Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

31 décembre 2005

Jour de grand ménage

Puerto Madryn, Argentine

Ce matin je me lève avec dans l’idée de laver le toit intérieur du West. Depuis longtemps que je dis qu’il serait important de le faire car les moisissures dues à l’humidité que nous accumulons à dormir dans le West sont devenues nombreuses. Hugues s’affaire autour du West, lave la vaisselle, vérifie sa collection de monnaie, etc. Les enfants se mettent de la partie en lavant leurs sièges d’auto. Une fois le toit terminé, je m’attaque au tableau de bord plein de poussières accumulées sur les pistes, le frigo et un bref coup de balai sur le tapis vient conclure notre grand ménage pour aujourd’hui. Nous évaluons qu’il reste encore une bonne demi journée pour compléter les travaux.
Nous allons à Puerto Madryn pour les festivités du nouvel an. À l’arrivée dans la ville les enfants dorment encore ça nous permet de faire un petit tour des restos recommandés que j’avais. Nous optons pour Taska Beltza qui ouvre ses portes à 19h30. L’après-midi passe en coup de vent. Nous revenons au West pour se vêtir convenablement pour la soirée. Nous passerons le Jour de l’An en manche courte pas de manteau! Le West est stationné près du port où nous passerons la nuit, nous irons au resto à pied. Espérons que la nuit ne sera pas trop agitée! Nous arrivons au resto vers 20h15 et comme nous l’imaginions il n’y a pas de clients. Les argentins soupent vers 22h30. Nous nous attablons quand même et prenons une bière en attendant que le chef termine la mise en place du buffet. Nous ne le savions pas, il y a un menu spécial pour le Jour de l’an. Les entrées froides sont à volonté, un choix de viande ou poisson chaud comme plat principal, macédoine de fruits et champagne. La majorité des gens sont arrivés vers 21h30, ça mis un peu d’ambiance. Les enfants ont adorés aller se servir et ont mangés des Smartis à ne plus en avoir envie. Nous avons fait exploser des feux d’artifices pour souligner l’événement qui a été suivi du traditionnel : BONNE ANNÉE! (30 minutes plus tôt que tout le monde).
Une fois bien calé dans nos sacs de couchages, nous avons écouté le passage de la nouvelle année, de nombreux pétards se sont faits entendre. Les enfants dormaient déjà et nous nous n’avions pas le courage de sortir pour observer le spectacle.
Belle soirée pour toute la famille!

30 décembre 2005

Mieux qu’un zoo…

Península Valdés, Argentine

Arrivée hier très tard (23h) à Puerto Pirámides nous dormons sur la plage. Puerto Pirámides est le principal centre d’information et le seul point de ravitaillement dans la Péninsule.
Je me suis réveillée tôt le matin en entendant les vagues d’un peu plus près que la veille mais il n’y a pas de problèmes malgré la marée montante nous n’avons pas les roues dans l’eau. Ouf! Après un bon déjeuner, nous partons faire une petite balade dans les environs. Malheureusement (on s’en doutait) il est trop tard pour voir les baleines dans la région. Elles sont déjà parties.
Nous nous rendons tout d’abord à Punta Norte où nous commencerons par dîner auprès de plusieurs tatous. Ils ne sont pas du tout farouches, ils vont jusqu’à me passer entre les jambes. Nous passons un bon moment avec les enfants à jouer avec eux. De cet endroit un sentier nous amène où nous pouvons observer de très près la vie des lions de mer et de quelques éléphants de mer. Moi qui croyais que ces animaux ne se déplaçaient pas beaucoup à cause de leur lourdeur, j’ai été surprise. Ce sont des animaux territoriaux qui protègent férocement et bruyamment leur espace vital et leurs progénitures. Beaucoup plus agiles dans l’eau, ils sont beaux à voir nager. À 25km au sud de Punta Norte un stationnement nous invite à s’arrêter pour voir les pingouins. C’est incroyable! Une centaine de pingouins sont là à nos pieds. Ils ont creusé leurs trous tout près de la barrière. Les bébés nous regardent intrigués. Même au zoo nous ne pouvons pas les observer de plus près, par contre l’odeur y est aussi. Heureusement que nous avons un appareil numérique car la pellicule aurait vite fait d’y passer. Prochaine étape, un autre 25km plus au sud. À cet endroit, se sont les éléphants de mer qui ont élu domicile. Une centaine de bêtes, les uns collés sur les autres. Plus loin, deux d’entre eux se font la cour à grand coup de tête. C’est fascinant! On ne veut plus décrocher du spectacle que nous donne ces animaux en liberté.
Nous demandons à l’Estancia Elvira la permission de dormir sur leur stationnement. Puisqu’ils ne veulent pas, nous décidons de se faire à souper avant de repartir sur Puerto Pirámides. Encore là, une personne pas très aimable vient nous avertir que nous ne pouvons pas manger sur le site mais puisque les pâtes sont cuites nous lui fermons la porte du West afin de retrouver notre intimité et prendre notre repas.
Les enfants dorment sur le chemin du retour. Le couché du soleil est magnifique. Cette fois à Puerto Pirámides nous prenons un camping. Il est 21h15. L’eau chaude dans les douches est disponible jusqu’à 22h, nous nous empressons. Les Argentins s’entassent sur les plus beaux sites, nous sommes étonnés de voir l’équipement très vieillot qu’ils utilisent. Des campeurs tout croches et tout rouillés, de vieilles tentes de toile avec les poteaux en T. Les enfants n’ont pas de problèmes à se rendormir une fois installés sur notre site un peu à l’écart.

