journée! La pluie tombe, enfin, ça nous refroidi. Nous allons prendre nos photos pour le visa Brésilien. Souper très ordinaire, le resto d’hier n’avait plus de bifteck. Nous en avons essayé un autre mais il n’était pas fameux.

15 janvier 2006

Quelle chaleur!

San Ignacio, Argentine

La nuit a été bruyante et très chaude, tout le monde a un peu mal dormi. Le départ est un peu plus difficile ce matin. De plus, les restaurants sont fermés, nous aurions pu y penser, nous sommes dimanche. Il nous reste quelques trucs dans le West, nous nous débrouillons pour faire manger tout le monde. Les 400km s’effectuent facilement, sur la route nous achetons des ananas, délicieux. En arrivant, nous cherchons des grandes cabañas, nous aimerions cuisiner un peu mais il n’y en a pas. Les grands-parents ont pris deux petites cabañas. Je dormirai avec Roxanne chez pépé Léo et Hugues et William chez pépé Gilles. La chaleur est insupportable, nous nous réfugions à l’air climatisé et jouons aux cartes le temps que le soleil descende.

La ville est très tranquille, peu de magasins sont ouverts, nous réussissons tout de même à trouver un bon petit resto. La pluie se déverse ce qui rafraîchit un brin l’atmosphère. Ça fait tout drôle de dormir à l’écart de mes hommes, Hugues et William.

14 janvier 2006

L’itinéraire se dessine

Yapeyú, Argentine

L’itinéraire était un peu flou et comme l’expérience des plus grandes villes n’a pas été des plus agréable, nous ne passerons pas par Resistancia. Nous prenons plutôt la RN127 pour rejoindre la RN14. Nous picniquons sur la route et accumulons plus de 650km au compteur. Il nous restera une journée de 400km pour se rendre à San Ignacio (mission Jésuites) où nous resterons deux nuits et une autre journée de 250km pour les chutes.

En ce samedi soir, cette petite ville est assez animée, musique forte et beaucoup de jeunes gens. Nous dormons dans le stationnement de l’hôtel des parents.

13 janvier 2006

Les Gauchos

Rosario, Argentine

Après le déjeuner et les douches nous partons pour la visite du Ranch Gauchos. C’est très accueillant et sympathique : un gros feu central avec plein de braise où cuit des pièces de viande de bœuf accrochées autour de ce brasier. Des saucisses et d’autres morceaux minces de côtelettes cuisent sur la braise également. En attendant que le repas soit cuit nous nous promenons sur ce domaine et admirons les antiquités du musée qui ont servi sur ce ranch. Nous faisons même de l’équitation ce qui fait le bonheur de Roxanne et William qui ont même droit à deux grands tours. Revenus près de l’endroit où nous allons prendre notre dîner, des musiciens jouent de la musique folklorique et nous goûtons aux grillades. Délicieux dîner avec un bon vin argentin. Danses folkloriques par un jeune couple très enjoué. Après ce copieux repas, question de se dégourdir, nous marchons pour aller voir des cavaliers qui participent à un jeu à cheval. Après Gisèle et moi réussissons à faire un tour de charrette après avoir volé des tours dans la ligne. Journée très spéciale. Tout le monde a beaucoup aimé.
Quittons vers 17h pour Rosario assez grosse ville où nous couchons. Bruyant mais très bonne nuit.

