Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

02 mai 2006

Jasette le matin, et le soir tambien!

Agua Blanca, Mexique


La famille qui nous a accueilli à la Finca Cholula est très chaleureuse, les photos ne cessent de s’additionner avant notre départ. Les enfants avec les grands-parents, avec les parents, avec les enfants et encore deux comme ça et deux autres ainsi. Des cadeaux ici et un autre là. Les enfants sont bénis par la grand-maman rien ne peut plus leur arriver. Les « au revoir » se prolonge jusqu’à midi…

La visite du site archéologique de Colmacalco sera suffocante à cette heure mais peu importe. Le papa nous a tellement parlé en bien du musée et du site que nous ne pouvons pas passer à côté.

Le guide qui nous suivra pendant la visite est tout un numéro, nous avons droit à sa vision du bonheur, tout le répertoire des Beatles, un vrai clown. Le site n’est pas gigantesque mais il est bien conservé.

Nous dînons à l’épicerie, à l’air climatisé, un petit peu de fraîcheur c’est agréable!

Nous prenons ensuite la route pour se diriger en direction de Palenque. La route est mauvaise et la multiplication des dos d’âne nous impatiente. En tant que parents nous apprécions le silence qui règne dans le West pendant la sieste. Nos bons souvenirs des derniers jours passés dans cette famille mexicaine comblent les kilomètres et les paysages qui défilent plus lentement que prévus.

Les indications pour « Agua Blanca » nous attirent et nous décidons de nous y arrêter. C’est un endroit avec des grottes, des chutes et un bassin d’eau naturel. Ce serait parfait pour un camping. L’homme qui garde les lieux nous autorise à y passer la nuit à condition que nous consommions. Deux bières bien froides feront l’affaire. À l’endroit où nous nous étions installés un oisillon sans plume gisait au sol. J’ai bien tenté avec l’aide des enfants de retrouver le nid parental mais nous n’avons rien trouvé. Nous avons changé notre campement de place pour nous éloigner afin que les parents puissent récupérer leur petit bébé. Peu de temps après le souper, le gardien est venu nous faire la conversation. Nous avons partagé notre bouteille de vin et il a partagé son point de vue sur la vie et les coutumes mexicaines. Une autre belle rencontre!

Au moment d’aller dormir l’oisillon n’était plus là. Est-ce la loi de la nature ou ces parents qui l’ont récupéré?

01 mai 2006

Jour férié bien rempli

Comalcalco, Mexique

Jour férié au Mexique. Le papa de la famille vient nous faire la jasette. L’énergie et la chaleur que nous apporte le chocolat chaud en ce 33˚C à l’ombre ne tardent pas à nous humidifier des pieds à la tête. Nous apprenons beaucoup sur le cacao, le cocoa et la fabrication du chocolat. Il nous pose aussi énormément de question sur notre voyage qu’il trouve fantastique.
Nous parcourons la plantation de cacao accompagné par une jeune guide qui nous explique la complexité de faire croître les cacaotiers. À notre grande surprise ces petits arbustes ont besoin de beaucoup d’ombre. C’est pour cette raison que nous ne voyons jamais les plantations de la route, elles sont littéralement couvertes par d’énormes arbres qui leurs apportent l’ombre nécessaire.

Après cette visite éducative nous allons découvrir la ville de Paraiso et ses environs. Cette région est parsemée de rivières, la verdure y est très présente et un drôle de poisson alligator y a élu domicile. Tous les restaurants du coin le cuisine surtout sur le gril, le poisson est embroché sur des grands bâtons qu’ils font tourner sur la braise.

La balade, l’arrêt crème glacée et l’Internet ont comblé l’après-midi, il ne manquait plus que la baignade pour rendre nos petits amours de poissons heureux. À cette heure tardive, il n’y a presque plus personne et nous avons des kilomètres de plage pour nous tout seul. Quel sport agréable! Les enfants sont devenus très à l’aise dans les vagues, le grand plaisir de William est d’y plonger alors que Roxanne préfère sauter par-dessus.

Pour le souper, nous décidons de se rendre dans le centre ville de Comalcaco, il y a plusieurs festivités autour du Zocalo et les places de stationnement se font rares. Nous finirons par trouver à l’aide d’un policier qui nous fera également une excellente suggestion de restaurant. Retour à la Finca Cholula, il ne nous attendait plus il est passé 21h et la barrière est fermée mais pas barrée.

29 avril 2006

Nous voilà reparti!


