Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

22 mars 2006

Dernières journées au Brésil

Pacaraima, Brésil

22-23 mars 2006

Nous poursuivons notre route sur la BR174 en direction de BoaVista et ensuite la frontière du Venezuela sans faire d’autre erreur de parcours. La route passe dans une réserve indigène, il est interdit d’y pénétrer entre 6h et 18h et de s’y arrêter. Sur cette portion de route l’asphalte et la forêt se livrent une bataille sans répit, la forêt a au moins un demi mètre d’avance. Nous revoilà dans l’hémisphère nord, nous avons croisé l’équateur pour la 4e fois dans ce voyage. Il y a un monument pas très beau et une ligne jaune qui traverse la route pour souligner le changement d’hémisphère. Nous avons pris quelques photos puis nous sommes repartis. Nous avons profité de la grande ville de Boa Vista pour faire un arrêt dans un grand supermarché. Nous ne savons pas ce que nous trouverons au Venezuela surtout que la route par laquelle nous allons entrer n’a pas de village de plus de 5000 âmes sur plusieurs kilomètres. Nous avions prévu dormir dans une station d’essence un peu au nord de Boa Vista mais les enfants font la sieste nous poursuivrons jusqu'à la ville frontalière Pacaraima. Petite balade pour nous dégourdir. Les enfants avaient quelques réais à dépenser, nous avons fait les boutiques. Les prix sont beaucoup plus élevés que dans le reste du pays. Quand nous demandons un prix ils nous le donnent d’abord en bolivars (monnaie du Venezuela). Au restaurant, nous buvons notre première bière vénézuélienne, les cannettes sont minuscules, 222ml, de la Polar avec comme emblème un ours polaire! Je vous rassure, il n’y a pas d’ours polaire par ici…
La nuit est tombée, un vent de fraîcheur envahi la ville, nous sortons les sacs de couchage, il fait 24,9˚C, nous avons froid! Est-ce la Polar qui fait son effet…
Si nous résumons brièvement notre périple au Brésil, sur 27 états nous avons roulé sur les routes de 18 d’entres eux. Pas mal mais là nous en avons assez des restos au kilo, de la viande trop cuite, des camionneurs, du portugais, même la bière ne nous dit plus rien! Du changement nous fera du bien.
Nous dormons à 100m de la frontière.