Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

11 août 2005

4 800m à 3 ans et demi

Parque National Cotopaxi, Équateur

Nous attendions la journée parfaite pour faire le volcan le plus connu de l’Équateur : Cotopaxi (2e plus haut sommet). Nous entrons par la porte nord du parc, la route est faite de roches entassées, le roulement n’est pas doux. Après plusieurs virages, nous apercevons enfin la cime enneigée du volcan de Cotopaxi. Nous dînons de sandwiches aux œufs que nous préparons et dégustons avec des chips aux bananes « picantes ». Il est possible de se rendre à 4 500m en West et ensuite il ne reste que 300m d’altitude à gravir pour se rendre au refuge à 4 800m. Ça semble facile! Mais le sentier est difficile nous marchons dans du sable volcanique, c’est très mou, il faut environ une heure pour le faire. Avec les enfants, il nous a fallu presque deux heures en traînant William de force (il n’avait pas envie de marcher) tant qu’à Roxanne le simple fait de savoir que nous allions manger des Smarties la faisait avancer très vite. De ces 5 897m, le glacier de Cotopaxi est magnifique! Étrangement, il fait chaud presque 20˚C. Nous avons croisé des gens qui se préparaient à faire le sommet la nuit suivante. Nous les envions. Les sommets des volcans en Équateur ne sont pas très difficiles et ne nécessitent pas beaucoup de techniques. Après avoir appréciée l’altitude, la vue du refuge sur les environs et mangé les Smarties et les arachides promises nous descendons, il est déjà 16h. En vingt minutes, nous nous retrouvons au pied de ce superbe volcan!
Le West à cette altitude a de la difficulté à démarrer, probablement dû à la rareté de l’oxygène, cette fois-ci il ne fait pas exception, un Français nous offre son aide pour le partir par compression. Finalement, nous avons besoin de tout l’autobus d’Européen pour pousser le West dans la bonne direction pour démarrer. J’étais au volant pendant que tout ce monde s’affairaient et s’essoufflaient (il ne faut pas oublier que nous sommes à 4 500m) à pousser le West centimètre par centimètre. Une fois le moteur vrombissant nous leurs crions un gros GRACIAS, pas question de s’arrêter maintenant. Nous sortons du Parc par l’entrée principale de sorte que nous pouvons admirer des faces du Cotopaxi que nous n’avions pas vu. Et, avec le soleil qui descend et qui donne à la neige des couleurs orangées, nous oublions rapidement les désagréments de la mécanique du West. De retour sur la Panaméricaine nous ne savons plus très bien où nous sommes (car nous n’avons pas sorti au même endroit que nous avions entré) mais à quelques mètres il y a une auberge où l’on peut camper. Souper délicieux tout près du feu de foyer, ici il fait froid nous sommes en montagne, et dodo dans le West avec nos vêtements les plus chauds.