29 décembre 2005

Péninsule de Valdes

Puerto Piramides, Argentine

Peu de kilomètres à faire aujourd’hui, nous allons à Gaiman prendre le thé. Ils ont gardés la tradition, pâtisseries et thés noirs font la réputation de ce village. Nous nous sommes tellement régalés que nous n’avons pas eu besoin de souper. Quelques courses à Puerto Madryn et nous entrons dans la Reserva Faunística Península Valdés. La conduite est difficile car la nuit tombe et plusieurs animaux (moutons et vaches) traversent la route.
Nous arrivons à Puerto Piramides, la seule ville sur Valdés, et dormons sur le bord de la mer, les quatre roues dans le sable.

28 décembre 2005

Bonne fête William! 4 ans!

Comodoro Rivadavia, Argentine

Pas grand chose à dire sur la route à part que nous y allons « Plein nord » et que la lumière de la batterie est toujours allumée. Donc, je ne peux pas m’avancer dans l’écriture des blogs et pas de musique non plus!
Nous trouvons le concessionnaire VW à Comodoro, malheureusement le gars des pièces ne peut pas nous aider, nous ne sommes pas listés, Vanagon, ça n’existe pas…
Il nous amène à un spécialiste en électricité et eux vont nous refaire un alternateur presque neuf avec notre vieux. Faute de pièce neuve, on répare. Chez nous, ça ferait longtemps qu’on nous en aurait mis un neuf!
La réparation terminée, il est tout près de 17h30. Nous fêterons William ce soir. Arrêt à l’épicerie, gâteau de fête oblige…William décide de manger du « pollo », son mets préféré!
Nous trouvons un camping à environ 10km de la ville et nous nous lançons dans les préparatifs de la fête. Hugues occupe les enfants pendant que je décore de guirlandes et ballons le West et que j’emballe ses cadeaux. Je m’étais procurée tout le nécessaire en cours de voyage, un peu ici et un peu par là quand je trouvais quelques choses d’intéressants. La fête est réussie, William est très heureux et fier de ses quatre ans!
Tant qu’à nous, ça nous fait drôle de voir que notre bébé a 4ans!

27 décembre 2005

Une lumière s’allume…

Puerto San Julian, Argentine

C’est à partir de Rio Gallegos que les routes de terre se terminent. Nous ne sommes pas mécontents de retrouver le silence de rouler sur l’asphalte.
La lumière de la batterie s’allume quand le moteur monte au dessus de 4200 RPM. Ce n’est pas grave nous roulons juste un peu en dessous mais tranquillement la lumière allume à 4000, puis 3800…finalement nous ne pouvons pas rouler plus vite que 80 km/h sans que cette foutue lumière rouge fasse son apparition! Arrêt obligatoire à Piedrabuena. Petit village qui semble un peu plus gros que les autres sur la route. Il est 13h30 et c’est évidemment l’heure du lunch et de la sieste en Argentine. Nous ferons de même, du moins nous dînerons! Vers 15h, un garage ouvre ses portes nous allons voir si quelqu’un peut nous aider avec notre problème d’alternateur. Un monsieur bien aimable et débrouillard se met le nez la dedans, faut dire qu’il en était pas à son premier alternateur. Démonte, nettoie, change les brosses et autres bidules, remonte et essai. Ça semble être bon, nous partons. En moins de 5 kilomètres, la lumière rouge revient nous emmerder. Retour au garage. Démontre, remplace une autre pièce, le régulateur de voltage, heureusement nous en trouvons un pareil au nôtre. La lumière s’allume malgré tout mais le petit monsieur ne peut faire mieux aussi débrouillard qu’il est. Nous partons avec un alternateur presque réparé…Nos espoirs sont de trouver un nouvel alternateur à Comodoro Rivadavia. Nous avons quand même avancé de 450km aujourd’hui.

26 décembre 2005

Ciao Tierra del fuego!