Texte de : Mamie Denise Fortier

12 janvier 2006

Départ de la capitale

San Antonio de Areco, Argentine

Au départ de la capitale, cette fois tout le monde en voiture. Les parents se déplacent en Chevrolet Corsa. Nous allons à Tigre. Les maisons se succèdent sans cesse comme si nous ne sortions jamais de Buenos Aires mais pourtant des panneaux nous indiquent que nous croisons quelques banlieues. Tigre est un peu la Venise de l’Argentine. Il y a de multiples canaux et les autobus sont remplacés par des bateaux. À notre premier arrêt, il pleut des cordes et les vieux ne veulent même pas descendre de la voiture, en fait ils croyaient que c’était une blague et qu’il n’y avait rien à visiter. Le temps de dîner, la pluie avait diminué, voir même arrêté. Le tour de bateau est très intéressant, nous naviguons sur différents canaux, croisons de magnifiques clubs privés où les Argentins aisés viennent les week-ends manger une « parilla » (BBQ) et jouer un match de soccer en famille ou entre amis. Les jardins sont fleuris mais les rives sont parsemées d’épaves de bateaux rouillés et de stations d’essence pour les bateaux. Nous poursuivons ensuite notre route vers San Antonio de Areco où nous dormirons ce soir. Après avoir trouvé un hôtel, nous essayons de trouver un resto ouvert pour souper. Il est 20h30 et tous ouvrent lentement leurs portes et commencent à faire cuire la viande sur la braise. Le service ne débutera pas avant 21h15. Affamés, nous nous attablons à une parillada pour déguster une bière et grignoter avant le plat de résistance qui est le bœuf que l’on entend crépiter sous la braise. Les Argentins savent bien cuire la viande sur le feu de bois, c’est toujours tendre et savoureux. Encore une fois, nous nous régalons d’un bon repas de bœuf et de vin. Nous mangeons tous plus qu’à notre faim, ce qui n’est pas rare en Argentine.
Nous dormons dans le West juste à côté de l’hôtel, San Antonio de Areco est un village bien paisible d’ailleur le camping est juste en face mais il est inondé.

10 janvier 2006

Bonheur pour tous, nous sortons de la capitale

10 et 11 janvier 2006

Colonia del Sacramento, Uruguay

Le bateau au terminal de Buquebus à Buenos Aires quitte à 11h pour Colonia del Sacramento en Uruguay. La traversée s’effectue sous un ciel nuageux. Nous arrivons à midi mais il est déjà 13h en Uruguay. Le temps de trouver une Pousada (nous avons frappé à quelques portes), de déposer nos petits bagages et nous voilà enfin prêt à découvrir cette ville coloniale. Après un dîner sur une terrasse, le groupe se divise en deux. Gilles, Denise et les enfants vont relaxer dans un grand parc alors que Léo, Gisèle, Hugues et moi faisons la visite de la vieille ville. La chaleur est omniprésente mais un bon vent nous amène de l’air de la mer et les fleurs sont magnifiques. Tout y passe, la vieille porte, le fort, les petites ruelles, le phare. Cette petite ville coloniale portugaise est bien accueillante. Une bonne bière en fin d’après-midi nous rafraîchit suffisamment pour continuer la découverte de l’église et du port. Retour à la Pousada pour retrouver le reste de la famille. Juste le temps de prendre une douche et de se raconter notre journée qu’il est déjà l’heure d’aller souper. Ce soir le poisson est à l’honneur et le vin d’Uruguay (cépage Tannant, particulier à l’Uruguay).
Ici, partout (resto, taxi, boutique), tout le temps l’uruguayen vit avec cinq monnaies soit le peso de l’Uruguay, le dollar américain, le peso argentin, le réal (Brésil) et l’euro!
Lendemain, la pluie ne cesse pas de tomber mais comme en Uruguay les plages sont réputée pour être les plus belles de l’Amérique du sud, nous nous y rendons afin de se faire une opinion. Évidemment, il n’y a pas foule seuls les coquillages se frottent à nous. Les deux pieds dans le sable fin, l’imperméable sur le dos, il n’y a rien pour nous arrêter. Retour à la ville pour dîner, les quelques snacks en bord de mer étaient fermés. Deuxième activité, visite d’un vignoble. Il est situé à quelques kilomètres du centre. Nous négocions deux taxis pour s’y rendre (le West étant resté à Buenos Aires). Dès que je mets les pieds et surtout le nez à l’intérieur, je retrouve cette odeur très particulière que j’adore. Un mélange de raisin, barrique de bois et alcool. Une jeune dame nous accueil, nous explique les étapes de la fabrication de leur vin. Tout se passe en espagnol entrecoupé de petits arrêts pour que l’on puisse traduire pour les vieux. Je demande s’il est possible de voir les vignes à l’extérieur. Ça nous permet de déguster les raisins, du muscadet, presque mûrs. La récolte a lieu en février. Le raisin est très sucré et il n’y a pas encore de noyau. Tout le monde se régale! Retour à l’intérieur pour la dégustation des vins. Ici, il fabrique un vin mousseux rosé, un rouge (cépage Tannat) et trois sortes de grappa. Le vin et la grappa sont fabriqués de façon artisanale par la famille et n’est distribués qu’en Uruguay. Les quelques bouteilles achetées seront les rares à parvenir jusqu’au Canada, si elles se rendent…bien sur! Les taxis nous ont attendus et ils nous ramènent au centre-ville. La pluie n’a pas cessée, nous décidons de s’arrêter dans un bistrot pour prendre une bière et grignoter. Comme un miracle, la pluie s’arrête, pour nous donner la chance de marcher tranquillement jusqu’au port pour reprendre le bateau vers l’Argentine. Les hommes sont allés chercher les bagages laissés à la Pousada pour la journée et nous nous retrouvons près du port afin d’admirer le magnifique couché de soleil. En un clin d’œil, nous avions oublié la mauvaise température de la journée.
Le bateau largue ses amarres à 22h et nous arrivons à Buenos Aires à 22h (heure argentine).
Les parents reprennent leurs chambres d’hôtel, gardent Roxanne et William à dormir et nous retrouvons notre bon vieux West au stationnement. En chemin, nous nous arrêtons prendre des photos de nuit près de l’Obélisque.

