Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

10 janvier 2006

Bonheur pour tous, nous sortons de la capitale

10 et 11 janvier 2006

Colonia del Sacramento, Uruguay

Le bateau au terminal de Buquebus à Buenos Aires quitte à 11h pour Colonia del Sacramento en Uruguay. La traversée s’effectue sous un ciel nuageux. Nous arrivons à midi mais il est déjà 13h en Uruguay. Le temps de trouver une Pousada (nous avons frappé à quelques portes), de déposer nos petits bagages et nous voilà enfin prêt à découvrir cette ville coloniale. Après un dîner sur une terrasse, le groupe se divise en deux. Gilles, Denise et les enfants vont relaxer dans un grand parc alors que Léo, Gisèle, Hugues et moi faisons la visite de la vieille ville. La chaleur est omniprésente mais un bon vent nous amène de l’air de la mer et les fleurs sont magnifiques. Tout y passe, la vieille porte, le fort, les petites ruelles, le phare. Cette petite ville coloniale portugaise est bien accueillante. Une bonne bière en fin d’après-midi nous rafraîchit suffisamment pour continuer la découverte de l’église et du port. Retour à la Pousada pour retrouver le reste de la famille. Juste le temps de prendre une douche et de se raconter notre journée qu’il est déjà l’heure d’aller souper. Ce soir le poisson est à l’honneur et le vin d’Uruguay (cépage Tannant, particulier à l’Uruguay).
Ici, partout (resto, taxi, boutique), tout le temps l’uruguayen vit avec cinq monnaies soit le peso de l’Uruguay, le dollar américain, le peso argentin, le réal (Brésil) et l’euro!
Lendemain, la pluie ne cesse pas de tomber mais comme en Uruguay les plages sont réputée pour être les plus belles de l’Amérique du sud, nous nous y rendons afin de se faire une opinion. Évidemment, il n’y a pas foule seuls les coquillages se frottent à nous. Les deux pieds dans le sable fin, l’imperméable sur le dos, il n’y a rien pour nous arrêter. Retour à la ville pour dîner, les quelques snacks en bord de mer étaient fermés. Deuxième activité, visite d’un vignoble. Il est situé à quelques kilomètres du centre. Nous négocions deux taxis pour s’y rendre (le West étant resté à Buenos Aires). Dès que je mets les pieds et surtout le nez à l’intérieur, je retrouve cette odeur très particulière que j’adore. Un mélange de raisin, barrique de bois et alcool. Une jeune dame nous accueil, nous explique les étapes de la fabrication de leur vin. Tout se passe en espagnol entrecoupé de petits arrêts pour que l’on puisse traduire pour les vieux. Je demande s’il est possible de voir les vignes à l’extérieur. Ça nous permet de déguster les raisins, du muscadet, presque mûrs. La récolte a lieu en février. Le raisin est très sucré et il n’y a pas encore de noyau. Tout le monde se régale! Retour à l’intérieur pour la dégustation des vins. Ici, il fabrique un vin mousseux rosé, un rouge (cépage Tannat) et trois sortes de grappa. Le vin et la grappa sont fabriqués de façon artisanale par la famille et n’est distribués qu’en Uruguay. Les quelques bouteilles achetées seront les rares à parvenir jusqu’au Canada, si elles se rendent…bien sur! Les taxis nous ont attendus et ils nous ramènent au centre-ville. La pluie n’a pas cessée, nous décidons de s’arrêter dans un bistrot pour prendre une bière et grignoter. Comme un miracle, la pluie s’arrête, pour nous donner la chance de marcher tranquillement jusqu’au port pour reprendre le bateau vers l’Argentine. Les hommes sont allés chercher les bagages laissés à la Pousada pour la journée et nous nous retrouvons près du port afin d’admirer le magnifique couché de soleil. En un clin d’œil, nous avions oublié la mauvaise température de la journée.
Le bateau largue ses amarres à 22h et nous arrivons à Buenos Aires à 22h (heure argentine).
Les parents reprennent leurs chambres d’hôtel, gardent Roxanne et William à dormir et nous retrouvons notre bon vieux West au stationnement. En chemin, nous nous arrêtons prendre des photos de nuit près de l’Obélisque.