Rio Gallegos, Argentine

C’est aujourd’hui que nous changeons de slogan. Plein sud devient Plein nord. Nous mettrons tout près de cinq mois pour remonter au Canada mais nous ne pensons pas encore au retour. La prochaine étape qui nous nourrit se sont les retrouvailles des parents à Buenos Aires, le 6 janvier prochain. Trois mille quarante kilomètres nous sépare de la capitale de l’Argentine. Nous y serons à temps!
Nous quittons la Terre de feu avec un peu de regret, ces terres éloignées et isolées nous plaisaient beaucoup. Nous n’oublierons jamais l’agneau de la Patagonie, le meilleur que nous ayons mangé. Et, la boulangerie de Tolhuin, hummm! D’autres aventures nous attendent…

25 décembre 2005

Joyeux Noël!

Ushuaia, Argentine

Nous y sommes! Un rêve réalisé!
Joyeux Noël et Bonne Année à tous
Nos meilleurs vœux les plus « austral » pour l’année 2006.







Nous avions envoyé notre carte de Noël à tous ceux qui se sont donnés la peine de nous écrire cette année mais nous avons su trop tard que notre envoi n’a pas fonctionné alors merci à tous et continuez de nous écrire.

24 décembre 2005

Un petit Noël

Estancia Harberton, Argentine

Retour à Ushuaia en fin de matinée. Nous visitons l’ancienne prison d’Ushuaia. Deux belles heures à se balader de cellule en cellule. Il y a une partie du musée qui est consacrée à l’histoire de la prison, une partie exposant les nombreux bateaux connus et moins connus qui ont navigués sur le canal Beagle et une autre partie sur les expéditions et la découverte de l’Antarctique. Pour les prisonniers de l’époque (1900), la prison d’Ushuaia était quasi impossible à fuir puisqu’elle était située entre l’océan et la chaîne de montagne. Il n’y a aucune clôture autour de la prison, les prisonniers travaillaient très forts à la construction de la ville et du chemin de fer. Ils racontent aussi qu’un prisonnier s’était enfui et réfugié dans le clocher de l’église et qu’au bout d’une semaine il était revenu cogner à la porte de la prison à moitié gelé et affamé. Le prisonnier qui voulait réussir leur évasion devait se trouver un bateau sinon il mourait de froid dans les montagnes. Une portion de la prison a été conservé intact, peu de touriste la visite, c’était le fun de s’y retrouver et de jouer aux prisonniers et aux gardiens avec les enfants.
Après le lunch, nous avons pris la route vers le sud. Nous savions que la visite des estancias serait impossible car nous sommes la veille de Noël mais nous voulions nous rendre plus au sud. Nous nous sommes installés dans un camping sauvage un peu passé l’Estancia Harberton. Petit souper avec bouteille de vin et quelques trucs spéciaux pour fêter juste notre petite famille et quelques vaches. Nous étions au 55e parallèle sud!

22 décembre 2005

Noël!

Tolhuin, Argentine

22 et 23 décembre 2005

Le Père Noël nous a laissé deux cadeaux et un petit message (disant qu’il allait repasser) sous notre minuscule sapin et il a mangé les chocolats qu’y si trouvaient. Les enfants sont fous de joie, les deux cadeaux sont pour eux, c’est aujourd’hui Noël! Nous avions décidé de faire notre Noël avec Nathalie et Sylvain et comme le temps les presse à remonter nous avons devancé de quelques jours les festivités. Épicerie du réveillon, coupe de cheveux pour moi, dîner et nous embarquons sur la route de Tolhuin un peu plus tard que nous le souhaitions. Arrivée au chalet vers 15h. Le chalet que Sylvain a déniché est parfait : trois chambres, salon, salle à dîner, foyer, de quoi faire le BBQ à l’intérieur bref beaucoup d’espace, joliment décoré et plusieurs grandes fenêtres avec vue sur le lac immense. L’après-midi débute lentement, les enfants racontent à nos amis ce que le Père Noël leur a apporté et le message qu’il a laissé et puis toc, toc, toc… Nous entendons du bruit. Personne à la porte, nous nous habillons et sortons voir dehors…c’est peut-être le Père Noël qui revient. Il y a du bruit sur le toit, nous avons vu un bout de tissu rouge…serait-ce son pantalon? Et puis nous rentrons sans vraiment être certain que c’était lui. Sous le sapin beaucoup de cadeaux y ont été déposé, nous avions raté le Père Noël de peu…La traditionnel séance de déballage de cadeaux a suivi et par la suite nous n’avons pas entendu les enfants pendant un long moment absorbés par leurs nouveaux jouets. Le souper du réveillon aurait pu combler la panse de plusieurs autres personnes et était composé de crabe des neiges et agneaux des produits locaux. Délicieux! Les enfants se sont endormis heureux et satisfaits de leurs cadeaux. Nous nous avons continué la veillée en regardant de temps à autre le soleil descendre et remonter sur le lac. Le soleil a disparu vers 23h pour ressortir vers 3h du matin. Une nuit blanche n’aura jamais été aussi courte! Nous sommes allés au lit vers 6h pour se faire réveiller à 10h par la femme de ménage…pas moyen de rester un autre journée nous devons se ramasser et quitter les lieux. Nous le savions mais espérions une annulation…
Nous allons à la boulangerie du village prendre un café et essayer de se réveiller suffisamment. Nathalie et Sylvain poursuivront leur aventure vers le nord et nous nous trouvons un autre chalet. Celui-ci moins joli, plus petit mais parfait pour remettre de notre nuit de Noël. La séparation est difficile et chargée d’émotion. Nous nous reverrons peut-être en Guyane mais ce pays n’était prévu à l’itinéraire de départ.
Le reste de la journée est bien tranquille. Dodo très tôt.