07 janvier 2006

Balades dans la ville

7 au 9 janvier 2006

Buenos Aires, Argentine

La nuit a été très chaude. Les parents ont bien dormi. Nous allons nous balader dans le quartier de la Florida. Magasin de tango (chaussures, robes et musique), rue piétonnière, architecture européenne. Nous découvrons une parcelle de Buenos Aires tout doucement à pied. Nos visiteurs ont besoin d’aide pour commander aux restaurants. L’air climatisé et notre facilité à parler en espagnol, rafraîchit et détend tout le monde. Retour à l’hôtel en métro.
La valise égarée arrive à l’hôtel en fin de journée. Mamie Gisèle en pleur de joie!
Nous ferons notre Noël ce soir!
Nous nous faisons livrer une pizza et quelques empañadas à la chambre. La suite nous permet assez d’aisance pour festoyer tous ensemble. Les enfants dorment avec Pépé Léo et Mamie Gisèle.
Le week-end, nous continuons à visiter différents quartiers de Buenos Aires dont La Boca, voir un spectacle de tango, flâner à la Plaza Dorregos dans le marché des antiquaires. Nous aurions aimé voir un match de polo ou de soccer mais les joueurs sont en vacances. Il y a tant de choses à faire et à voir que nous devons s’imposer un choix.
Lundi, le centre-ville s’anime après une fin de semaine très calme. Nous aussi nous passons aux choses sérieuses : les visas du Brésil, la réservation du bateau pour l’Uruguay et l’élaboration de l’itinéraire vers les chutes d’Iguazu. Pour les parents : les Pépés voient à la réservation de l’auto, les Mamies font des achats de tissus et gardent les enfants. À la fin de la journée, tous les dossiers sont clos sauf celui de nos visas que nous ferons plutôt à Puerto Iguazu car le consulat brésilien exigeait nos passeports pendant 3 jours ouvrables.
Le choix du resto est assez facile tout le monde avait le goût d’agneau de la Patagonie. Hummmm! Quel régale!

06 janvier 2006

Ils arrivent!