Comalcalco, Mexique

29-30 avril 2006

Nous savons que nous voulons aller à Palenque mais sur le chemin pour s’y rendre il y a plusieurs visites qui nous intéressent. Naturellement, elles sont dans des endroits opposés, il faut faire des choix. Comme la direction du West n’est pas encore réparée, nous optons pour un minimum de kilomètre. À Colmalcalco, la route du chocolat nous attire ainsi que le site archéologique. C’est là que nous décidons de « jeter le pneu » (dans le même sens que jeter l’ancre). À chaque matin Hugues inscrit les kilométrages au compteur, ce matin nous débutons la journée avec 305 000!

La première nuit nous avons fait un arrêt dans un parc aquatique, nous avons campé sur le terrain de basket-ball, au grand plaisir de Roxanne et William. Nous avons également sauté dans la piscine une fois les portes du parc fermées. Tout un privilège de pouvoir se baigner dans cette immense piscine. Les employés s’affairaient à tout nettoyer. Nous sommes les seuls campeurs donc les seuls dans la piscine. Le lendemain après avoir tout rangé pour continuer notre route nous avons fait un autre saut dans la piscine, les visiteurs commençaient à s’installer avec leurs pique-niques. Juste le temps de se r’habiller et nous étions déjà en sueur.

Une fois parvenu à Colmalcalco, nous repérons rapidement le site archéologique mais nous gardons la visite pour le matin, lorsqu’il fait moins chaud. Le matin nous pouvons nous attendre à 33˚C alors que rapidement le mercure monte pour atteindre presque les 40˚C. Nous cherchons le musée du cacao, nous demandons à plusieurs personnes et les indications vont dans tout les sens, nous abandonnons lorsqu’on voit une autre plantation de cacao où ils vendent du chocolat. Nous descendons (Hugues et moi, les enfants n’ont pas envie de venir) pour goûter. Le goût du chocolat est délicieux mais il y a un désagréable scrounch-scrouch qui se fait sentir entre les dents, se sont les grains de sucre. Nous demandons au charmant jeune homme le chemin pour le musée du cacao, il nous fait un super croquis, nous ne pourrons pas nous perdre. Nous lui demandons aussi où il y aurait un endroit pour dormir en camping. Il ne nous recommande pas la plage mais nous offre cordialement le terrain de la Finca en face du magasin de chocolat. Nous acceptons et allons chercher à l’épicerie le nécessaire pour se faire à souper. À notre retour, le papa nous accueille « mi casa es tu casa ».

Il y a déjà un moment que William nous demandait de dormir en haut avec Roxanne mais au début du voyage c’était le party à toute les fois et cela finissait toujours par une réprimande mais depuis que nous sommes au Mexique les enfants dorment ensemble dans un lit double et ça va super bien, pas de chichi. Nous avons donc installé William au deuxième avec sa sœur dès le premier soir. Ils sont champions!

Une autre nuit super tranquille débute.

28 avril 2006

Le plaisir de dormir dans le West


Anton Lizardo, Mexique

Nous libérons la chambre de l’hôtel. Le goût du West est revenu aux enfants surtout quand nous leurs avons dit que nous pourrions aller à la plage et que nous mangerions moins souvent au restaurant. Nous avons fait tout un itinéraire pour les prochains jours, nous voulons aller à Palenque voir le site archéologique.

Après avoir fait le plein de bouffes et de propane à Boca del Rio nous allons à la plage. Il y a des indications pour un camping nous décidons d’aller voir. Mais…nous sommes déjà venu ici! Eh oui! Lorsque nous sommes descendu en juin 2005 nous voulions dormir à ce camping mais il était fermé, le voisin nous avait reçu avec la carabine à la main. Cette fois il est ouvert, il n’y a aucun campeur et il nous demande 200 pesos pour un site au soleil, une piscine vide et la mer. Nous nous stationnons (il est déjà 15h) même si nous trouvons que s’est exagéré. Vite fait nous enfilons nos maillots et sautons dans l’eau. Après m’être rafraîchi, je vois qu’à deux terrains voisins il semble avoir un restaurant ou un stationnement, je vais y jeter un œil, il y a des gens. C’est en fait un terrain privé mais après avoir raconté mon histoire et répondu aux questions, la dame m’invite à venir se camper ici. Par contre, demain elle attend beaucoup de visite et nous ne pourrons pas rester toute la journée. Cela ne me gène pas nous avions prévu faire de la route. Je retourne à la mer, Hugues et les enfants s’amusent au baseball. Nous finissons la partie et plions bagage pour changer de site. Le proprio est plutôt surpris de nous voir partir et ne nous demande rien pour le stationnement.