21 décembre 2005

Visite d’Ushuaia

Ushuaia, Argentine

Promenade dans la ville. Magasinage de souvenirs. Le soleil est présent.
Nous dormons au camping, la foret dense nous permet de dormir plus tôt.
On y est! On en profites!

20 décembre 2005

On arrive!

Ushuaia, Argentine

Le ferry est plus rapide que prévu, à 11h30 nous débarquons à Porvenir. Le Détroit de Magellan était agité et plusieurs personnes étaient blêmes. Plein sud vers Ushuaia!
La piste est belle et nous traversons rapidement la frontière à San Sebastián où nous rejoignons une route d’asphalte jusqu’à Rio Grande. C’est dernier jour nous avons traversé des villes qui nous faisaient rêver avant notre départ, nous devons nous pincer de temps à autre pour être sur que nous ne rêvons pas! La ville de Rio Grande est super kitch avec ses lumières en boule et ses structures métalliques aux couleurs pastelles. Nous prenons le temps de prendre une douche à la station d’essence et de récupérer nos messages sur Internet. Un message de Sylvain nous confirme la réservation d’une « cabaña » pour notre Noël (le 22 décembre) et nous invite à les rejoindre dans un petit bar à 20h à Ushuaia. Il ne nous en fallait pas plus pour nous décider de poursuivre notre route, plein sud, nous arriverons ce soir à Ushuaia! Les paysages sont surprenants malgré la pluie et les quelques flocons de neige que nous rencontrons, beaucoup plus de montagnes et de forets que nous nous l’imaginions. Nous sommes excités, nous arrivons, ce soir, au but de notre voyage. Les retrouvailles sont magiques et la soirée est super. Les enfants s’amusent au backgammon. Beaucoup de plaisir! Un toast à Ushuaia!
Nous dormons au stationnement du port touristique, un peu étourdit par l’alcool et la réalisation de notre rêve…

19 décembre 2005

Magasinage obligatoire

Punta Arenas, Chili

Un dilemme se pose ce matin puisque selon nos livres de référence, le lundi il n’y a pas de ferry entre Punta Arenas et Porvenir. Par contre à Punta Espora les ferry sont plus réguliers. Sylvain et Nathalie optent pour ce chemin afin de pouvoir profiter plus longtemps de Ushuaia. Pour nous, le choix n’est pas discutable nous devons nous rendre à Punta Arenas pour acheter des pneus. C’est la première fois depuis le 13 novembre que nous faisons route séparément, sensation bizarre de solitude…
Nous étions à environ à 50km de Punta Arenas. La première chose que nous faisons c’est de réserver le ferry du lendemain. Ensuite, commence le magasinage des pneus. Comparaison de qualité, de prix entre trois magasins en zone hors taxe. Nous optons pour des pneumatiques Firestone fabriqués au Brésil. Maintenant la question, nous en achetons 2 ou 4? Finalement, nous repartons avec 4, vu le kilométrage qu’il nous reste à faire. Le reste de la journée est consacré à l’installation des pneus, changement d’huile et autres picadilles du genre. Les pneus étaient finis totalement, ils y manquaient de gros morceaux de caoutchouc. Le garagiste était surpris de nous voir rouler avec ça! Nous dormons dans le stationnement du port après y avoir préparé notre souper. Le ferry quitte à 9h demain matin.

17 décembre 2005

Merveilles de la nature

Parque National Torres del Paine, Chili

Nous traversons la frontière du Chili tout près de Puerto Natales. La grande ville a l’avantage de nous permettre de se réapprovisionner en matière de bouffes et de laisser notre poche de linges sales à la « lavandaria ». Un slovaque qui parle français, rencontré à la buanderie, a fait un bref résumé à Hugues de ce qu’il ne fallait pas manqué dans le parc Torres del Paine. La pluie nous tombe sur la tête depuis ce matin, nous décidons de faire quand même la visite de la grotte « Cueva del Milodon ». Nous allons y être au sec après tout! La grotte est immense, elle pouvait facilement abriter plusieurs familles et elle les protégeait des animaux. Maintenant, il y a des renards qui ont élus domiciles.
Nous continuons la route vers le parc Torres del Paine et y entrons en fin de journée. La pluie a cessé et nous roulons une heure entourée de guanacos avant de s’arrêter pour souper et dormir. Le gardien du parc nous a dit que nous pouvions dormir dans n’importe quel stationnement même s’il y a des campings. Nous optons pour le camping sauvage dans un endroit super avec vue sur le lac Pehoé.