Buenos Aires, Argentine

La journée commence par un rendez vous chez le garagiste à 8h30. Les enfants déjeunent dans le West pendant la réparation. Un amortisseur à replacer et les caoutchoucs de la direction à changer. À 10h30, le tout est terminé. Nous avons eu le temps de préparer des affiches aux noms des grands-parents. De beaux bricolages réalisés par les enfants. L’arrivée du vol AC92 en provenance de Montréal arrive à 13h20. Roxanne et William font la sieste tout le trajet de l’aéroport. Nous mangeons quelques empañadas acheté plus tôt et allons attendre impatiemment à l’aéroport. Le vol accuse un retard de 20 minutes. Malheureusement, nous ne voyons pas arriver les avions. L’attente est d’autant plus longue.
Les voilà!
Ils arrivent!
Ils n’ont pas trop l’air épuisé malgré le 19 heures passé dans les aéroports et avions. Il manque une valise, celle de Gisèle pleine de cadeaux!
Une fois les parents à l’hôtel, nous nous trouvons un stationnement pour dormir dans le West en plein cœur de Buenos Aires.
Nous nous retrouverons un peu plus tard pour le souper. Un bon steak argentin, de l’agneau de la Patagonie et de la truite locale… le tout arrosé de vin argentin. Délicieux. Et que de chose à se dire…
Dodo pas très tard, tout le monde a sommeil.

05 janvier 2006

Enfin de la chaleur!

Buenos Aires, Argentine

Après de grand remerciement à Léo, nous voilà en route pour la capitale.
La journée n’est pas très productive. Nous avons besoin d’un alignement et d’un ajustement sur le moteur (plus le moteur est chaud, plus au ralenti il tourne vite). Le concessionnaire VW n’est pas très coopératif. Ils n’ont pas le même modèle en Argentine et ils sont très retissant à vouloir le réparer. Le magasin de pièce n’as pas les fiches et ne semble pas vouloir se casser la tête. Le plus simple est de nous dire qu’ils ne peuvent rien faire pour nous. Par contre, nous tombons sur des gens très sympathiques pour l’alignement. Un des amortisseurs avant était sorti de l’endroit d’où il doit être et il y a du « mou » dans la direction. Le gars du garage nous donne un rendez-vous pour demain matin même si ils sont très occupés. Tout ces garages sont très loin du centre (environ 45 min.) et puisqu’il faut revenir demain matin à 8h30 nous ne voulons pas nous éloignés. Les rues ne sont, paraient-ils, pas sécuritaire nous décidons de filer vers l’aéroport national. En chemin, nous rencontrons un centre sportif avec court de tennis extérieur, terrain de soccer, piscine etc. Nous repérons le stationnement et le gardien de sécurité nous laisse y dormir après avoir consulté le propriétaire.
Pour nous, c’est l’idéal : Les enfants contemplent les match de tennis, le propriétaire nous commande une pizza, le barman nous sert du jus et de la bière et nous avons accès aux douches. De plus le grand espace vert nous apporte un peu de fraîcheur. Nous voulions de la chaleur, maintenant nous en avons. Il fait plus de 35º C et le facteur humidex nous fait transpirer. Yé!

04 janvier 2006

Coup de soleil…

Quilmes, Argentine

Les enfants avaient très hâte d’aller jouer à la plage avec les seaux et les chaudières. Nous y allons ce matin. Une fois les deux pieds dans le sable, Hugues n’a pas le goût, et il va marcher. Je m’amuse avec Roxanne et William, trous dans le sable avec tunnel, châteaux etc.…Après une heure, le soleil commence à me taper sur la tête et j’ai hâte que Hugues revienne avec les clefs du West. Nous n’avions pas prévu rester très longtemps nous avons encore de la route à faire, nous voulons dormir en banlieue de Buenos Aires. Le temps passe et je m’inquiète un peu, Hugues ne se pointe toujours pas le bout du nez. Près de deux heures, je me décide d’aller voir au West même si je n’ai pas la clef et que je ne pourrai pas prendre d’eau, ni de crème solaire. Qui est-ce que je vois assis bien confortablement en train de travailler à l’ordinateur? Mais qu’est-ce que tu fais là?!
Après explication, nous comprenons que nous nous étions mal compris. J’ai du boire un litre d’eau en moins de 10 secondes. J’avais tellement soif! Roxanne, William et moi avions un bon coup de soleil.
Nous nous arrêtons en fin de journée à Quilmes (comme la bière). Sur le bord de mer il est possible de camper, d’ailleurs des policiers patrouillent toute la nuit. Ce n’est pas super propre mais cela ira. Un monsieur nous vient voir, il nous invite dans sa cour pour que nous soyons plus tranquille. Un peu réticente je demande s’il veut de l’argent. Hugues va finalement voir et il se rend compte que c’est un amoureux fou des Volks. Il est brésilien d’origine et vit ici depuis 5 ans. Super campement et douche en prime!

