Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

05 février 2006

Match de soccer

Rio de Janeiro, Brésil

Nous faisons la grâce matinée afin de récupérer de notre nuit. Une discothèque à l’extérieur du camping nous a tenu réveillé entre 1h et 4h du matin. Pas besoin de vous dire que je n’ai pas beaucoup rêvé. Nous débutons la journée tranquillement par une baignade dans la mer. Beaucoup de plaisir. Les vagues sont d’environ un mètre et demi. Il n’y a pas d’enfants en bas de 10 ans qui se baigne tellement la mer est forte sauf Roxanne et William mais ils ont tous les deux leurs vestes de sauvetage. William est très bon pour surfer à plein ventre sur les vagues, il y met toute son énergie. Le sable est comme du gros sel, les genoux deviennent vite rouges.
Nous dînons chez « Out Back Steak House » un cousin de la « Cage aux Sports » et poursuivons notre route vers le centro en direction du stade Maracanã. Cela permet aux enfants de faire la sieste. Je descends à la billetterie acheter deux billets (les enfants ne payent pas) pour le match de soccer de cet après-midi qui débute dans dix minutes…
Pas le temps d’aller stationner les West plus loin et de prendre le métro comme prévu. Après avoir fait le tour complet du stade, nous entrons par la bonne porte, le match est commencé. Malheureusement, nous ne sommes que 17000 spectateurs dans un stade pouvant en contenir de 90 à 120mille. Serait-ce la chaleur qui a retenu les brésiliens dans la mer?
Par 41˚C à l’ombre, deux joueurs sont tombés, coup de chaleur! Le match s’est terminé 2-1 pour Botafogo. L’équipe locale a gagné. La foule était très animée, c’est toujours aussi enivrant d’assister à une partie. Nous n’avions pas apporté la caméra, ça fait moins touriste, nous avions la vue sur le Christ. C’est dans ce genre d’activité que l’on se rapproche du peuple.
Retour au camping, la nuit n’est pas tellement plus fraîche, je me lève en pleine nuit pour prendre une douche. Je suis partie trop vite (je n’en pouvais plus) que j’ai oublié ma serviette.