Sylvain et Nathalie se réveillent bien avant la petite famille, ils partent tous les deux en randonnée. Nous partirons un peu plus tard quand nous aurons bien déjeuné. Nous avons décidé de rester qu’une journée alors nous allons en profiter au maximum. Une première randonnée nous amène jusqu'aux chutes « Salto Grande » et la vue sur plusieurs sommets du parc. Les sommets enneigés ont à peine 2600m. Plus nous descendons vers le sud et plus nous retrouvons la neige à des altitudes moindre. Après une heure de piste et le dîner, nous nous lançons sur les sentiers de la deuxième randonnée, beaucoup plus longue et plus spectaculaire. Nous marchons sur une longue plage où des morceaux de glaces décrocher d’un glacier énorme, le glacier Grey, viennent se fondre dans l’eau froide du lac Grey. L’eau, la glace, du sable et des bâtons de bois suffisent amplement à amuser les enfants. Nous avons du mal à partir de cet endroit. Les arbres peu nombreux sont rabougris, le vent souffle fort. Il est16h30, nous devons rebrousser chemin vers Puerto Natales. Nous avons rendez-vous avec nos amis à 20h. Nous ne nous pressons pas puisque qu’à la sortir du parc nous les avons vu un peu plus loin. Encore beaucoup de photos et oups…une crevaison! Pas de problème en deux trois mouvements Hugues change le pneu crevé qui est cette fois irréparable. Nous aurons besoin de pneus prochainement, on ne peut pas se permettre de rouler sur de la piste sans un pneu de rechange. Retour en ville sur les vapeurs d’essence, le réservoir est vide et la clé du cadenas pour l’accès au bidon arrière est brisée. Le remplissage totalise 58,3L d’essence dans un réservoir de 60L! Il était temps qu’on arrive. A notre grande surprise, Sylvain et Nathalie nous attendent. Nous pensions les avoir vu à notre départ du parc mais ce n’était pas eux. Vite, vite, vite, nous prenons des sandwichs que nous mangerons en route, nous sommes en retard. Nous nous dirigeons vers Punta Arenas. Le couché de soleil auquel nous assistons est superbe. Il est 10h et le crépuscule s’étire pendant tout près d’une heure. Les orangers, les roses et les mauves nous laissent un souvenir inoubliable de cette route un peu tardive. Arrêt à une station d’essence, nous y passerons la nuit.

16 décembre 2005

Préparatifs de Noël

El Calafate, Argentine

En matinée, les enfants demeurent avec Nathalie et Sylvain le temps de faire quelques achats de Noël. Il y a des belles choses de bonnes qualités. Roxanne et William sont heureux et Hugues et moi pouvons avoir un peu de liberté. Après le dîner, le reste de la journée est consacré pour rouler en direction de la frontière du Chili. Nous avons prévu passer les douanes seulement demain. Nous campons sur terrain en bord de route à un rare endroit où il n’y a pas de clôture. Une grande corde pend d’un arbre, les enfants s’amusent à faire les singes et à tournailler. Nous prenons un repas plus léger pour apprécier le dessert qui suivra. Un flan avec crème fouetté et dulce de leche, hmmmm, hmmmm, hmmmm!

15 décembre 2005

Encore le glacier…

El Calafate, Argentine

La journée commence par laver la vaisselle d’hier au soir. Plutôt ordinaire mais vous devriez voir le paysage que j’ai devant moi. Ça n’a jamais été aussi agréable!
Nous refaisons le sentier pédestre en entier pour découvrir le glacier sous son plein jour. Puisque nous en voulons encore, nous allons faire un tour de bateau tout près du glacier. L’angle est bien différent au niveau de l’eau. Nous entendons des craquements et voyons des morceaux du glacier se détacher et tomber dans l’eau. Le glacier avance constamment à la vitesse incroyable de 6m/j en son centre. Il mesure 30km de long, 5km de large et 60m de haut. Cette glace est formée par la compression des molécules d’eau c’est ce qui donne des bleus très intenses à la glace. Immense! Spectaculaire!
Retour à El Calafate en fin d’après-midi, ébloui par la beauté du glacier. Nous avions rendez-vous avec Nathalie et Sylvain vers 18h. Une petite épicerie et nous allons dormir au camping de la police à deux minutes des rues commerciales.

14 décembre 2005

Tout simplement spectaculaire!