Les gens ont quitté et un homme s’affaire à nettoyer. Nous nous installons, nous avons une douche, une toilette, un palapa, une table, quatre chaises et un couché de soleil superbe. C’est pour ce genre de campement que j’adore le West. Nous sommes seul au monde ou presque…

24 avril 2006

C’est cette semaine que ça se passe…


Veracruz, Mexique

24-25-26-27 avril 2006

Lundi matin notre tâche est de trouver un broker pour sortir le West du port. Nous avions un nom mais le numéro de téléphone n’est pas bon. Nous nous sommes déplacés à l’adresse, nous nous sommes cognés le nez sur un local à louer. Le bureau a déménagé nous ne savons pas où…Nous décidons d’aller au bureau de Hamburg Süd peut-être pourront-ils nous recommander quelqu’un? Il nous envoie chez un important broker qui se spécialise dans les importations de véhicules. Ceux-ci ne travaillent qu’avec des compagnies tel que Ford ou autres fabricants. Très sympathique et poli (ce qui est rare pour un broker), il nous dirige vers un autre bureau en s’excusant à plusieurs reprises. Nous rencontrons alors Roberto un petit monsieur calme. Après plusieurs questions et des vérifications au niveau des lois, il nous dit qu’il peut le faire. Nous devons revenir un peu plus tard pour l’estimation des coûts. Entre temps nous allons à l’association des brokers, ils nous réfèrent à un autre (on aurait aimé qu’il nous dise d’aller voir Roberto). Cette fois nous rencontrons un gros et grand monsieur sûre de lui qui nous charge des honoraires exorbitants et des coûts de déplacement du conteneur qui font peur…Nous voulions avoir un autre estimation nous l’avons! Pour nous mettre un peu de pression, il nous dit qu’il est le seul à Veracruz à faire ce genre de transaction. Nous l’envoyons paître!

De retour chez Roberto, il ne peut pas nous donner tous les prix de déplacement du conteneur mais ses honoraires sont raisonnables. Nous lui donnons le Go.

Nous voilà reparti dans une autre histoire de broker et de procédures douanières.

Roberto est un honnête homme, il ne paye pas de pourboire aux douaniers (les autres avec qui nous avons travailler fonctionnait à coup de « propina »), nous découvrons qu’il est possible de faire les choses proprement en connaissant les lois. Belle découverte! Je n’y croyais vraiment plus.

Le West a bien failli sorti mercredi soir mais Hugues tenait à le sortir du conteneur et Roberto a dû demander une autorisation pour qu’il puisse entrer au port avec lui et cela a retardé les procédures. Le West est sorti officiellement jeudi le 27 avril à 14h30. Tous les membres de l’équipage sont maintenant rassemblés. Nous pourrons poursuivre notre aventure. Il nous reste environ deux semaines à visiter le Mexique avant de penser à notre remontée finale vers Longueuil. La visite du musée d’anthropologie de Mexico a ravivé notre intérêt pour les sites archéologiques. Nous tenterons d’en visiter quelques uns pour découvrir les cultures Aztèque et Maya.

23 avril 2006

Vamos!


Veracruz, Mexique

Nous reprenons l’autobus pour retourner à Veracruz. La sortie de Mexico est longue. Il y a beaucoup de voitures sur l’autoroute, un bouchon causé par des policiers.

En débarquant de l’autobus nous sommes vite envahis par la chaleur humide de la côte. Nous avons un peu l’impression de revenir à la maison. Je ne sais pas trop si j’aime ce sentiment! Nous retournons dormir au même hôtel, cette fois les prix ont chuté ce n’était peut-être pas la meilleur idée de se départir du West pendant la Semaine Sainte cela a augmenté nos frais.

Nous y retournons pour travailler! Le bateau est arrivé hier et le conteneur a été déchargé dans le port. Il ne reste plus qu’à le sortir de là! Et, si cette fois c’était facile, soyons positif…

Les enfants ne sont pas contents, ils sont conscients que les jours à l’hôtel s’achèvent.

19 avril 2006

Nous adorons cette mégapole


Mexico, Mexique

19-20-21-22 avril 2006

Nous avons aimé :

La fraîcheur matinale de Mexico, ses nombreux quartiers, l’architecture, son musée Anthropologique magnifique, son métro bondé (à 25¢), la Torre Latino-Americana avec la vue de 360˚ sur la capitale à son sommet, Rodin sous les rayons du soleil, la découverte d’un restaurant argentin avec des steak tendres gros comme l’assiette, le vendeur de pièces VW qui détenait toute les pièces de la direction que nous cherchions depuis le début du Brésil, la visite d’un des plans de Transcontinental, les coccinelles taxis, les compteurs dans les taxis (pas besoin de négocier la course), l’ambiance décontract, le Paseo de la Reforma avec ses multiples monuments et encore plus…

Nous avons moins aimé :

La musique trop forte à la porte des pharmacies, les trottoirs trop étroits, le trafic infernal, les sifflets des policiers aux intersections, la crise de William au musée, n’avoir que cinq jours pour visiter.