Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

20 novembre 2005

Une chance que la route est belle

Santiago, Chili

Les enfants se réveillent à 10h. Le temps de déjeuner, prendre une douche, ranger le West, il est 11h15 quand nous sommes prêts à partir. Un allemand et son épouse terminent un long voyage d’un an en moto, nous profitons de son expérience pour recueillir des infos sur les routes de la Patagonie.
Nous nous arrêtons au « puente del Inca » pour dîner et voir un pont construit par les Incas. A quelques mètres de là, le parc de l’Aconcagua. Nous arrêtons pour marcher et admirer la montagne la plus haute de l’Amérique. Elle est superbe et majestueuse. Bien que nous soyons qu’à 2000m, il y a présence de neige. Une bataille de boules de neige s’impose. Nous sommes en shorts et sandales, c’est la joie! Tout le monde en voiture il ne reste que 16km pour atteindre la frontière chilienne. Nous traversons un long tunnel de 2,5km, au beau milieu se trouve la ligne frontalière entre le Chili et l’Argentine. Nous devons rebrousser chemin car nous n’avons pas fait les formalités de sorti de l’Argentine. Un policier nous renvoi à 15km en Argentine. Nous repassons dans le sens inverse le grand tunnel, la vallée merveilleuse et les montagnes enneigées. Une fois au poste douanier argentin, un policier nous explique que nous devons faire les formalités d’entrée et de sortie au même endroit soit de l’endroit d’où l’on vient. Incompréhension de toute part mais nous sommes revenus ici pour rien. Nous reprenons la route vers le Chili, la vallée, les montagnes, le tunnel, la frontière…
Nous passons près d’une heure à se balader d’un guichet à l’autre, les douaniers n’ont rien compris du carnet de passage en douane, ils n’ont créé que des emmerdements. Nous ne pouvons pas entrer au Chili avec des fruits, des légumes, de la viande et des produits laitiers. Nous avions prévu le coup, il ne nous reste rien mais nos copains se sont vus confisquer un pot de miel, des avocats et un citron. Heureusement ça s’est fait très gentiment en nous expliquant les raisons. Nous sommes partis avec 2 heures de retard (une heure l’aller-retour pour rien à la douane et une heure de formalités). Sur la 57 sud il n’y a pas beaucoup de station d’essence, nous égouttons nos dernières gouttes d’essence avant de s’arrêter pour mettre le contenu d’un bidon (20litres) et repartons, nous sommes à environ 20km de Santiago. Tous les stationnements sont fermés, nous sommes dimanche soir. Fatigué de tourner en rond nous demandons à la police la permission de nous garer dans une rue sans issue. À la réponse positive, nous nous arrêtons enfin. Juste en face se trouve une « sandwicheria» ça fera l’affaire pour ce soir, encore un souper à 22h. Il est très tard quand tous le monde trouvent le sommeil, moi qui pensait dormir tôt ce soir!