Glacier Perito Moreno, Argentine

Ce matin, nous faisons le plein d’essence, d’eau (réservoir du West) et de propane. Si l’on veut manger de bon BBQ le propane est indispensable! Nous prenons la route pour El Calafate seulement qu’en après-midi et espérons fortement que le tronçon de El Calafate au Glacier Perito Moreno soit asphalté. William est pénible aujourd’hui, il n’arrête pas de parler très fort et ne nous écoute pas du tout. Un petit arrêt à El Calafate nous permet de faire les courses. Nous avons trouvé un superbe morceau d’agneau à cuire sur le BBQ. Nous sommes excités de trouver tant de choses à l’épicerie, dans la dernière semaine nous nous contentions de ce qu’il y avait et nous faisions avec. La ville est mignonne, très accueillante. Nous repartons ensuite vers le glacier, nos vœux sont exaucés la route est asphalté presque entièrement. Le glacier grossi au fur et à mesure que nous avançons. Le stationnement fini par être juste au dessus. Un parcours en bois nous descend tout près. Nous étions trop excités pour attendre nous sommes descendus tout de suite. Tout simplement spectaculaire! Les photos ne peuvent pas rendre tout l’effet car en plus il y a le craquement du glacier qui se joint au visuel. WOW!
Nous revenons au West, nous hésitons à dormir sur ce stationnement car il y a un panneau avec une tente roulotte et un croissant de lune avec un gros X. Nous faisons le tour des possibilités dans les environs mais y’a rien d’aussi beau comme emplacement, nous prenons la chance de se faire réveiller en pleine nuit. Je fais souper les enfants car ils sont trop fatigués pour manger avec nous et je les couche. Pendant ce temps, Hugues, Sylvain et Nathalie préparent notre repas d’agneau. Ils sont bien découragés de la quantité de viandes que j’ai acheté. 2,5kg pour quatre, c’est ce que le boucher m’a recommandé. Nous mangeons dehors même s’il fait très froid. Le craquement se fait toujours entendre, impressionnant! Le soleil se couche tranquillement vers 22h et la pleine lune apparaît doucement. Eh oui, nous sommes au Perito Moreno pendant la pleine lune! Gelé, je n’en peux plus je rentre dormir. Hugues ne peut résister à la tentation de faire quelques photos au clair de lune. À minuit trente, personne n’était venu nous dire de quitter le site. Croyez le ou non, la viande nous l’avons toute mangé!

13 décembre 2005

Une randonée pédestre

El Chaltén, Argentine

Ce matin nous préparons notre sac à dos, lunch et bâton, nous partons en randonnée. Le sentier part du milieu du village pour se rendre à un point de vue sur Fitz Roy et continu jusqu’à la laguna Torre. Avec les enfants nous prévoyons se rendre au premier arrêt qui représente 3 heures de marche aller-retour pour un adulte. Sylvain et Nathalie partent avec nous mais veulent continuer jusqu'à la lagune. En peu de temps, ils prennent les devant et ils nous attendent au point de vue pour dîner. Les nuages ne nous permettent pas de voir les fameux pics du Fitz Roy. Après un repos au point de vue, Nathalie décide de revenir avec moi et les enfants. Les gars iront à la lagune. De retour au campement, je me couche avec les enfants pour faire la sieste mais William est tellement fatigué qu’il met un long moment à s’endormir. Les gars reviennent en fin de journée après s’être arrêtés à la micro brasserie du village. À ce qu’il paraît, elle était bien bonne!
Quand William se réveille vers 19h (il en avait bien besoin de cette sieste) nous partons à la douche et au resto. Encore une fois, nous nous assoyons pour souper à 21h et encore une fois le souper était succulent!

11 décembre 2005

La mystique 40

Entre Perito Moreno et Tres Lagos

Le 11 décembre jour d’élection au Chili. Nous passons la douane à Chile Chico et c’est là que se termine enfin la mauvaise piste. Du côté argentin, de Los Antiguos à Perito Moreno la route est asphalté. Youpi, un peu de répit! En discutant avec le jeune gardien de sécurité de la douane nous avons appris que le 40 était dorénavant asphalté d’un bout à l’autre. Nous l’avons trouvé bien drôle et nous ne l’avons pas cru. Il devait ne jamais être sorti de son village pour nous dire une chose semblable.
En entrant à Perito Moreno la tranquillité de la ville nous rappel rapidement qu’en Argentine de 13h à 16h c’est la sieste. Par chance, nous avons une boîte de thon et de quoi se faire un dîner. Le guichet automatique me permet de retirer les pesos dont j’ai besoin. Depuis que nous passons du Chili en Argentine et inversement nous avons constamment trois monnaies dans notre portefeuille soit le peso chilien, le peso argentin et un peu de dollar US (que nous avons toujours au cas où…).
Les kilomètres qui ont suivi ont été des plus ennuyants du voyage jusqu’à maintenant. Dans la pampa, nous avons vu des nandous (de la famille des autruches), des moutons, des chevaux et des guanacos (de la famille du lama). À part de ça, rien! Nous avons établi notre campement au croisement de la 40 et du Rio Chico. Nous aurions pu dormir sur le bord de la route et nous n’aurions pas été déranger par la circulation puisqu’il n’y en a pas. Nous mettions de l’essence à toutes les fois qu’un poste d’essence se trouvait sur la route. Nous n’avons finalement pas eu besoin du contenu du bidon. La carretera 40 est en bonne état et nous pouvons rouler facilement 100km sur presque toute la portion que nous avons emprunté mais elle n’est pas asphalté comme le jeune nous l’avait prédit. Nous sommes arrêtés à Tres Lagos pour s’acheter quelque chose à manger pour le dîner. Le petit monsieur était d’une lenteur sans égal et sa petite dame repesait et recalculait tout derrière lui. Un supplice…faut croire qu’il ne voit pas beaucoup de gens par ici, il essaye de les garder le plus longtemps possible, c’est ce que je me suis dis!
Nous poursuivons notre route et quelle belle surprise de voir qu’entre Punta del Lago et El Chaltén la route est asphalté. Au loin, Fitz Roy de ses 3405m nous montre ses pics typiques, nous venons d’entrer dans le « Parque Nacional Los Glacíares ». J’en rêvais depuis longtemps.
Après une bonne douche et une partie de Scrabbles, nous allons souper. Il est 21h et le soleil est toujours présent. Le repas d’agneau était délicieux et bien arrosé de Malbec. Nous avons manqué le couché du soleil sur Fitz Roy mais les nuages s’était fait plus présent. Nous dormons au sud de la ville de El Chaltén, un camping sauvage du Parc. Malgré les nombreux campeurs (nous sommes l’unique West), il y règne un calme très apprécié.