03 janvier 2006

Nous coupons les cheveux, nous partons pour la plage

Mar del Plata, Argentine

La température monte de plus en plus, il est grand temps de raser les cheveux de William et couper la frange de Roxanne. Tout le monde se trouve beau! Encore de la route plate à faire aujourd’hui. Il n’y a rien à voir, rien à visiter et plus plat que ça, c’est la pampa argentine! Quelle belle surprise de voir apparaître une ville, des gratte-ciel mais que c’est gros. Je ne m’attendais pas à une aussi grosse ville. Plage après plage, nous trouvons un endroit pour dormir. Les enfants peuvent jouer dans le sable pendant que nous préparons le souper. Nous devons enfiler nos manteaux car le vent nous gèle.

02 janvier 2006

Au boulot!

Bahía Blanca, Argentine

Nous effectuons les 50km qui nous restaient à faire pour arriver à Bahía Blanca. Nous tombons pile sur la buanderie et cela sans même avoir de carte de la ville qui compte plus de 300 000 âmes. Depuis l’Équateur nous faisions toujours faire notre lavage. Nous amenions notre grosse poche et elle nous revenait laver, sécher et plier. Le coût s’évaluait au kilo. Nous n’avions pas le choix nous ne pouvions pas le faire nous même. La qualité n’était pas toujours là et nous avons eu quelques surprises de vêtements brisés ou perdus. Cette fois nous pouvons le faire alors tout y passe, les oreillers, les précieux toutous des enfants, les manteaux, etc.
Nous dînons rapidement au restaurant et allons faire l’épicerie. Nous croisons en marchant un serrurier qui nous change le cadenas du support à l’arrière du West. Les bidons seront dorénavant accessibles. Nous communiquons quotidiennement par e-mail avec les parents, je crois qu’ils ont peur que nous ne soyons pas Buenos Aires pour leur arrivée. Bref, tout s’est fait en peu de temps et sur le même coin de rue. À 17h, nous étions au camping presque prêts à relaxer. Il fait assez chaud pour ouvrir le toit, Roxanne peut dormir en haut. Elle attendait cela depuis longtemps.

01 janvier 2006

Rien de mieux à faire

Banlieu Bahía Blanca, Argentine

Au réveil du premier matin de la nouvelle année, il pleut. Nous avons prévu de prendre la route car tout est fermé. De par cette température il n’y a pas mieux à faire. J’en profite aussi pour récupérer le retard sur le blog en me remémorant les bons moments du dernier mois. Nous commençons la journée par remplir le réservoir d’essence. C’est d’ailleurs la seule dépense que nous ferons aujourd’hui, de l’essence encore de l’essence. Après un repas en bordure de route un messieurs qui venait en sens inverse nous demande à combien de kilomètres se trouve la prochaine station de service. Nous étions à environ 40km de San Antonio oeste sur la route 3. Il ne pense pas pouvoir se rendre alors il nous demande de l’accompagner. Difficile de dire non! Au bout de 32km, il s’arrête, c’est fini, il s’est rendu au fond du réservoir. Accroché au West nous avons un bidon de 20L d’essence mais la clé du cadenas s’est brisé dedans et depuis près de 2 semaines se réservoir n’est pas accessible. Nous tentons de siphonner mais nous sommes aussi incapable d’ouvrir le réservoir. Bien fait ce petit support! Le monsieur embarque avec nous et nous allons remplir son bidon à la station d’essence qui n’est plus qu’à 8km. Nous le ramenons à son véhicule et nous nous assurons que tout est correct et repartons. Une heure de perdue, 80km de plus et nous avons fait une bonne action! La journée se poursuit sans d’autre aventure, le soleil se montre le bout du nez de temps à autre mais il fait un froid. Nous nous demandons bien quand la chaleur va finir par arriver définitivement. Nous avons parcouru 780km, nous sommes satisfaits. Ils ne nous restent que 50km à faire pour arrivée à Bahía Blanca. Super! Nous prévoyons faire peu de route demain.