Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

25 février 2006

Carnaval

Olinda, Brésil

25 et 26 février 2006

La nuit a été bruyante, on s’en doutait. C’est le Carnaval et les brésiliens sont les rois de la fête. Tam-tam et musique une bonne partie de la nuit. Un autre camping-car est installé se sont des italiens, ils ont pu dormir un peu mieux que nous car ils ont l’air climatisé et ils peuvent fermer toutes les fenêtres. Nous nous rendons avec Serge et Michèle au centre d’Olinda où les festivités ont lieu. Quelques groupes de musiciens paradent, les gens sont déguisés. Le Carnaval d’Olinda est très familial et sécuritaire. Il n’y a pas de grand défilé, de plumes et de paillettes comme à Rio mais c’est la fête du peuple. La musique résonne, les gens dansent et chacun trouvent son plaisir. À un moment où tout semble se calmer un peu, nous décidons de dîner mais ça reprend de plus belle. Le plus gros de la fête se passe entre 12h et 14h, aux heures les plus chaudes de la journée ce n’est pas pour rien que la bière coule à flot mais il n’y a pas de drogue.
Sieste.
Nous retournons sur le site en début de soirée. Nous soupons dans la rue, de brochettes de viandes et de fromages qu’ils font griller sur du charbon. L’ambiance est plus chaude, les rues sont devenues des poubelles et des urinoirs mais nous nous sentons en sécurité. Nous marchons dans la vieille ville escarpée et pentue, il y a de jolies maisons coloniales aux façades colorées. De retour au West les enfants se plaignent que nous n’avons pas vraiment soupé que ce n’était qu’une collation!
Nous sommes vendredi soir et nous nous attendons à une nuit plus bruyante que la précédente.
C’est peut-être qu’on s’habitue mais nous avons mieux dormi malgré la musique. Un jeune couple est venu se bécoter sur le West, le jeune homme n’a pas aimé qu’on les dérange…
Samedi matin, beaucoup plus de groupes, plus d’ambiance, super cool mais on s’entasse de plus en plus et nous nous demandons bien comment nous allons faire pour sortir d’ici. Nous décidons de suivre un bloc pour sortir du site. Bain de foule réussi.
Après le dîner, nous décidons que nous en avons assez vu du Carnaval, nous quittons Olinda. Les français et les italiens ont fait pareils. Les boums boums pleins la tête nous roulons jusqu’à João Pessoa. Hugues téléphone à un ami d’un ami qui est québécois et qui habite cette capital d’état. Nous avons rendez-vous avec lui, juste le temps de faire une baignade à la plage.
Denis et sa femme Neuza sont très accueillants. Denis est retraité, il nous a déjà proposé de nous faire visiter et Neuza est médecin dans une favela. Nous cassons la glace en soupant dans un restaurant au bord de la mer. Nous dormons dans les rues calmes de João Pessoa. En fait, c’est la première fois qu’un brésilien nous dit que sa ville est sécuritaire. Les brésiliens ont très peur des brésiliens.