08 décembre 2005

Carretera Austral de Chaitén à Chile Chico

8 au 11 dec. 2005

La section entre Chaitén et Coyhaique fait 422km de piste, nous avons mis deux jours pour les parcourir. La première journée n’était pas très excitante, il pleuvait, nous ne pouvions pas voir à plus de 50m. Nous avons traversé des forêts vierges et un minuscule village où tout se passait dans la station de service. Nous avons dormi une première fois à 25km au sud de Puyuhuapi. Le soleil est sorti sur la fin de la journée. Les gars ont cuisinés des saucisses avec de la bouffe à ours (une espèce de couscous) acheté à la station d’essence. Nous l’avons appelé ainsi car sur le sac il y avait un ours. Ça nous a fait changement des pâtes et c’était assez nourrissant pour nourrir toute une famille d’ours affamée et leurs amis. Les filles ont joué une partie de Scrabble.
La piste nous a fatigué, dodo bien mérité.
La deuxième journée sur la Carretera Austral est complètement différente. À 16h, nous avions que 30km de fait. Nous sommes arrêtés dans le Parque Nacional Queulat pour faire une randonnée pédestre. Nous devons grimper dans la forêt dense tout en suivant une rivière jusqu’aux volcans enneigés d’où une demi douzaine de cascades coulent des glaciers. Il y a longtemps que nous n’avions pas marché (environ 4km), ça nous a bien dégourdi les jambes et les enfants ont fait une grande sieste. La route est aujourd’hui plus intéressante. Nous nous demandons si hier nous n’avons pas manqué de beaux paysages à cause du mauvais temps mais pas question de refaire la route en sens inverse!
Nous soupons à Coyhaique après y avoir fait l’épicerie. Le restaurant est situé derrière la caserne des pompiers et William est heureux de pouvoir monter dans un vrai camion et de faire chanter les sirènes. Nous continuons notre route jusqu'à 22h pour rattraper les kilomètres non effectué en après-midi. Ce n’est pas pénible du tout, le couché du soleil nous accompagnait et la route est asphaltée. Au matin, une surprise nous attend, nous sommes campés au beau milieu d’un champ de pissenlits et le Land a une crevaison.
Ensuite, nous prolongeons notre route du côté chilien en effectuant le tour du lago General Carrera. Nous roulons sur une route complètement isolée mais dont les paysages sont encore une fois extraordinaires. Nombreux sont les arrêts photos. Le bleu vert du lac et les volcans enneigés agrémentent la piste qui elle n’est pas très praticable.
La Carretera Austral était mieux entretenue. Nous voulions traverser en Argentine aujourd’hui mais le temps nous manque. Nous dormons encore dans un champ au milieu d’un petit village, est-ce vraiment un village?

07 décembre 2005

La traversée

El Amarillo, Chili

Avec plus de 3 heures, nous voilà enfin sur bateau qui nous permettra d’atteindre la Carretera Austral via Chaitén. Sur le bateau, nous en West, nos amis en Land Rover et un couple d’Anglais retraité en Land Rover aussi. Nous prenons le temps de faire une partie de tarot avec Nathalie et Sylvain. Nous sommes partis à 14h et avons mis pieds et roues sur terre à 19h. Pas facile de trouver un restaurant ouvert à Chaitén. Nous mangeons un saumon très ordinaire mais nous avons le ventre plein, nous roulons jusqu’à El Amarillo. Nous sommes tout près des thermales où nous irons nous faire tremper demain matin.

