Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

15 août 2005

Un pied au nord et l’autre au sud

La Mitad del Mundo, Équateur

Il y a toute une histoire en lien avec cette ligne qui divise les deux hémisphères, les uns disent quelle passe ici et les autres là, soit selon les équinoxes soit selon le GPS. Le site de la Mitad del Mundo est évidemment très touristique mais comme nous sommes lundi ce n’est pas si pire. Il y a un gros monument avec un globe terrestre et à l’intérieur un musée expliquant les différences entre les habitants, la manières de se vêtir et la façon dont ils vivent dans les diverses régions de l’Équateur. L’habillement se caractérise surtout par le chapeau, la couleur du poncho. Nous en savions déjà beaucoup grâce à la visite des pyramides de Cochasqui où nous avions eu une guide très intéressante. Le reste du site est rempli de restaurants et de boutique de souvenirs (le ¾ fermé en ce lundi). Au restaurant, j’ai mangé un blé d’inde, ici il le serve souvent avec du fromage, mais rien avoir avec notre maïs sucré qui en ce moment doit être succulent! En après-midi, nous n’allons pas très loin, voir le cratère de Pululahua. Les nuages sont très présents, c’est moins intéressant, nous ne faisons pas la randonnée pour descendre dans le cratère. Au retour nous pensions que les enfants feraient une sieste mais puisqu’ils ne dorment pas nous faisons la visite d’un autre petit musée. Au musée Solar Inti-Nan, nous avons bien du plaisir à faire des petites expériences. L’une d’elle consiste à faire couler l’eau d’un évier sur patte. Comme la légende le dit : l’eau coule en créant un tourbillon dans le sens horaire dans l’hémisphère sud et anti-horaire dans l’hémisphère nord, tandis que sur la ligne équatorial aucun tourbillon ne se crée. Le tout dans un rayon de 5m, c’est capoté! Il y a aussi l’œuf que nous sommes capable de faire tenir sur un clou grâce à l’attraction terrestre qui semble s’annuler sur la ligne de l’équateur.
Dodo dans le stationnement du restaurant où nous avons souper, un peu en banlieue de Quito. Avant de s’endormir nous regardons sur le portable une partie du film l’Aviateur que nous avons acheté en DVD pour la modique somme de 2U$ (évidemment à ce prix c’est une copie). Nous trouvons ainsi des copies de n’importe quels films même de ceux qui ne sont pas encore au cinéma!