Une famille de Québécois part 1 an pour découvrir l'Amérique centrale et l'Amérique du sud en Westfalia.

12 septembre 2005

Les huits pieds sur un glaciers

Catac, Pérou

Cette fois nous allons au sud de Huaraz, région encore méconnue pour nous. La route que nous empruntons a deux utilités. La première: mettre nos pieds sur un glacier et la deuxième: c'est la route asphaltée que nous devrons prendre pour descendre des montagnes et poursuivre vers Lima. Pour se rendre au glacier nous avons des petits arrêts intéressants à faire: source d'eau naturellement gazeuse, peintures rupestres, lagune aux multiple couleurs, puyas raimondii à voir et ensuite le fameux glacier à 5 000m. La route nous semble ainsi moins longue. Le puya raimondii est un plante géante de la famille de l'ananas dotée de longues feuilles dures et cireuses qui forment une grosse rosace. Il lui faut 100 ans pour atteindre 2m de diamètre. Elle fleurit alors en produisant d'énormes pointes couvertent de 20 000 fleurs malheureusement nous n'en avons pas vu. Le puya raimondii fleurit à tous les 3 ou 4 ans seulement.
Une fois arrivée au stationnement pour la visite du glacier nous dînons de sandwiches que nous préparons dans le West à l'abri du vent. Le glacier Pastoruri est à environ deux kilomètres, la marche n'est pas très difficile mais nous sommes quand même à 4 800m et nous optons pour une randonnée à cheval. Les enfants approuvent bruyamment notre choix par des ouais! ouais! ouais! En fait, à cheval nous parcourons 1km et l'autre nous n'avons pas le choix de le faire à pied. L'excitation est dans l'air et tout le monde a très hâte de toucher au glacier. Wow! la vue est superbe et nous avanconssur le glacier afin de vraiment l'apprécier. Descente plus pénible, l'effet de l'altitude se fait sentir et William est fatigué. Roxanne nous épate encore, elle aime beaucoup ces randonnées et elle est très bonne, elle s'est instinctivement où mettre le pied. Le West ne démarre pas mais nous avons appris de nos malheurs et il est stationné de manière à pouvoir le pousser pour le démarrer par compression. Zut! Rien à faire même de cette facon. Maintenant nous sommes bien mal pris car le West est entre deux collines. Hugues vide la valise afin d'avoir accès au moteur et en un coup de main, vroum, vroum, le West démarre. Nous repartons mais plus question de s'arrêter sauf au resto pour le souper. Après une super bouffe (céviche de truite), rien à faire le West ne repart pas. Hugues change la pompe à gaz mais toujours rien, il n'y a pas de courant à la pompe. Les enfants du village viennent nous quêter de l'argent et farfouinner autour du West, un chien vient faire ses besoins sur nos choses. Bon, ca suffit, nous dormirons ici et Hugues continuera à investiguer demain. Nous ne dormons pas très bien à Catac.