03 décembre 2005

La mystérieuse…

3 au 6 dec. 2005
Ile de Chiloé

Après la traversée de 30 minutes entre Puerto Montt et Chacao (île de Chiloé) la pluie n’a pas cessé de tomber. La mauvaise et la froide température ne nous incitent pas à camper. En parcourant les 50km pour se rendre à Ancud, nous décidons de louer un chalet avec Sylvain et Nathalie. Les filles s’occupent de réchauffer la place par un feu de foyer et les gars partent faire les courses. Bien au chaud nous aurons sûrement envie d’une bière! La soirée se déroule agréablement. Les enfants profitent du bain et de la télévision pendant que les parents jouent une partie de « tarot ». Avis aux joueurs de cartes, nous vous apprendrons ce jeu bien amusant qui nous a valu un saumon trop grillé! Nous ambitionnons un peu en allant se coucher qu’à 1h du matin.
Le lendemain, le soleil est au rendez-vous. Nous prenons la route vers le nord-ouest jusqu’au bout pour voir le fort. Nous faisons une jolie promenade suivi d’un bon repas chauds de fruits de mer dans un petit restaurant sur la route. La température est très changeante, tantôt il pleut tantôt le soleil nous réchauffe. Les enfants sont impatients de voir les pingouins, nous nous rendons un peu plus au sud sur la côte ouest à Pingüinera Punihuil. Nous devons enfiler des bottes de pêche, nous avons tous l’air des clowns. Nous rigolons. C’est l’un des rares endroits où il est possible de voir des pingouins de Humboldt et de Magellan évoluer sur le même territoire. Le bateau est secoué, la mer est agitée, les photos sont floues.
Nous dormons sur le quai tranquille de Quemchi où un buste de Coloane (célèbre écrivain chilien) nous remémore son existence. Avant de souper, Hugues s’ouvre l’appétit en changeant le pneu arrière droit, il était crevé. Nous nous endormons au son des vagues. Au matin, le petit port est très achalandé mais tout se fait dans la tranquillité. Nous partons à la découverte de la côte est de l’île. Nous roulons sur une piste, les montons se font plus nombreux, les maisons plus rares, l’agriculture fait partie du paysage et quelques églises en bois. Nous arrêtons dîner dans un restaurant où tout les pêcheurs de Dalcahue se sont retrouvés. Les enfants devront mettre de côté le goût de hamburger qu’ils avaient car sur la carte il n’y a que du poisson et des crustacés. J’ai mangé des « almejas » en coquilles (espèces d’huitres). Sublime!!!
En après-midi, nous faisons un petit arrêt à Castro pour vérifier les ferry vers Chaitén et visiter la plus grande ville de l’île. Nous ne trouvons toujours pas de bateau, nous continuons la route jusqu’à Quellon. Nous nous installons au bout de la panaméricaine pour dormir, c’est ici qu’elle se termine à Quellon sur l’île de Chiloé. Dans un prochain voyage nous ferons peut-être l’autre bout qui se situe en Alaska!
Autre journée de pluie et de froidure. Nous faisons réparer le pneu crevé, trouvons finalement un ferry pour Chaitén, nous partons demain. Quand même étonnant que les gens ne soient pas plus au courant des horaires de bateaux, faut croire qu’ils ne cherchent pas à partir de l’île et qu’ils y sont bien. Tant qu’à moi, j’ai aimé cette ambiance de petit village de pêcheur mais j’ai hâte de retrouver un peu de soleil. Nous passons un bon trois heures à l’hôtel Léo Chico à manger des fruits de mer et à se réchauffer à la chaleur du foyer. Nous retournons bivouaquer au bout de la panaméricaine. Nous invitons Sylvain et Nathalie à souper dans le West à l’abri du mauvais temps.

Un port de pêche

Puerto Montt, Chili

La ville de Puerto Montt est surtout agréable à cause de son petit marché portuaire. Nous y trouvons du poisson frais, des crustacés et des mollusques. Nous ne les connaissons pas tous mais nous faisons des expériences. Les restaurants sont collés les uns sur les autres et chacun tente d’attirer la clientèle. Tous affichent le même menu et les mêmes prix. Notre choix s’arrête grâce à la sympathie et les beaux sourires des serveuses. Les poissons que nous retrouvons le plus souvent sur les cartes sont le merlu, le saumon, et le congrio. La soupe de poissons et fruits de mer est délicieuse et nous réchauffe. Les moules ont la grosseur d’une cuisse de poulet!
Le vent est omniprésent et la chaleur est restée derrière nous.
Notre itinéraire élaboré en collaboration avec nos compagnons de voyage prévoyait de traverser sur l’île de Chiloé, de parcourir la panaméricaine et à partir de Castro traverser à Chaitén pour rejoindre la carretera Austral. Mais, d’après la compagnie de navigation Navimag (la plus présente) au port de Puerto Montt, il n’y a pas de bateau qui fait le trajet île de Chiloé→Chaitén. Nous devrons peut-être être obligé de revenir ici et d’y aller par la route ou encore de prendre le bateau jusqu’à Puerto Aisen ($$). Nous verrons sur place.